Dans la cité-Etat de Singapour, un jeune homme accusé d’avoir planifié un attentat contre une mosquée a été arrêté puis placé en détention depuis le mois de décembre 2024, ont fait savoir les autorités lundi 10 février. A peine âgé de 18 ans, l’individu, identifié comme Nick Lee Xing Qiu, a voulu reproduire les terribles attaques commises en mars 2019 à Christchurch, en Nouvelle-Zélande,. L’attentat perpétré par un suprémaciste blanc avait provoqué la mort de 51 personnes dans deux mosquées.
Le Département de sécurité intérieure (ISD) a affirmé qu’il entendait conduire une attaque du même style que celle de l'Australien Brenton Tarrant « en utilisant des armes artisanales, des couteaux et des cocktails molotov », le tout filmé et diffusé en direct sur les réseaux sociaux.
Nick Lee « a commencé à développer une antipathie envers les musulmans en 2023 » après avoir été exposé à de la propagande islamophobe d’extrême droite sur les réseaux sociaux. Il a recherché la vidéo des attaques de Christchurch et l’a regardée à de très nombreuses reprises, a déclaré le service de renseignement. « Il idolâtrait Tarrant », au point de « jouer le rôle de Tarrant dans un jeu de simulation violent en ligne » reproduisant l'attaque contre la mosquée Al-Noor.
Le suspect « s’identifiait comme un "suprémaciste est-asiatique", croyant en la supériorité des ethnies chinoise, coréenne et japonaise », après avoir découvert ces idées en ligne, ont ajouté les autorités. Convaincu par la théorie complotiste et raciste du grand remplacement, il pensait qu’une action violente devait être menée « pour empêcher la majorité chinoise de Singapour d’être supplantée par une population malaise qu’il percevait en croissance rapide ». Cette dernière, majoritairement musulmane, représente environ 14 % de la population, très loin derrière l'ethnie chinoise (75 %). Mais il voulait créer une « guerre des races » et incité d'autres personnes professant la même haine des Malais et des musulmans à s'y engager.
Les projets criminels de Nick Lee, qui visaient également ses voisins musulmans, étaient « ambitieux » mais il n’avait « aucun calendrier pour les mettre à exécution », selon l’ISD, qui a tenu à rassurer les habitants sur l’absence de menace imminente pour Singapour.
Lire aussi :
L'auteur des attentats de Christchurch condamné à la perpétuité
Richard McKinney, un vétéran passé de potentiel terroriste islamophobe à converti à l'islam
Le Département de sécurité intérieure (ISD) a affirmé qu’il entendait conduire une attaque du même style que celle de l'Australien Brenton Tarrant « en utilisant des armes artisanales, des couteaux et des cocktails molotov », le tout filmé et diffusé en direct sur les réseaux sociaux.
Nick Lee « a commencé à développer une antipathie envers les musulmans en 2023 » après avoir été exposé à de la propagande islamophobe d’extrême droite sur les réseaux sociaux. Il a recherché la vidéo des attaques de Christchurch et l’a regardée à de très nombreuses reprises, a déclaré le service de renseignement. « Il idolâtrait Tarrant », au point de « jouer le rôle de Tarrant dans un jeu de simulation violent en ligne » reproduisant l'attaque contre la mosquée Al-Noor.
Le suspect « s’identifiait comme un "suprémaciste est-asiatique", croyant en la supériorité des ethnies chinoise, coréenne et japonaise », après avoir découvert ces idées en ligne, ont ajouté les autorités. Convaincu par la théorie complotiste et raciste du grand remplacement, il pensait qu’une action violente devait être menée « pour empêcher la majorité chinoise de Singapour d’être supplantée par une population malaise qu’il percevait en croissance rapide ». Cette dernière, majoritairement musulmane, représente environ 14 % de la population, très loin derrière l'ethnie chinoise (75 %). Mais il voulait créer une « guerre des races » et incité d'autres personnes professant la même haine des Malais et des musulmans à s'y engager.
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