Il est des douleurs que les mots ne peuvent contenir. Celles qui se glissent dans le silence des nuits, dans les prières murmurées, les mains levées vers le ciel. C’est la douleur d’une femme qui rêve d’entendre un battement de cœur en elle, et qui, mois après mois, voit l’espoir s’éloigner comme une étoile qui pâlit à l’aube.
Elle sourit parfois, pour ne pas montrer sa fatigue. Elle félicite celles qui portent la vie, même quand son âme pleure en secret. Et dans la solitude de sa prosternation, elle dit doucement : « Ô Dieu, Toi qui donnes la vie, n’oublie pas celle qui T’attend. » Mais parfois, la réponse ne vient pas.
Les médecins cherchent, les proches consolent, les jours passent… Et rien n’explique ce mystère. Rien, sinon la volonté de Dieu, le Sage, le Connaisseur des cœurs. Car ce n’est pas un oubli, mais un choix divin. Dieu donne à chacun une épreuve taillée sur mesure, non pour le briser, mais pour le rapprocher de Lui.
La femme infertile traverse alors des mers d’émotions : la peur, la colère, la culpabilité, la tristesse… Puis, à force de larmes et de prières, elle découvre quelque chose de plus grand : le goût de la soumission, le parfum de la patience. Elle comprend que tout ne s’écrit pas sur cette terre. Certaines maternités sont célestes, invisibles.
Porter la vie n’est pas seulement enfanter : c’est aussi nourrir les âmes, guérir les cœurs, faire fleurir la bonté autour de soi. Et parfois, lorsque le cœur a accepté le décret de Dieu, quand l’âme s’est inclinée sans plainte, le miracle se produit : un souffle de vie vient, contre toute attente. Un don, arrivé au moment choisi par Celui qui ne se trompe jamais. Mais parfois, il ne vient pas. Et c’est alors que se révèle la plus belle foi. Celle d’une femme qui continue à aimer, à prier, à servir, à sourire, même sans enfant à porter.
Dieu ne mesure pas la valeur d’une femme au nombre de berceaux qu’elle remplit, mais à la pureté de son cœur, à la patience de son âme, à la lumière de sa foi. Et dans l’au-delà, lorsque toute douleur sera effacée, elle trouvera auprès de Dieu une récompense si immense que toutes ses larmes deviendront des perles de lumière.
« Peut-être détestez-vous une chose alors qu’elle est un bien pour vous. Dieu sait, et vous, vous ne savez pas. » (Coran, sourate Al-Baqara, verset 216) Alors, ma sœur, ne perds pas espoir. Si ton ventre reste vide, laisse ton cœur être plein, plein de foi, de douceur et de lumière. Dieu voit, Dieu entend, et Dieu n’oublie jamais ceux qui patientent pour Lui.
*****
Première parution sur le site de Participation et Spiritualité Musulmanes (PSM).
Lire aussi :
Les musulmans sans enfant : discutons-en !
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Porter la vie n’est pas seulement enfanter : c’est aussi nourrir les âmes, guérir les cœurs, faire fleurir la bonté autour de soi. Et parfois, lorsque le cœur a accepté le décret de Dieu, quand l’âme s’est inclinée sans plainte, le miracle se produit : un souffle de vie vient, contre toute attente. Un don, arrivé au moment choisi par Celui qui ne se trompe jamais. Mais parfois, il ne vient pas. Et c’est alors que se révèle la plus belle foi. Celle d’une femme qui continue à aimer, à prier, à servir, à sourire, même sans enfant à porter.
Dieu ne mesure pas la valeur d’une femme au nombre de berceaux qu’elle remplit, mais à la pureté de son cœur, à la patience de son âme, à la lumière de sa foi. Et dans l’au-delà, lorsque toute douleur sera effacée, elle trouvera auprès de Dieu une récompense si immense que toutes ses larmes deviendront des perles de lumière.
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