La responsabilité pénale d’Olivier Hadzovic dans le meurtre d’Aboubakar Cissé, perpétré fin avril dans la mosquée de La Grand-Combe (Gard), est actuellement en question. Selon les conclusions d’une expertise menée par un médecin psychiatre, le principal suspect, Olivier Hadzovic, souffrait d’une abolition du discernement au moment de son crime.
« Il était atteint, au moment des faits, d’un trouble psychotique ayant aboli son discernement et le contrôle de ses actes », a indiqué l’expert dans son rapport consulté par Le Parisien. « Il n’a pas agi sous l’effet d’une contrainte extérieure, mais sous l’influence de ses hallucinations », a ajouté celui qui l’a examiné le 11 juin à la maison d’arrêt de Perpignan, où il a été brièvement incarcéré après sa mise en examen avant d’être interné en psychiatrie le 20 juin dernier à Thuis (Pyrénées-Orientales). Son passage à l’acte s’inscrit « dans le cadre d’une évolution délirante ancienne, non traitée, sur fond de carences éducatives et affectives majeures ».
Les avocats du suspect, Mes Adrien Gabeaud et Anna-Maria Sollacaro, se sont félicités des conclusions rendues par le médecin : « Nous disons depuis le premier jour qu’il y a une dimension psychiatrique évidente dans ce dossier. Les conclusions du psychiatre ne constituent donc pas une surprise mais une confirmation de ce que nous voyons. Nous nous réjouissons aussi que cette affaire soit guidée par le droit et non par la polémique. »
Agé de 20 ans, Olivier Hadzovic, qui attribue l'ensemble des faits commis à l'influence de « voix », pourrait donc n’être jamais jugé devant une cour d’assises. Sa famille du jeune Malien, qui pourrait demander une contre-expertise, réclame toujours la saisine du parquet antiterroriste dans cette affaire, estimant qu’il s’agit d’un crime à caractère islamophobe doublé d’une volonté de semer la terreur.
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« Il était atteint, au moment des faits, d’un trouble psychotique ayant aboli son discernement et le contrôle de ses actes », a indiqué l’expert dans son rapport consulté par Le Parisien. « Il n’a pas agi sous l’effet d’une contrainte extérieure, mais sous l’influence de ses hallucinations », a ajouté celui qui l’a examiné le 11 juin à la maison d’arrêt de Perpignan, où il a été brièvement incarcéré après sa mise en examen avant d’être interné en psychiatrie le 20 juin dernier à Thuis (Pyrénées-Orientales). Son passage à l’acte s’inscrit « dans le cadre d’une évolution délirante ancienne, non traitée, sur fond de carences éducatives et affectives majeures ».
Les avocats du suspect, Mes Adrien Gabeaud et Anna-Maria Sollacaro, se sont félicités des conclusions rendues par le médecin : « Nous disons depuis le premier jour qu’il y a une dimension psychiatrique évidente dans ce dossier. Les conclusions du psychiatre ne constituent donc pas une surprise mais une confirmation de ce que nous voyons. Nous nous réjouissons aussi que cette affaire soit guidée par le droit et non par la polémique. »
Agé de 20 ans, Olivier Hadzovic, qui attribue l'ensemble des faits commis à l'influence de « voix », pourrait donc n’être jamais jugé devant une cour d’assises. Sa famille du jeune Malien, qui pourrait demander une contre-expertise, réclame toujours la saisine du parquet antiterroriste dans cette affaire, estimant qu’il s’agit d’un crime à caractère islamophobe doublé d’une volonté de semer la terreur.
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