Le festival dionysien sur les productions cinématographiques du Maghreb et du Moyen-Orient fait son retour pour la 18e édition. Au programme du PCMMO qui célèbre « sa majorité », les cinéphiles devraient y trouver leur bonheur parmi la sélection de films en provenance du Maroc, d’Algérie, de Tunisie, d’Egypte, de Palestine, du Liban, de Syrie, d’Irak ou d’Iran ainsi que des diasporas dispersées dans le monde entier.
Pour « célébrer sa majorité », vingt fictions et documentaires seront présentés lors de la 18e édition du Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient (PCMMO). Pour 13 des œuvres choisies pour animer ce festival né à Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis, il s’agira d’avant-premières et d’inédits. Les projections sont planifiées du vendredi 10 au mardi 21 mars au cinéma dionysien L’Ecran, mais aussi dans quelques salles partenaires à Paris, Aubervilliers et à Saint-Ouen.
Quelques films ont déjà été distribués en France dans cette programmation éclectique, à l'instar de « La Cour des miracles », de Carine May et Hakim Zouhani, qui sera présenté jeudi 16 mars au cours d’une séance qui accueillera des classes de collégiens. Un film qui raconte les déboires d’une école délaissée de banlieue, confrontée à la concurrence d’un nouvel établissement scolaire flambant neuf. Ou comment éviter la fuite des bons élèves et attirer les nouveaux habitants.
« Dounia et la princesse d’Alep », un film d’animation de Marya Zarif et André Kadi, sera projeté le 19 mars. Ce dessin animé destiné au jeune public raconte la fuite des Syriens devant la guerre qui s’installe dans leur pays, le voyage vers l’inconnu, la perte et le déracinement. Un thème triste mais raconté avec délicatesse et beaucoup de poésie par sa réalisatrice, investie dans la promotion de la culture syrienne à l'étranger.
Alors que « Houria », de Mounia Meddour, sort en salles le 15 mars, le film sera projeté samedi 11 mars. C’est l’histoire d’une jeune et talentueuse danseuse dans l’Algérie d’aujourd’hui, qui voit sa vie basculer à la suite d’une agression. L’occasion pour la réalisatrice Mounia Meddour de poursuivre son exploration de figures féminines confrontée aux violences humaines et politiques.
Quelques films ont déjà été distribués en France dans cette programmation éclectique, à l'instar de « La Cour des miracles », de Carine May et Hakim Zouhani, qui sera présenté jeudi 16 mars au cours d’une séance qui accueillera des classes de collégiens. Un film qui raconte les déboires d’une école délaissée de banlieue, confrontée à la concurrence d’un nouvel établissement scolaire flambant neuf. Ou comment éviter la fuite des bons élèves et attirer les nouveaux habitants.
« Dounia et la princesse d’Alep », un film d’animation de Marya Zarif et André Kadi, sera projeté le 19 mars. Ce dessin animé destiné au jeune public raconte la fuite des Syriens devant la guerre qui s’installe dans leur pays, le voyage vers l’inconnu, la perte et le déracinement. Un thème triste mais raconté avec délicatesse et beaucoup de poésie par sa réalisatrice, investie dans la promotion de la culture syrienne à l'étranger.
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De la société contemporaine à l'histoire en passant par la politique et la guerre
Les thèmes des autres films sont variés. La condition des femmes dans une société patriarcale est évoquée dans La nuit du verre d’eau, de Carlos Chahine – qui sera présent à la projection prévue dimanche 19 mars ; la recherche de liberté des réfugiés, dans Dirty, Difficult, Dangerous de Wissam Charaf ; la quête d’une ascension sociale, dans Chevalier noir. A Tale of Shemroon d'Emad Aleebrahim-Dehkordi ; le destin exceptionnel d’un immigré algérien en France, Méziane Azaïche, aujourd'hui directeur du Cabaret Sauvage, dans L’Olivier Sauvage de Kamel Azouz ; l’histoire et le souvenir d’une reine algérienne méconnue, dans La Dernière Reine d’Adila Bendimerad et Damien Ounouri ; l’homosexualité dans une société maghrébine qui nie le droit à la différence, dans Le Bleu du Caftan, de Maryam Touzani…
Bien sûr, les conflits et la situation politique dans les pays du Moyen-Orient sont très présents dans les thèmes d’inspiration des films de la sélection effectuée par Emma Raguin, la directrice artistique du festival. On évoquera Tales of the Purple House, d'Abbas Fahdel, Nezouh, de Soudade Kaadan ou encore Toxic Hope, de Salim Saab.
En partenariat avec le Festival Ciné-Palestine, on retrouvera deux fictions : Bir’em, de Camille Clavel, conte l'histoire d'une jeune palestinienne qui décide de réinvestir le village de son grand- père, détruit lors de la guerre de 1948 et depuis laissé à l'abandon ; Alam, de Firas Khoury, relate une histoire d'amour entre deux Palestiniens en Israël, sur fond de tensions politiques.
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Entre documentaires, fictions et reconstitutions historiques, le Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient recèle de belles découvertes pour le public francilien.
Programme et informations sur les lieux de projection ici
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