Il faut mettre un stop à la persécution des femmes. C’est en ce sens que le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, a annoncé, jeudi 23 janvier, sa volonté de requérir la délivrance de mandats d'arrêt contre plusieurs dirigeants du régime taliban en Afghanistan. Ces derniers sont accusés de commettre depuis 2021 des crimes contre l’humanité du fait des multiples violations systématiques des droits fondamentaux des filles et femmes en cours dans le pays. musulmanes-un-combat-essentiel-au-coeur-d-un-sommet-au-Pakistan_a30568.html
« Il existe des motifs raisonnables permettant de croire que la responsabilité pénale du leader suprême des Talibans, Hibatullah Akhundzada, et du président de la Cour suprême de "l'émirat islamique d'Afghanistan", Abdul Hakim Haqqani, est engagée pour le crime contre l'humanité de persécution liée au genre », a fait savoir Karim Khan dans un communiqué.
Le procureur déplore « des persécutions abjectes et répétées sans précédent de la part des Talibans » contre les femmes ainsi que les membres de la communauté LGBTQI+. « Notre démarche consiste à dire que le statu quo qui prévaut pour les femmes et les filles en Afghanistan est inacceptable », a-t-il ajouté.
Les juges de la CPI vont désormais devoir examiner la demande du procureur avant de décider d'émettre ou non des mandats d'arrêt, ce qui pourrait prendre des semaines, voire des mois.
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Le procureur déplore « des persécutions abjectes et répétées sans précédent de la part des Talibans » contre les femmes ainsi que les membres de la communauté LGBTQI+. « Notre démarche consiste à dire que le statu quo qui prévaut pour les femmes et les filles en Afghanistan est inacceptable », a-t-il ajouté.
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