Afrique du Sud : l’attaque d’une mosquée près du Cap attribuée à un schizophrène

Par Lina Farelli, le 06/07/2018

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« L’homme souffrait de schizophrénie », a fait savoir l’unité d’enquête de la police de Hawks, jeudi 5 juillet, sur l’attaque d’une mosquée de Malmesbury, située au nord du Cap, qui a fait deux morts le 24 juin.

L’assaillant, Nur Arawal, un Somalien de 23 ans, venait d’être libéré d’un hôpital psychiatrique où il a été interné depuis 2013, a révélé la police. La piste d’un acte relevant extrémiste a été définitivement écartée.

« Nous n’avons pas pu le lier à une quelconque activité extrémiste ou radicale », a précisé le porte-parole de l’unité d’enquête de la police. Cependant, « les motifs de l’attaque n’ont pas encore été établis », mais ces conclusions devront exclure la piste d’un acte terroriste. « Il était musulman, il a vu une mosquée, il y est entré, mais nous ne savons pas ce qui a déclenché son passage à l’acte », a-t-il ajouté.

Nur Arawal était entré dans la mosquée et, armé d’un couteau, s’en était pris aux fidèles. Il en a tué deux et en a blessé deux autres. Il a ensuite été abattu par la police, non sans avoir tenté de s’attaquer aux policiers.

Ces faits se sont produits à peine un mois après une attaque similaire d’une mosquée à la périphérie de la ville portuaire de Durban. Trois assaillants armés de couteaux s’étaient introduits dans la mosquée après la prière du midi. Ils ont tué l'imam de la mosquée et ont blessé deux fidèles avant d’avoir jeté un cocktail Molotov à l’intérieur. Jusqu’à aujourd’hui, ces assaillants n’ont pas encore été retrouvés.

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