Entre la France et l'Algérie, rien ne va plus depuis des mois et les tensions diplomatiques ne sont pas prêtes de s'apaiser avec l'adoption par l'Assemblée nationale, jeudi 30 octobre, d'une proposition de résolution visant à dénoncer les accords franco-algériens du 27 décembre 1968.
Celle-ci, inscrite à l'ordre du jour par le Rassemblement national (RN), a été adoptée par 185 voix contre 184. Avec ce texte, non contraignant mais très symbolique puisqu'il s'agit du premier adopté par le RN à l'Assemblée nationale, l'extrême droite réclame l'abrogation d'un accord offrant aux Algériens des clauses spécifiques en matière d'immigration et de séjour en France.
« C'est une journée qu'on peut qualifier d'historique pour le RN », a réagi la leader du RN, Marine Le Pen, qui a relevé que tant le patron des députés de Renaissance et de Horizons, Gabriel Attal et Édouard Philippe, avaient déjà dénoncé les accords en question.
La gauche, de son côté, fulmine. « Ils étaient où les macronistes ? Gabriel Attal absent ! À une voix près, Horizons, LR et l’extrême droite votent ensemble la fin de l’accord de 1968 avec l’Algérie », a déploré sur X le Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure.
Pour le député LFI Paul Vannier, « la proposition de résolution RN passe à une voix grâce au vide des bancs de Renaissance. Face au racisme, à l’algerophobie nous serons nous toujours là pour combattre l’extrême droite et son projet de haine ».
Celle-ci, inscrite à l'ordre du jour par le Rassemblement national (RN), a été adoptée par 185 voix contre 184. Avec ce texte, non contraignant mais très symbolique puisqu'il s'agit du premier adopté par le RN à l'Assemblée nationale, l'extrême droite réclame l'abrogation d'un accord offrant aux Algériens des clauses spécifiques en matière d'immigration et de séjour en France.
« C'est une journée qu'on peut qualifier d'historique pour le RN », a réagi la leader du RN, Marine Le Pen, qui a relevé que tant le patron des députés de Renaissance et de Horizons, Gabriel Attal et Édouard Philippe, avaient déjà dénoncé les accords en question.
La gauche, de son côté, fulmine. « Ils étaient où les macronistes ? Gabriel Attal absent ! À une voix près, Horizons, LR et l’extrême droite votent ensemble la fin de l’accord de 1968 avec l’Algérie », a déploré sur X le Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure.
Pour le député LFI Paul Vannier, « la proposition de résolution RN passe à une voix grâce au vide des bancs de Renaissance. Face au racisme, à l’algerophobie nous serons nous toujours là pour combattre l’extrême droite et son projet de haine ».
