Huit ans après la terrible répression qui s’est abattue sur les Rohingyas en Birmanie, le secrétaire général des Nations Unis mise sur une conférence internationale fin septembre afin de mobiliser le monde sur l’urgence de trouver des solutions durables en faveur de la minorité musulmane persécutée.
A quand la fin de « la misère persistante » pour la minorité rohingya du Myanmar, aussi appelée Birmanie ? A l’occasion du huitième anniversaire de la répression contre cette communauté qui a contraint plus d’un million de ses membres à se réfugier au Bangladesh, les Nations unies, par la voix de son secrétaire général António Guterres, a réitéré son appel en faveur de la protection de tous les civils, « conformément aux obligations découlant du droit international, notamment le droit international des droits de l’Homme, le droit international humanitaire et le droit international des réfugiés ».
Encore aujourd’hui, « les Rohingyas à l’intérieur et à l’extérieur du Myanmar sont confrontés à une nouvelle détérioration de leur situation déjà désastreuse », a-t-il signalé le 22 août. La poursuite de la violence continue de forcer d’autres Rohingyas à fuir, « notamment vers le Bangladesh, qui accueille déjà généreusement plus de 1,1 million de réfugiés du Myanmar » depuis 2017. Mais « des informations faisant état de refoulements, d’expulsions et de déportations dans toute la région suscitent de vives inquiétudes quant à de potentielles violations du principe de non-refoulement et au rétrécissement de l’espace d’asile. De plus, les coupes budgétaires restreignent considérablement l’éducation, l’aide alimentaire, les soins de santé, les moyens de subsistance et les services de protection ».
Le secrétaire général, qui s’est déjà rendu au Bangladesh plus tôt cette année pour faire valoir sa vive préoccupation face à cette crise persistante, appelle désormais de ses vœux pour que la conférence de haut niveau sur les Rohingyas et les autres minorités, qui se tiendra le 30 septembre à New York, à la demande de l’Assemblée générale, attire « l’attention de la communauté internationale sur l’urgence de trouver des solutions durables ».
Encore aujourd’hui, « les Rohingyas à l’intérieur et à l’extérieur du Myanmar sont confrontés à une nouvelle détérioration de leur situation déjà désastreuse », a-t-il signalé le 22 août. La poursuite de la violence continue de forcer d’autres Rohingyas à fuir, « notamment vers le Bangladesh, qui accueille déjà généreusement plus de 1,1 million de réfugiés du Myanmar » depuis 2017. Mais « des informations faisant état de refoulements, d’expulsions et de déportations dans toute la région suscitent de vives inquiétudes quant à de potentielles violations du principe de non-refoulement et au rétrécissement de l’espace d’asile. De plus, les coupes budgétaires restreignent considérablement l’éducation, l’aide alimentaire, les soins de santé, les moyens de subsistance et les services de protection ».
Le secrétaire général, qui s’est déjà rendu au Bangladesh plus tôt cette année pour faire valoir sa vive préoccupation face à cette crise persistante, appelle désormais de ses vœux pour que la conférence de haut niveau sur les Rohingyas et les autres minorités, qui se tiendra le 30 septembre à New York, à la demande de l’Assemblée générale, attire « l’attention de la communauté internationale sur l’urgence de trouver des solutions durables ».
Un soutien actif nécessaire contre l'impunité
« Mettre fin à l'impunité et garantir les droits des Rohingyas à la sécurité, à la citoyenneté et à l'égalité sont essentiels pour briser le cycle de la violence », a fait savoir, vendredi 25 août depuis Genève, Jeremy Laurence, porte-parole du Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme.
« Dans un contexte de crise financière mondiale, les Rohingyas endurent des conditions désastreuses. Nous implorons la communauté internationale d'intensifier son soutien aux Rohingyas en augmentant le financement humanitaire pour garantir l'accès aux besoins de base et aux services essentiels, et de soutenir résolument les processus de responsabilité internationale. »
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La détresse des Rohingyas perdure, la communauté internationale appelée à se mobiliser d'urgence
Etats-Unis : les persécutions envers les Rohingyas reconnues comme un génocideurlblank:https://www.saphirnews.com/Etats-Unis-les-persecutions-envers-les-Rohingyas-reconnues-comme-un-genocide_a28714.html
[Olivier Wang-Genh : Les massacres de Rohingyas « ne sont pas liés à une guerre de religion islamo-bouddhiste »
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