« Les lignes rouges ont depuis longtemps été franchies à Gaza ! » C'est empreint de cette colère contre le gouvernement israélien que des milliers de personnes se sont rassemblées, mardi 8 juillet à Paris, pour dénoncer la situation catastrophique que subit la population palestinienne de Gaza depuis octobre 2023 et l'inaction de la communauté internationale face aux crimes en cours.
Les manifestants, appelés à venir vêtus de rouge et sans aucun drapeau d’organisation ou de partis politiques, se sont donnés rendez-vous dans le quartier de Belleville à l'appel de plusieurs associations de défense des droits des Palestiniens mais aussi d'ONG comme Amnesty International, Action Justice Climat, le CCFD, Greenpeace France, Oxfam France et Médecins du Monde.
Ensemble, avec des drapeaux palestiniens massivement arborés, ils ont défilé et formé une « ligne rouge humaine », symbole des incalculables violations des droits humains commises par Israël dans l'impunité.
« Le droit international est piétiné. Plus de deux millions de personnes sont actuellement au bord de la famine. En cause, l’entrave à l’acheminement de l’aide aggravant ainsi la crise humanitaire, dans le cadre d’une stratégie calculée visant à la destruction physique des Palestiniennes et Palestiniens à Gaza. Le déchainement de violence et de destruction envers la population palestinienne semble sans fin. Gaza n’a plus le temps d’attendre. L’inaction de nos gouvernements tue », s'est insurgé le collectif d'organisations en amont de la manifestation.
Dernièrement, les députés de la macronie, de droite et d’extrême droite ont voté contre la suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël. Même l'amendement du Parti socialiste (PS) rappelant la nécessité pour la France et les pays européens de respecter les décisions de la Cour pénale internationale (CPI) a été rejeté, provoquant l'indignation dans les rangs de la gauche.
Alors que le bilan humain fait état d'au moins 57 500 morts dans l'enclave sous blocus et que les victimes s'empilent par dizaines chaque jour, notamment près des centres de distribution alimentaire, les défenseurs du droit international attendent des actions urgentes pour mettre fin au génocide.
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Les manifestants, appelés à venir vêtus de rouge et sans aucun drapeau d’organisation ou de partis politiques, se sont donnés rendez-vous dans le quartier de Belleville à l'appel de plusieurs associations de défense des droits des Palestiniens mais aussi d'ONG comme Amnesty International, Action Justice Climat, le CCFD, Greenpeace France, Oxfam France et Médecins du Monde.
Ensemble, avec des drapeaux palestiniens massivement arborés, ils ont défilé et formé une « ligne rouge humaine », symbole des incalculables violations des droits humains commises par Israël dans l'impunité.
« Le droit international est piétiné. Plus de deux millions de personnes sont actuellement au bord de la famine. En cause, l’entrave à l’acheminement de l’aide aggravant ainsi la crise humanitaire, dans le cadre d’une stratégie calculée visant à la destruction physique des Palestiniennes et Palestiniens à Gaza. Le déchainement de violence et de destruction envers la population palestinienne semble sans fin. Gaza n’a plus le temps d’attendre. L’inaction de nos gouvernements tue », s'est insurgé le collectif d'organisations en amont de la manifestation.
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Alors que le bilan humain fait état d'au moins 57 500 morts dans l'enclave sous blocus et que les victimes s'empilent par dizaines chaque jour, notamment près des centres de distribution alimentaire, les défenseurs du droit international attendent des actions urgentes pour mettre fin au génocide.
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