La chambre d’application des peines de la cour d’appel de Paris a décidé, jeudi 17 juillet, d'accorder la libération de Georges Ibrahim Abdallah, enfermé depuis plus de 40 ans dans le centre de détention de Lannemezan, dans les Hautes-Pyrénées. L'activiste communiste, condamné pour complicité d’assassinats terroristes en 1987 sur deux diplomates américain et Israélien, quittera le centre de détention le 25 juillet pour être expulsé vers le Liban, où il pourra finir ses jours.*
Il s'agissait de la douzième demande de libération conditionnelle de Georges Ibrahim Abdallah. Libérable depuis 1999, le septuagénaire libanais est devenu l'un des plus vieux prisonniers politiques au monde.
Le tribunal d'application des peines avait ordonné en novembre 2024 la libération du militant propalestinien, mais le Parquet national antiterroriste (Pnat) avait fait appel, suspendant aussitôt la décision. La décision, qui devait être prise en février dernier, avait ensuite été ajournée.
Ses soutiens organisaient régulièrement en France des manifestations pour témoigner de leur solidarité et appeler l'État français à cesser son « acharnement », jusqu'à la veille de cette décision aujourd'hui saluée.
*Mise à jour lundi 21 juillet : Le parquet général de Paris a annoncé se pourvoir en cassation pour faire annuler la libération conditionnelle du militant libanais propalestinien Georges Ibrahim Abdallah, un des plus anciens détenus de France devant être libéré le 25 juillet, dans un communiqué lundi 21 juillet. Elle estime que la décision prise « n'est pas conforme à la jurisprudence de la chambre criminelle de la cour de cassation selon laquelle une personne condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité pour des faits de terrorisme ne peut bénéficier d'une libération conditionnelle sans mesure probatoire ». Toutefois, « cette voie de recours ne suspend pas l'exécution de la décision », précise la cour d'appel de Paris.
Lire aussi :
La justice ordonne la libération du militant propalestinien Georges Ibrahim Abdallah
Fedayin, le combat de Georges Ibrahim Abdallah retracé dans un documentaire engagé
Il s'agissait de la douzième demande de libération conditionnelle de Georges Ibrahim Abdallah. Libérable depuis 1999, le septuagénaire libanais est devenu l'un des plus vieux prisonniers politiques au monde.
Le tribunal d'application des peines avait ordonné en novembre 2024 la libération du militant propalestinien, mais le Parquet national antiterroriste (Pnat) avait fait appel, suspendant aussitôt la décision. La décision, qui devait être prise en février dernier, avait ensuite été ajournée.
Ses soutiens organisaient régulièrement en France des manifestations pour témoigner de leur solidarité et appeler l'État français à cesser son « acharnement », jusqu'à la veille de cette décision aujourd'hui saluée.
*Mise à jour lundi 21 juillet : Le parquet général de Paris a annoncé se pourvoir en cassation pour faire annuler la libération conditionnelle du militant libanais propalestinien Georges Ibrahim Abdallah, un des plus anciens détenus de France devant être libéré le 25 juillet, dans un communiqué lundi 21 juillet. Elle estime que la décision prise « n'est pas conforme à la jurisprudence de la chambre criminelle de la cour de cassation selon laquelle une personne condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité pour des faits de terrorisme ne peut bénéficier d'une libération conditionnelle sans mesure probatoire ». Toutefois, « cette voie de recours ne suspend pas l'exécution de la décision », précise la cour d'appel de Paris.
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