Commentaires
Abdoulaye
le 05/01/2021 à 12:04
@ François.
La laïcité est une exception française. Allez dire à Angela Merkel et à son parti chrétien democrate que la conduite d'un état et la religion sont incompatibles...
Les anglais qui ne connaissent pas la laïcité sont dix fois plus tolérants que les Français...
francois.carmignola@gmx.com
le 26/12/2020 à 16:49
@abdoulaye
La discussion sur la laïcité achoppe sur un problème de reconnaissance. Celle de l'impossibilité définitive pour les religions de conduire les affaires de l'Etat ou de régir la morale publique, la pratique religieuse ne pouvant être que locale à des groupes humains et strictement soumise à des lois qui ont complètement cessé de s'en inspirer, pratiquement et symboliquement.
Vous n'êtes pas sans savoir que certains musulmans français ne s'accordent avec ces principes que pour ceux d'entre eux qui leur donnent le droit de pratiquer librement leur religion. Et que donc, oui, il existe une tension entre laïcité et islam, solvable au demeurant, mais dans la reconnaissance décrite, qui n'est encore, vous le savez bien, pas du gout de tout le monde...
francois.carmignola@gmx.com
le 26/12/2020 à 16:37
@101 Nous ne sommes décidément d'accord sur rien.
Même si le radicalisme est un extrémisme, il y a dans "radical" quelque chose de supplémentaire, qui est une référence à l'origine (le mot apparait en référence à la révolution française, chez les républicains de 1840).
L'islamisme "radical" est ouvertement salafiste et fait référence aux origines de l'islam, quand tout était bien mieux, et aussi plus guerrier.
francois.carmignola@gmx.com
le 26/12/2020 à 16:31
@101, Non, désolé, Proust, c'est se coucher, qu'il faisait de bonne heure...
Premier Janvier
le 25/12/2020 à 01:03
Le mot extrême est plus pertinent que celui de radical.
Le mot radical signifie racine.
Le mot extrême un bord.
Etre extrémiste et être radical sont différents.
Radical dit une nature. Un fondement.
Extrême quant à lui signifie dit une position. Une situation. Un choix.
Si l'on dit radical, on dit je la reconnaît. C'est elle. Oui c'est bien elle. Elle est la vraie religion.
Premier Janvier
le 22/12/2020 à 02:41
Je dis moi aussi des mots mainstream pour me faire comprendre.
Pas celui-là, mais comme tout le monde j'en dis aussi hélas.
Voilà. C'est peu près ce que j'ai voulu dire.
Très souvent on ne parle pas tant des choses elles mêmes mais de soi. A savoir des moyens que l'on a de dire les choses.
Premier Janvier
le 22/12/2020 à 01:52
Les sociétés européennes. Kézako!
Définition. Allez zou François. Lol.
Premier Janvier
le 22/12/2020 à 01:48
Je vous ai répondu en ayant lu que les deux premières lignes François.
L'introduction en principe introduit.
Sauf chez vous.
Je parle du Roquefort, puis je me mais à parler du Camembert.
A chaque fois vous faites le coup.
Moi aussi je sais faire des analyses avec mes ingrédients à moi. Lol.
Premier Janvier
le 22/12/2020 à 01:38
Vous dîtes comme moi mais autrement François.
Qu'il puisse être ajouté l'adjectif radical ou extrême ou même extraordinaire viserait toujours à en dire une racine islamique.
C'est là ou le terme est pour le coup irrationnel.
Un antinomisme intrinsèquement liée à quelque chose est une impossibilité.
Et pourtant c'est ce que ce terme signifie. Viser à dire d'une impossibilité qu'elle est un fait.
Ce qui fait se poser la question de savoir qui des dits islam istes ou des anti lesquels sont les plus dingues.
Premier Janvier
le 21/12/2020 à 21:18
"Longtemps, je me suis levé de bonne heure" Marcel Proust.
Il faut rendre à César...
Abdoulaye
le 19/12/2020 à 18:47
L'observatoire de la laïcité défend cette belle idée contre ceux qui veulent l' instrumentaliser pour en faire un outil anti religions.
C'est bien dommage.
Mais résisteront-ils longtemps aux Valls, Schiappa, Darmanin, et à tous les Charlie hebdesques ?
Rien n'est moins sûr...
En attendant, ceux qui s'intéressent vraiment à la laïcité devraient aller lire leurs textes, leurs fiches pratiques et aussi tous les efforts de formation qui ont été faits grâce à l'Observatoire.
En tous cas : bravo à eux pour leur action de grande qualité, ce qui est méritoire dans le monde de l'anecdote et du rabachage d'idées préconçues que nous impose les atheistes radicaux ennemis de la liberté.
francois.carmignola@gmx.com
le 19/12/2020 à 17:45
Longtemps, je me suis levé de bonne heure...
Premier Janvier
le 19/12/2020 à 10:18
Déjà debout un week end!
Mais vous ne vous dégerdondez donc jamais François.
Ou bien alors comme moi vous n'avez pas encore dormi.
francois.carmignola@gmx.com
le 19/12/2020 à 08:32
Le mot "islamisme" fut longtemps utilisé comme "religion des musulmans", mais ne l'est plus aujourd'hui.
On parle ici d'islamisme "radical", pour désigner la variante de l'islam obsédée de décapitations et autre violences.
On ne parle pas ici, et c'est ce qu'on reproche à l'observatoire la laïcité, de l'islam "politique", c’est-à-dire la variante de l'islam qui souhaite imposer aux minorités "visiblement d'origine musulmane" une pratique sectaire, ritualiste et fasciste de l'islam.
Cet islam politique fait de l'entrisme dans les sociétés européennes, et se trouve dénoncé explicitement comme tel par bien des gens dont une commission du Sénat, qui y travailla 9 mois.
Il ne semble pas intéresser ni Nicolas Cadène, ni Jean Louis Bianco, apparemment juste mobilisés en faveur d'un mystérieux ''apaisement".
Premier Janvier
le 19/12/2020 à 07:50
Contre l'islam isme l'appel à garder son sang froid''.
Pour un rapport de force équilibré, la radicalité ne peut qu'appeler à la radicalité.
Le but de ce dit isme n'est pas celui de faire changer l'ordre établi mais
celui de le faire se saborder lui même.
Premier Janvier
le 19/12/2020 à 07:21
J'invente un terme. Là à l'instant. Le débilisme.
New idéologie.
Pour quelle se mette à exister, il faut quelle soit reprise, quelle fasse des petits.
Par n'importe qui. Mais il faut qu'elle soit reconnue.
C'est elle. Oui c'est bien elle.
Avec des paramètres cousins du débilisme, le défaillant..
Ici. Islam isme. Avec des critères qui soient donc islamiques bien sur.
Premier Janvier
le 19/12/2020 à 06:48
Islam isme.
Ma confession est une confession qui n'est pas ma confession mais qui est ma confession.
Hein! Kéke vous disez! Lol.
Premier Janvier
le 19/12/2020 à 04:34
Repeat after me. Islam isme.
Mais vous n'étiez pas un site islamique vous!
Si. Mais islam truc on ne mange pas de ce pain là.
Nous sommes islamo républicains nous monsieur.
Premier Janvier
le 19/12/2020 à 04:20
Le terme islam isme vise à dire le contraire de ce qu'il est sensé dire.
Faire d'actions meurtrières et imprévisibles une origine, une racine, un fondement.
Des crimes intrinsèquement liés à l'anté diluvien c'est incriminer l'Histoire, ici celle de l'islam.
Le terme islam isme est un terme raciste. Puisqu'il vise à désigner non pas des personnes mais une culture, une confession. Son Histoire elle même.
Premier Janvier
le 19/12/2020 à 04:06
Pas islam isme. Terrorisme andouilles.
Le terme islam isme est un terme occidental mis non pas pour dire une idéologie, une politique mais pour dire une identité.
Contre l'islamisme radical, l'Observatoire de la laïcité appelle à « garder son sang-froid »
Par Myriam Attaf le 18/12/2020
L'Observatoire de la laïcité a présenté, jeudi 17 décembre, ce qui pourrait être son dernier rapport annuel après sept années d'existence. L'instance y fait le bilan de ses actions menées sur l'année et soumet ses recommandations.
« L’Observatoire de la laïcité n’a de cesse de le rappeler depuis sept ans : dans le débat public, il faut sur la question laïque savoir rester objectif, garder la tête froide et ne pas céder à la surenchère. » Alors que l'instance indépendante rattachée aux services du Premier ministre voit son avenir menacé, l'appel à aborder les débats autour la laïcité avec responsabilité est martelé avec force dans son bilan annuel publié jeudi 17 décembre.
« Le contexte des attentats islamistes n’est pas derrière nous », indique l'ODL, en référence à l’assassinat de Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine et à l'attentat de Nice, des drames qui « nous ont convaincu de la nécessité de "faire bloc" contre l’islamisme radical ». « Dans ce contexte, pour lutter contre l’adversaire, nous sommes intimement persuadés de la nécessité de garder notre sang-froid », fait part l'instance.
L’ODL a de nouveau salué la reprise de plusieurs de ses avis dans le cadre de son projet de loi « réconfortant les principes républicains » bien que celui-ci suscite « plusieurs points de vigilance ».
« Le contexte des attentats islamistes n’est pas derrière nous », indique l'ODL, en référence à l’assassinat de Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine et à l'attentat de Nice, des drames qui « nous ont convaincu de la nécessité de "faire bloc" contre l’islamisme radical ». « Dans ce contexte, pour lutter contre l’adversaire, nous sommes intimement persuadés de la nécessité de garder notre sang-froid », fait part l'instance.
L’ODL a de nouveau salué la reprise de plusieurs de ses avis dans le cadre de son projet de loi « réconfortant les principes républicains » bien que celui-ci suscite « plusieurs points de vigilance ».
Vingt pistes d'actions égrenées
Alors que l'aspect social manque cruellement dans le projet de loi dit contre le séparatisme, l'ODL appelle à renforcer tant la mixité sociale que scolaire. « L’insuffisante mixité sociale peut conduire à la constitution de communautés relativement homogènes, porteuses du risque de pressions sociales, notamment religieuses, mettant ainsi à mal la cohésion sociale et le principe de laïcité lui-même (non-respect de la liberté de conscience, pratiques religieuses portant atteinte à l’ordre public, contraintes pour pratiquer un culte, etc.) », lit-on dans le rapport.
L'instance préconise, par ailleurs, de renforcer du statut des aumôniers, souvent précaire, dans les hôpitaux et les prisons, et de « recruter davantage d’aumôniers musulmans à temps plein (et moins à temps partiel), en particulier en milieu carcéral, pour apporter un soutien spirituel personnel aux détenus qui le demandent, face à l’influence de mouvements extrémistes ».
La nécessité d'une meilleure formation des élus, des fonctionnaires ou encore des enseignants en matière de laïcité est un point-clé régulièrement mise en avant par l'ODL. Le 7e rapport annuel n'y déroge pas. Il est aussi souhaité d'« assurer l’effectivité de l’enseignement moral et civique (de façon dédiée), et de l’enseignement laïque des faits religieux (de façon transdisciplinaire) », l'ODL ayant constaté que « la pédagogie de cet enseignement n’est pas toujours assurée à l’occasion de la formation initiale des professeurs ».
L'ODL appelle enfin à « ne pas occulter le passé colonial et prendre en compte toutes les cultures présentes sur le territoire de la République dans leur contribution à l’affirmation de la citoyenneté commune ».
L'instance préconise, par ailleurs, de renforcer du statut des aumôniers, souvent précaire, dans les hôpitaux et les prisons, et de « recruter davantage d’aumôniers musulmans à temps plein (et moins à temps partiel), en particulier en milieu carcéral, pour apporter un soutien spirituel personnel aux détenus qui le demandent, face à l’influence de mouvements extrémistes ».
La nécessité d'une meilleure formation des élus, des fonctionnaires ou encore des enseignants en matière de laïcité est un point-clé régulièrement mise en avant par l'ODL. Le 7e rapport annuel n'y déroge pas. Il est aussi souhaité d'« assurer l’effectivité de l’enseignement moral et civique (de façon dédiée), et de l’enseignement laïque des faits religieux (de façon transdisciplinaire) », l'ODL ayant constaté que « la pédagogie de cet enseignement n’est pas toujours assurée à l’occasion de la formation initiale des professeurs ».
L'ODL appelle enfin à « ne pas occulter le passé colonial et prendre en compte toutes les cultures présentes sur le territoire de la République dans leur contribution à l’affirmation de la citoyenneté commune ».
L'avenir de l'Observatoire menacé
« Le principe de laïcité constitue un remarquable outil d’émancipation et de rassemblement dans la République. Alors que, comme l’a démontré l’étude de l’Observatoire de la laïcité sur l’expression et la visibilité religieuses aujourd’hui en France, se constate une certaine polarisation de la société française, (...) plusieurs actions publiques doivent être menées pour renforcer la cohésion nationale », appuie l'institution. « La polarisation de la société française actuelle sur le sujet de l’expression et de la visibilité des religions et des convictions, accentue la nécessité d’un débat serein. »
Face à l'apaisement prôné par l'ODL, ses détracteurs font feu de tout bois, la jugeant « laxiste ». En réponse, le gouvernement travaille aujourd'hui à redéfinir les contours d'une instance aujourd'hui portée à bout de bras par son président Jean-Louis Bianco et son rapporteur général Nicolas Cadène avec, disent-ils, un budget « extrêmement modeste » de 59 000 euros « pour une activité en constante augmentation ».
« Le Premier ministre m'a demandé de lui faire des propositions d'évolution sur le portage de la laïcité dans l'appareil d'État. Je lui ai fait des propositions pour faire évoluer l'Observatoire de la laïcité, pour renforcer le rôle d'une structure, qui ne serait pas forcément un observatoire, mais une structure qui porterait la parole de l'État », a déclaré Marlène Schiappa, la ministre déléguée à la Citoyenneté, dans une interview accordée à Radio J dimanche 13 décembre. « Comme l’a rappelé Mme la ministre, la décision sur l’avenir de l’Observatoire de la laïcité après le 2 avril (fin initiale de son mandat) appartient au Premier ministre », a sobrement répondu l'ODL sur Twitter.
« Dans ce contexte qui persiste, fait à la fois d’inquiétude, d’émotion mais aussi de confusions entre ce qui relève de la laïcité et ce qui relève d’autres champs, dont le radicalisme violent et le terrorisme, il est plus indispensable que jamais de dresser l’état des lieux de la laïcité avec une grande rigueur d’analyse », fait part l'institution, qui refuse de « céder au "culte de l’anecdote" ». « Il s’agit de continuer d’aider à l’application ferme et sereine des principes qui fondent la laïcité, de rappeler inlassablement le cadre légal permettant de sanctionner tout agissement qui, sans concerner directement la laïcité, s’oppose aux exigences minimales de la vie en société, et enfin, de faire œuvre de pédagogie. »
Lire aussi :
En finir avec les idées fausses sur la laïcité, par Nicolas Cadène
Face à l'ambiance de « chasse aux sorcières », l’Observatoire de la laïcité contre-attaque
Séparatismes : l'Observatoire de la laïcité (r)appelle médias et politiques à leurs responsabilités
Face à l'apaisement prôné par l'ODL, ses détracteurs font feu de tout bois, la jugeant « laxiste ». En réponse, le gouvernement travaille aujourd'hui à redéfinir les contours d'une instance aujourd'hui portée à bout de bras par son président Jean-Louis Bianco et son rapporteur général Nicolas Cadène avec, disent-ils, un budget « extrêmement modeste » de 59 000 euros « pour une activité en constante augmentation ».
« Le Premier ministre m'a demandé de lui faire des propositions d'évolution sur le portage de la laïcité dans l'appareil d'État. Je lui ai fait des propositions pour faire évoluer l'Observatoire de la laïcité, pour renforcer le rôle d'une structure, qui ne serait pas forcément un observatoire, mais une structure qui porterait la parole de l'État », a déclaré Marlène Schiappa, la ministre déléguée à la Citoyenneté, dans une interview accordée à Radio J dimanche 13 décembre. « Comme l’a rappelé Mme la ministre, la décision sur l’avenir de l’Observatoire de la laïcité après le 2 avril (fin initiale de son mandat) appartient au Premier ministre », a sobrement répondu l'ODL sur Twitter.
« Dans ce contexte qui persiste, fait à la fois d’inquiétude, d’émotion mais aussi de confusions entre ce qui relève de la laïcité et ce qui relève d’autres champs, dont le radicalisme violent et le terrorisme, il est plus indispensable que jamais de dresser l’état des lieux de la laïcité avec une grande rigueur d’analyse », fait part l'institution, qui refuse de « céder au "culte de l’anecdote" ». « Il s’agit de continuer d’aider à l’application ferme et sereine des principes qui fondent la laïcité, de rappeler inlassablement le cadre légal permettant de sanctionner tout agissement qui, sans concerner directement la laïcité, s’oppose aux exigences minimales de la vie en société, et enfin, de faire œuvre de pédagogie. »
Lire aussi :
En finir avec les idées fausses sur la laïcité, par Nicolas Cadène
Face à l'ambiance de « chasse aux sorcières », l’Observatoire de la laïcité contre-attaque
Séparatismes : l'Observatoire de la laïcité (r)appelle médias et politiques à leurs responsabilités