Aux Etats-Unis, une jeune femme de confession musulmane a décidé de porter plainte, lundi 6 juillet, contre la chaîne de magasins Target pour discrimination après avoir constaté, avec consternation, qu’une employée de Starbucks a inscrit « Isis », l’acronyme anflais de l’Etat islamique (dit Daesh), sur son gobelet en lieu et place de son prénom, Aishah.
L’incident a eu lieu le 1er juillet à Saint-Paul, dans le Minnesota. Voile sur la tête, la jeune femme de 19 ans, qui avait pourtant bien indiqué son prénom à la personne qui la servait, s’est déclarée humiliée, pour avoir été associée à une organisation terroriste, d’autant plus qu’elle déclare avoir répété son prénom à de multiples reprises.
L’incident a eu lieu le 1er juillet à Saint-Paul, dans le Minnesota. Voile sur la tête, la jeune femme de 19 ans, qui avait pourtant bien indiqué son prénom à la personne qui la servait, s’est déclarée humiliée, pour avoir été associée à une organisation terroriste, d’autant plus qu’elle déclare avoir répété son prénom à de multiples reprises.
« Isis » est « un mot qui salit la réputation des musulmans partout dans le monde », a-t-elle signifié lors d’une conférence de presse organisée aux côtés de responsables du Conseil des relations américano-islamiques (CAIR), dans le Minnesota, l’organisation musulmane de défense des droits civiques chargée de la représenter juridiquement.
Aishah s’est plainte sur le moment auprès du responsable de Starbucks mais celui-ci lui a indiqué qu'il s'agissait d'une simple « erreur ». Un bon de 25 dollars lui a été remis avant d’être poussée vers la porte de sortie par des agents de sécurité. N’ayant pas reçu d’excuses formelles, la jeune femme a décidé de porter l’affaire en justice.
« Nous avons enquêté sur l’affaire et nous pensons que ce n'était pas un acte délibéré mais une malencontreuse erreur qui aurait pu être évitée par une simple clarification », a fait savoir le porte-parole de Target auprès de CNN. « Nous prenons les mesures appropriées avec la membre de l'équipe, y compris une formation supplémentaire, pour s’assurer que cela ne se reproduise plus. »
Cette affaire n'est pas une première pour Starbucks. En 2019, à Philadelphie, un client appelé Aziz avait aussi vu l'inscription « Isis » sur ses gobelets. Starbucks avait alors plaidé « une regrettable erreur ».
Aishah s’est plainte sur le moment auprès du responsable de Starbucks mais celui-ci lui a indiqué qu'il s'agissait d'une simple « erreur ». Un bon de 25 dollars lui a été remis avant d’être poussée vers la porte de sortie par des agents de sécurité. N’ayant pas reçu d’excuses formelles, la jeune femme a décidé de porter l’affaire en justice.
« Nous avons enquêté sur l’affaire et nous pensons que ce n'était pas un acte délibéré mais une malencontreuse erreur qui aurait pu être évitée par une simple clarification », a fait savoir le porte-parole de Target auprès de CNN. « Nous prenons les mesures appropriées avec la membre de l'équipe, y compris une formation supplémentaire, pour s’assurer que cela ne se reproduise plus. »
Cette affaire n'est pas une première pour Starbucks. En 2019, à Philadelphie, un client appelé Aziz avait aussi vu l'inscription « Isis » sur ses gobelets. Starbucks avait alors plaidé « une regrettable erreur ».