
Meurtre d’Aboubakar Cissé : le suspect souffrait d’une abolition du discernement selon un psychiatre
La responsabilité pénale d’Olivier Hadzovic dans le meurtre d’Aboubakar Cissé, perpétré fin avril dans la mosquée de La Grand-Combe (Gard), est actuellement en question. Selon les conclusions d’une expertise menée par un médecin psychiatre, le principal suspect, Olivier Hadzovic, souffrait d’une abolition du discernement au moment de son crime. « Il était atteint, au moment des faits, d’un trouble psychotique ayant aboli son discernement et le contrôle de ses actes », a indiqué l’expert dans son rapport consulté par Le Parisien. « Il n’a pas agi sous l’effet d’une contrainte extérieure, mais sous l’influence de ses hallucinations », a ajouté celui qui l’a examiné le 11 juin à la maison d’arrêt de Perpignan, où il a été brièvement incarcéré après sa mise en examen avant d’être interné en psychiatrie le 20 juin dernier à Thuis (Pyrénées-Orientales). Son passage à l’acte s’inscrit « dans le cadre d’une évolution…