L’homme accusé d’avoir volé, début juin, un exemplaire du Coran puis de l'avoir brûlé devant la mosquée Errahma de Villeurbanne a été condamné, mercredi 30 juillet, à un an de prison ferme par le tribunal correctionnel de Lyon pour « dégradation commise en raison de la religion ».
L’acte, filmé par les caméras de vidéosurveillance, avait suscité une vive émotion dans cette commune du Rhône et au-delà, et a été dénoncé comme un fait islamophobe de plus par les responsables de la mosquée qui avaient alors déposé plainte.
L’individu, qui était facilement identifiable, avait pu être rapidement appréhendé par les forces de l’ordre. Connu des services de police, il avait alors reconnu les faits, affirmant qu’il voulait se venger de deux « musulmans » qui l’auraient agressé dans la rue.
Selon des experts psychiatres, il est atteint de schizophrénie. Le tribunal, qui l'avait déclaré apte à être jugé, a retenu l’altération du discernement au moment des faits, mais pas l'abolition. Au cours de son procès mercredi 30 juillet, l'homme s'est défendu d'être islamophobe, mais la gravité des faits doublé du risque de récidive a poussé la justice à prononcer une lourde peine.
Outre sa condamnation à la prison ferme, il a interdiction de paraître à Villeurbanne durant deux ans et devra payer 2 500 € à la mosquée Errahma et au Conseil des mosquées du Rhône (CMR).
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