Marseille : un député propose une solution contre la fermeture de la mosquée des Bleuets

Par Lina Farelli, le 23/08/2024

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Alors que la mosquée des Bleuets, à Marseille, est menacée d'une fermeture administrative, Sébastien Delogu a demandé, jeudi 22 août, la nomination d'un imam d'intérim afin de permettre aux fidèles de continuer à prier dans le lieu de culte musulman.

Pour le député LFI des Bouches-du-Rhône qui s'est exprimé sur BFM TV, les autorités infligent aux musulmans de Marseille « une punition qui est collective ».

« Quand un prêtre est visé par la justice pour pédophilie…on ne ferme pas l’église. On appelle l’archevêque, l’archevêque amène un autre prêtre et l’autre prêtre est écarté », a-t-il ajouté, faisant là une remarque similaire à celle du CDCM des Bouches-du-Rhône pour dénoncer la fermeture de la mosquée.

« S'il (l'imam) a fauté et qu'il prône un islamisme radical, il doit partir, mais il faut penser aux citoyens et citoyennes qui fréquentent ce lieu de culte », a exprimé l'élu, proposant la désignation, par l'association des Bleuets ou bien par le Conseil départemental du culte musulman (CDCM) d'un « imam d'intérim le temps que la justice fasse son travail ».

Le préfet de police des Bouches-du-Rhône, qui a été saisi par Sébastien Delogu, a réfuté pour sa part l'idée d'infliger une quelconque « punition collective » et qu'il n'y a aucune « aucune difficulté avec les fidèles qui veulent prier ». Néanmoins, la mosquée fermera ses portes si les arguments soumis par la mosquée dans les prochains jours pour empêcher la fermeture sont insuffisants aux yeux de la préfecture.

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