Avec l'exposition « Mosaïque » qui se tient du 4 au 27 février au Centrissime, l'organe chargé de promouvoir le tourisme dans la région du Centre, en Belgique, trois photographes livrent le fruit de leurs rencontres avec des Belges de culture musulmane en Wallonie et à Bruxelles. Une contribution au mieux vivre-ensemble.
L'exposition « Mosaïque », présentée depuis le 4 février au Centrissime, la Maison du tourisme du Pays du Centre, située à à La Louvière, en Wallonie, est le fruit de rencontres entre Viviane Stevens, Bénédicte Thomas et Véronique Vercheval, trois photographes membres du collectif De Vizu, et des Belges de confession et de culture musulmanes en Wallonie et à Bruxelles.
« A travers les images de vie quotidienne, de travail, de fêtes, de jeunes et de leurs aînés, de milieux de vie porteurs de cultures et de racines,…elles tentent de contribuer à une meilleure connaissance par le dialogue et l’image », explique-t-on. La série de clichés pris par les artistes viennent montrer le quotidien ordinaire mais riche d'une minorité loin d'être homogène. « Mosaïque » reflète ainsi la diversité des communautés musulmanes, loin des clichés dans lesquels ils sont trop souvent enfermés.
Dans cette optique, Maryam Benayad apporte son concours et fait parler les photographies en les accompagnant de textes dans lesquels elle livre ses réflexions sur cette partie de la population belge qu’elle connait bien. Grâce à son regard, la journaliste soulève des questions centrales et ouvre le regard des visiteurs.
Dans un contexte où l'islam et les musulmans figurent au cœur des débats, l'exposition est une réponse à leur invisibilisation dans les sphères médiatiques et leur stigmatisation au sein de la société belge. Elle offre aux jeunes héritiers de ces traditions et cultures musulmanes « une image valorisante et positive d'hommes et de femmes auxquels les jeunes Belges d'origine et de culture musulmane pourront s'identifier ». Via cette exposition, les photographes contribuent à leur manière à la construction d'un récit national inclusif et, par là, d’un véritable vivre-ensemble.
L'exposition, inaugurée en octobre 2020, est prolongée par l'édition d'un livre. Dans le cadre de « Mosaïque », un cycle de rencontres avec les photographes de l’exposition et l’activiste Hassan Jarfi, qui a perdu son fils victime d’un crime homophobe, est organisé jusqu'au 25 février. Il sera l'occasion, rapporte la RTBF, de présenter le projet « T'y crois? T'y crois pas? », qui a pour objectif de créer le dialogue interconvictionnel entre les communautés musulmanes, catholiques et protestantes de La Louvière, en Wallonie.
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