L'arrivée en juin 2022 de Yema avait été signalée sur Saphirnews.. Avec cette plateforme de streaming qui présente des films exclusivement issus du monde arabe, Juliette et Léa, les deux fondatrices, avaient l’ambition de « permettre aux cinéphiles francophones de partir à la découverte de cette diversité culturelle ». L'aventure aura été de courte durée.
Outre la présentation d’œuvres peu connues ou peu distribuées, Yema réunissait chaque mois des films sur un thème particulier et invitait une personnalité ou un spécialiste pour éclairer le sujet. L’écrivaine Leïla Slimani, la journaliste Rita Faridi, l’autrice-compositrice et chanteuse Aurélie Saada, l’acteur et réalisateur Hichem Yacoubi, le réalisateur Ismaël el Iraki ou encore l’acteur et réalisateur Azedine Kasri (Timoura) étaient venus parler de leurs films préférés. L’historien Benjamin Stora, le réalisateur Zak Kedzi (Chroniques Algériennes) ou encore la réalisatrice Sofia Djama (Les Bienheureux) s'étaient prêtés au jeu de l’interview pour les 60 ans de l’indépendance de l’Algérie.
Mais cela n’a pas suffi. Yema s’est développé, « mais pas assez pour aller plus loin » informe, dimanche 2 avril, les deux entrepreneuses dans un message d'adieu. « Alors que d’autres plateformes, pourtant portées par des géants, s’effacent, comment faire pour durer ? Pour être honnête, on ne sait pas. (...) Ce que l’on sait, c’est qu’il faut des moyens quasi-illimités. Aujourd’hui, ce n’est pas notre cas, nos ressources sont épuisées », déclarent-elles.
Yema s’arrêtera en juin prochain, un an pile après son lancement : la plateforme n’a pas gagné assez de visibilité pour s’en sortir et n’a pas trouvé l’aide financière nécessaire pour atteindre un nombre suffisant de cinéphiles inscrits, estiment les fondatrices, qui promettent néanmoins de revenir autrement, « sous une autre forme ».
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Mais cela n’a pas suffi. Yema s’est développé, « mais pas assez pour aller plus loin » informe, dimanche 2 avril, les deux entrepreneuses dans un message d'adieu. « Alors que d’autres plateformes, pourtant portées par des géants, s’effacent, comment faire pour durer ? Pour être honnête, on ne sait pas. (...) Ce que l’on sait, c’est qu’il faut des moyens quasi-illimités. Aujourd’hui, ce n’est pas notre cas, nos ressources sont épuisées », déclarent-elles.
Yema s’arrêtera en juin prochain, un an pile après son lancement : la plateforme n’a pas gagné assez de visibilité pour s’en sortir et n’a pas trouvé l’aide financière nécessaire pour atteindre un nombre suffisant de cinéphiles inscrits, estiment les fondatrices, qui promettent néanmoins de revenir autrement, « sous une autre forme ».
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