Le ridicule ne tue pas, mais espérons qu'il ne rendra pas plus fort ici. Après Gabriel Attal, c'est au tour de la secrétaire générale du groupe Ensemble pour la République à l'Assemblée nationale, Deborah Abisror-De Liem, de se distinguer dans les débats faisant suite au rapport sur les Frères musulmans et l'islamisme politique mercredi 21 mai. Et c'est la célèbre influenceuse Léna Mahfouf, aussi connue sous le nom de Léna Situations, qui en a fait les frais.
« L’entrisme passe d’abord par les codes vestimentaires, c’est pourquoi l’imposer à des fillettes, c’est le fondement d’infiltration de nos sociétés. Nos mères se sont battues pour que nos jupes puissent être courtes », a-t-elle écrit sur X. A ce message, elle avait joint deux photos de Léna Situations sur le tapis rouge du Festival de Cannes : une prise en 2024 sur laquelle la jeune femme portait une robe fendue aux épaules découverts, et une autre datée du mardi 20 mai où elle arbore une robe longue et couvrante, avec un bandana sur la tête.
L'accusation est d'autant plus ridicule que Léna Situations change de look fréquemment, arborant régulièrement des tenues légères. Sa critique, qui passe très mal, a suscité une pluie de réactions, particulièrement dans les rangs de la gauche. « Non, les femmes ne se sont pas battues "pour que nos jupes soient courtes", elles se sont battues pour qu’on ait le droit de s’habiller comme on l’entend sans être réduites à un vêtement et à une apparence », a notamment répondu l'eurodéputée insoumise Rima Hassan.
Face au tollé suscité par ses propos, Deborah Abisror-De Liem a retiré son tweet et a présenté, jeudi 22 mai, ses excuses à Lena Situations. « J’ai voulu aborder la mode du #modest qui se déploie sur les RS et concerne d’ailleurs différentes religions. Je l’ai fait maladroitement en citant en exemple une personne déjà largement ciblée par le harcèlement en ligne et c’était une erreur », a-t-elle indiqué. Un message qui ne convaincra pas grand monde.
Pendant ce temps, Léna Situations, qui compte 5 millions de followers, s'est fendu d'un message fort sur ses réseaux sociaux :
« Pendant ce Festival de Cannes, j'ai appris que selon certains j'étais enceinte... et que j'avais rejoint les Frères musulmans. Grosse pensée à toutes les femmes, car s'il y a bien une chose que je continue d'apprendre, c'est qu'on ne plaira jamais à tout le monde.
Une pensée à nos mères qui ont marché pour que nous puissions CHOISIR nos vêtements. Merci. Et une pensée encore plus grande aux femmes musulmanes qui vivent ces jugements au quotidien mais sans le soutien d'Internet pour les défendre. » Voilà qui est dit.
Lire aussi :
Un rapport sur « l’islamisme politique » aux répercussions qui inquiètent les musulmans de France
Et aussi :
Marseille : les aides financières attribuées au collège-lycée musulman Ibn Khaldoun suspendues
Après la sortie du rapport sur les Frères musulmans en France, la Grande Mosquée de Paris alerte
Rapport sur l'islamisme politique : largement pointée du doigt, la fédération Musulmans de France réagit
Gabriel Attal veut interdire voile dans l'espace public aux filles de moins de 15 ans, la gauche fulmine
« L’entrisme passe d’abord par les codes vestimentaires, c’est pourquoi l’imposer à des fillettes, c’est le fondement d’infiltration de nos sociétés. Nos mères se sont battues pour que nos jupes puissent être courtes », a-t-elle écrit sur X. A ce message, elle avait joint deux photos de Léna Situations sur le tapis rouge du Festival de Cannes : une prise en 2024 sur laquelle la jeune femme portait une robe fendue aux épaules découverts, et une autre datée du mardi 20 mai où elle arbore une robe longue et couvrante, avec un bandana sur la tête.
L'accusation est d'autant plus ridicule que Léna Situations change de look fréquemment, arborant régulièrement des tenues légères. Sa critique, qui passe très mal, a suscité une pluie de réactions, particulièrement dans les rangs de la gauche. « Non, les femmes ne se sont pas battues "pour que nos jupes soient courtes", elles se sont battues pour qu’on ait le droit de s’habiller comme on l’entend sans être réduites à un vêtement et à une apparence », a notamment répondu l'eurodéputée insoumise Rima Hassan.
Face au tollé suscité par ses propos, Deborah Abisror-De Liem a retiré son tweet et a présenté, jeudi 22 mai, ses excuses à Lena Situations. « J’ai voulu aborder la mode du #modest qui se déploie sur les RS et concerne d’ailleurs différentes religions. Je l’ai fait maladroitement en citant en exemple une personne déjà largement ciblée par le harcèlement en ligne et c’était une erreur », a-t-elle indiqué. Un message qui ne convaincra pas grand monde.
Pendant ce temps, Léna Situations, qui compte 5 millions de followers, s'est fendu d'un message fort sur ses réseaux sociaux :
« Pendant ce Festival de Cannes, j'ai appris que selon certains j'étais enceinte... et que j'avais rejoint les Frères musulmans. Grosse pensée à toutes les femmes, car s'il y a bien une chose que je continue d'apprendre, c'est qu'on ne plaira jamais à tout le monde.
Une pensée à nos mères qui ont marché pour que nous puissions CHOISIR nos vêtements. Merci. Et une pensée encore plus grande aux femmes musulmanes qui vivent ces jugements au quotidien mais sans le soutien d'Internet pour les défendre. » Voilà qui est dit.
Lire aussi :
Un rapport sur « l’islamisme politique » aux répercussions qui inquiètent les musulmans de France
Et aussi :
Marseille : les aides financières attribuées au collège-lycée musulman Ibn Khaldoun suspendues
Après la sortie du rapport sur les Frères musulmans en France, la Grande Mosquée de Paris alerte
Rapport sur l'islamisme politique : largement pointée du doigt, la fédération Musulmans de France réagit
Gabriel Attal veut interdire voile dans l'espace public aux filles de moins de 15 ans, la gauche fulmine