Adieu saint père François, le sens de la fraternité universelle chevillé au cœur
Le souverain pontife François, paix à son âme, avait gagné la sympathie de beaucoup de croyants et d’humanistes, chrétiens bien sûr, mais aussi des musulmans. Une grande figure spirituelle nous quitte. Nous garderons de lui un souvenir fort. Nous avions besoin d’une vision politique sage. Le fait que le pape se soit fait appeler François, en référence au saint mystique, moine d’Assise, qui a dialogué en 1219 en toute amitié avec le sultan Malik Al-Kamil en Égypte et respecté l’islam, était un signe d’espérance. Sept ans après ma rencontre avec Benoît XVI, le pape François m’a reçu le 20 mars 2013, au Vatican, dans la salle d’audience. Un privilège apprécié par ceux qui œuvrent pour le dialogue interreligieux et le rapprochement entre les peuples. Le dialogue, m’a-t-il dit, est indispensable pour sauver le vivre ensemble.