L’athlète français Muhammad Abdallah Kounta, qui a participé aux Jeux olympiques de Paris 2024, a été suspendu, mercredi 14 août, par la Fédération française d’athlétisme pour des tweets visant principalement Israël. Les messages avaient été publiés ou relayés entre 2021 et août 2024. Parmi les tweets épinglés : « Qu'Allah accorde le degré de l'enfer le plus horrible aux sionistes » ou encore « Ne prenez pas comme alliés les Juifs et les Chrétiens ».
La ministre des Sports démissionnaire, Amélie Oudéa-Castera, a salué cette décision en jugeant que les messages de l’athlète étaient « aussi choquants qu'inadmissibles ». « Le président de la FFA m’a confirmé avoir suspendu l’athlète, saisi le Procureur de la République ainsi que la Commission de discipline de la Fédération », a-t-elle fait savoir.
Face à la polémique, Muhammad Abdallah Kounta a effacé les messages polémiques et a publié un message d’excuses en se présentant comme « Français, musulman et fier ». « Des personnes se sont amusées à fouiller dans mes tweets et à sortir certains de mes propos de leur contexte, en me créant une réputation d’anti-Blanc, d’anti-France, d’antisémite, et j’en passe », a-t-il dénoncé sur ses réseaux sociaux, avant de d'excuser « sincèrement si des personnes se sont senties offensées ».
« Je suis contre les génocides et toute forme de racisme ou d’injustice, et je pense ne pas avoir besoin de prouver à quel point j’aime mon pays. Les personnes présentes au Stade de France pourront en témoigner », a-t-il ajouté.
Sans faire mention du cas Kounta, la FFA a rappelé dans un message « à l’ensemble des athlètes de l’équipe de France que l’expression de leurs opinions personnelles ne doit en aucun cas mettre en péril l’unité de l’athlétisme français et de l’équipe de France, et doit respecter les valeurs républicaines ».
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La ministre des Sports démissionnaire, Amélie Oudéa-Castera, a salué cette décision en jugeant que les messages de l’athlète étaient « aussi choquants qu'inadmissibles ». « Le président de la FFA m’a confirmé avoir suspendu l’athlète, saisi le Procureur de la République ainsi que la Commission de discipline de la Fédération », a-t-elle fait savoir.
Face à la polémique, Muhammad Abdallah Kounta a effacé les messages polémiques et a publié un message d’excuses en se présentant comme « Français, musulman et fier ». « Des personnes se sont amusées à fouiller dans mes tweets et à sortir certains de mes propos de leur contexte, en me créant une réputation d’anti-Blanc, d’anti-France, d’antisémite, et j’en passe », a-t-il dénoncé sur ses réseaux sociaux, avant de d'excuser « sincèrement si des personnes se sont senties offensées ».
« Je suis contre les génocides et toute forme de racisme ou d’injustice, et je pense ne pas avoir besoin de prouver à quel point j’aime mon pays. Les personnes présentes au Stade de France pourront en témoigner », a-t-il ajouté.
Sans faire mention du cas Kounta, la FFA a rappelé dans un message « à l’ensemble des athlètes de l’équipe de France que l’expression de leurs opinions personnelles ne doit en aucun cas mettre en péril l’unité de l’athlétisme français et de l’équipe de France, et doit respecter les valeurs républicaines ».
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