Il est commun de dire que l’islam est une religion à portée universelle et humaniste. Jusqu’à quel point ? C’est le thème du troisième épisode de la série « La Casa del Hikma » qui en appelle à une réflexion sur les finalités du message coranique et le rapport à l’Autre.
L’islam est une religion à portée universelle : en voilà une affirmation sur laquelle s’accordent les musulmans. Mais universelle comment, concrètement ? Tandis que l’islam est un culte prônant à ses fidèles le vivre comme le faire ensemble en composant avec la diversité humaine, des discours séparatistes divisant la communauté du bien et du mal uniquement par l’appartenance religieuse (musulmans vs non musulmans) se propagent. C’est oublier la dimension universelle et, surtout, pleinement humaniste de l'islam.
Faut-il considérer qu’être musulman est la seule et unique façon pour espérer entrer dans les grâces du Seigneur ? Tous les non musulmans sont-ils forcément exclus de la « rahma », la miséricorde de Dieu et donc du salut éternel ? Ne se fait-on pas finalement plus juge que Juge ? Voici une quantité de questions auxquelles Saphirnews amène aujourd’hui les lecteurs à entamer une réflexion, dans la sérénité.
Quant à la dawa, est-ce uniquement amener les gens à entrer dans l’islam ? Ou n’est-ce pas plutôt d’appeler à être, avant tout, quelqu’un de bien et de juste, au service des autres dans leur diversité ?
Pour la théologienne Nayla Tabbara, auteure de l’ouvrage « L’islam pensé par une femme », « Dieu nous dit de nous concurrencer dans les bonnes œuvres ici et de ne pas perdre le temps dans les polémiques parce que nous reviendrons à Dieu et c'est Lui qui nous expliquera nos divergences dogmatiques ».
Faut-il considérer qu’être musulman est la seule et unique façon pour espérer entrer dans les grâces du Seigneur ? Tous les non musulmans sont-ils forcément exclus de la « rahma », la miséricorde de Dieu et donc du salut éternel ? Ne se fait-on pas finalement plus juge que Juge ? Voici une quantité de questions auxquelles Saphirnews amène aujourd’hui les lecteurs à entamer une réflexion, dans la sérénité.
Quant à la dawa, est-ce uniquement amener les gens à entrer dans l’islam ? Ou n’est-ce pas plutôt d’appeler à être, avant tout, quelqu’un de bien et de juste, au service des autres dans leur diversité ?
Pour la théologienne Nayla Tabbara, auteure de l’ouvrage « L’islam pensé par une femme », « Dieu nous dit de nous concurrencer dans les bonnes œuvres ici et de ne pas perdre le temps dans les polémiques parce que nous reviendrons à Dieu et c'est Lui qui nous expliquera nos divergences dogmatiques ».
Après le jihad expliqué par Tareq Oubrou et le soufisme raconté par Eric Geoffroy, c'est avec Nayla Tabbara, vice-présidente de la fondation libanaise Adyan œuvrant pour la solidarité spirituelle interreligieuse, que « La Casa del Hikma » consacre une vidéo autour du thème de l’universalisme de l’islam.
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