Alors que les musulmans craignent les répercussions du rapport sur les « les Frères musulmans et l'islamisme politique », la Grande Mosquée de Paris a exprimé, jeudi 22 mai, son refus de voir la lutte contre l'islamisme devenir « un prétexte pour stigmatiser les musulmans et servir des agendas politiques particuliers ».
Prenant acte des accusations visant la fédération Musulmans de France (MF), la GMP appelle les responsables politiques « à faire preuve de cohérence ».
Tandis que le rapport souligne l'existence d'un dialogue entre la GMP et MF, « il ne mentionne pas le fait que ce sont les pouvoirs publics qui ont choisi de faire de l'UOIF d'abord, et de Musulmans de France ensuite, un acteur important de l'islam en France, et de l'inviter à la table de la République », souligne l'institution. « Il est donc curieux de s'étonner que la Grande Mosquée de Paris puisse être simplement l'un des interlocuteurs de cet acteur légitimé par les institutions républicaines depuis de longues années. »
Les Français musulmans « constatent la construction d'un problème musulman et l'élaboration insidieuse d'un discours discriminatoire de plus en plus décomplexé à leur encontre ». « Cette suspicion qui s'installe et se généralise porte un grave préjudice à tous les efforts entrepris pour valoriser la citoyenneté et l'intégration, et pour lutter contre les dérives extrémistes », relève la Grande Mosquée de Paris.
Elle entend donc suivre les recommandations qui seront formulées par les différentes personnalités politiques, en invitant ces derniers à « déjouer tous les pièges antirépublicains et à être conscientes que la surenchère politicienne ne manquera pas de s'inviter dans ce débat qui exige pourtant sérieux, nuance et sens des responsabilités ».
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Tandis que le rapport souligne l'existence d'un dialogue entre la GMP et MF, « il ne mentionne pas le fait que ce sont les pouvoirs publics qui ont choisi de faire de l'UOIF d'abord, et de Musulmans de France ensuite, un acteur important de l'islam en France, et de l'inviter à la table de la République », souligne l'institution. « Il est donc curieux de s'étonner que la Grande Mosquée de Paris puisse être simplement l'un des interlocuteurs de cet acteur légitimé par les institutions républicaines depuis de longues années. »
Les Français musulmans « constatent la construction d'un problème musulman et l'élaboration insidieuse d'un discours discriminatoire de plus en plus décomplexé à leur encontre ». « Cette suspicion qui s'installe et se généralise porte un grave préjudice à tous les efforts entrepris pour valoriser la citoyenneté et l'intégration, et pour lutter contre les dérives extrémistes », relève la Grande Mosquée de Paris.
Elle entend donc suivre les recommandations qui seront formulées par les différentes personnalités politiques, en invitant ces derniers à « déjouer tous les pièges antirépublicains et à être conscientes que la surenchère politicienne ne manquera pas de s'inviter dans ce débat qui exige pourtant sérieux, nuance et sens des responsabilités ».
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