Le lycée Maurice Utrillo a décidé de reconduire sa grève entamée mercredi 6 septembre en vue d'obtenir du rectorat de Créteil des moyens nécessaires au bon fonctionnement de leur établissement.
Le personnel du lycée Maurice Utrillo de Stains, en Seine-Saint-Denis, a confirmé, jeudi 7 septembre, la reconduction de la grève entamée mercredi « face à l'absence de réponses convaincantes du rectorat » de Créteil à leurs revendications.
« Nous avons seulement obtenu du rectorat le rétablissement d'un demi-poste de CPE pour cette unique année scolaire. Cependant, cette réponse n'est pas à la hauteur de nos besoins », signale dans un communiqué le personnel en grève.
Il exige « un poste pérenne et entier de CPE et la réaffectation de notre poste d'AED, des créations de postes correspondant aux 60h (...) perdues l'an dernier, la réduction des effectifs des classes de la section professionnelle (24 élèves au lieu de 30 actuellement) (...), la revalorisation des statuts afin que les postes d'infirmier-e-s, de psychologues de l'Education nationale et de technicien.ne.s de laboratoire soient pourvus ».
« Nous avons seulement obtenu du rectorat le rétablissement d'un demi-poste de CPE pour cette unique année scolaire. Cependant, cette réponse n'est pas à la hauteur de nos besoins », signale dans un communiqué le personnel en grève.
Il exige « un poste pérenne et entier de CPE et la réaffectation de notre poste d'AED, des créations de postes correspondant aux 60h (...) perdues l'an dernier, la réduction des effectifs des classes de la section professionnelle (24 élèves au lieu de 30 actuellement) (...), la revalorisation des statuts afin que les postes d'infirmier-e-s, de psychologues de l'Education nationale et de technicien.ne.s de laboratoire soient pourvus ».
Refuser de faire fonctionner le lycée « sous un regime de pénurie »
« Nous refusons d'enseigner dans des conditions dégradées qui nuisent à la réussite de nos élèves », martèlent les grévistes, qui maintiennent leur « refus d'organiser la misère dans nos établissements et de mettre en pratique la politique islamophobe du gouvernement ». Une politique illustrée, à leurs yeux, par l'interdiction des abayas à l'école, qui figure parmi « les mesures discriminatoires qui conduisent à jeter un regard suspicieux sur nos élèves ».
Le personnel, qui soutient par ailleurs le recours contre l'interdiction des abayas déposé devant le Conseil d'Etat, s'est également indigné de l'autorisation donnée mercredi « à des chaînes d'informations en continu préalablement sélectionnées par le rectorat et la direction d'accéder aux locaux de l'établissement — dont un média d'extrême droite et relayant des informations inexactes ».
Dénonçant « le cynisme du ministre de l'Éducation nationale » Gabriel Attal « la volonté (du gouvernement) de voiler le manque de moyen structurel de l'école en transférant l'attention médiatique » sur la controverse des abayas, les grévistes entendent maintenir la pression sur le rectorat, à qui ils déclarent leur refus de faire fonctionner le lycée « sous un regime de pénurie ».
Lire aussi :
L’abaya, les jeunes et l’autorité : jusqu’où ira-t-on ?
L’abaya et ses impensés
Et aussi :
Abayas : les mosquées du Rhône s'offusquent de la teneur du débat sur un habit qui n'a « rien de religieux »
Interdiction des abayas : un lycée en grève contre une « politique islamophobe » qui voile les véritables problèmes de l'école
Interdiction des abayas et qamis : ce que dit la note de service de l'Education nationale
Abayas à l'école : les limites juridiques d'une interdiction générale qui dérange
Interdiction de l'abaya à l'école : le CFCM craint « un précédent grave, dangereux et discriminatoire »
Abayas et qamis à l’école : « Une nouvelle réglementation serait un aveu d’impuissance des pouvoirs publics »
Le personnel, qui soutient par ailleurs le recours contre l'interdiction des abayas déposé devant le Conseil d'Etat, s'est également indigné de l'autorisation donnée mercredi « à des chaînes d'informations en continu préalablement sélectionnées par le rectorat et la direction d'accéder aux locaux de l'établissement — dont un média d'extrême droite et relayant des informations inexactes ».
Dénonçant « le cynisme du ministre de l'Éducation nationale » Gabriel Attal « la volonté (du gouvernement) de voiler le manque de moyen structurel de l'école en transférant l'attention médiatique » sur la controverse des abayas, les grévistes entendent maintenir la pression sur le rectorat, à qui ils déclarent leur refus de faire fonctionner le lycée « sous un regime de pénurie ».
Lire aussi :
L’abaya, les jeunes et l’autorité : jusqu’où ira-t-on ?
L’abaya et ses impensés
Et aussi :
Abayas : les mosquées du Rhône s'offusquent de la teneur du débat sur un habit qui n'a « rien de religieux »
Interdiction des abayas : un lycée en grève contre une « politique islamophobe » qui voile les véritables problèmes de l'école
Interdiction des abayas et qamis : ce que dit la note de service de l'Education nationale
Abayas à l'école : les limites juridiques d'une interdiction générale qui dérange
Interdiction de l'abaya à l'école : le CFCM craint « un précédent grave, dangereux et discriminatoire »
Abayas et qamis à l’école : « Une nouvelle réglementation serait un aveu d’impuissance des pouvoirs publics »