Alors que le premier du mois du Ramadan 2023 est annoncé pour jeudi 23 mars, Saphirnews fait le point sur ces actes qui annulent le jeûne et ceux qui appellent des musulmans une compensation (fidya) ou une expiation (kaffara).
Quand débute et finit le Ramadan 2023 ? Saphirnews vous livre des informations fiables sur ce qu'il faut savoir sur les dates, le débat en cours et bien plus encore ici.
Le jeûne du mois du Ramadan est une prescription obligatoire pour les musulmans dès lors qu’ils ont atteints l'âge de la puberté et qu’ils ont les moyens physiques et mentaux de l’accomplir. Si une personne ne parvient pas à jeûner en raison d’une maladie bénigne (rhume, grippe…) ou d’un voyage, elle devra rattraper les jours manqués ultérieurement. Il en va de même pour les femmes ayant les menstrues par exemple ; une dérogation au jeûne existent pour elles, de même que pour les femmes enceintes et allaitantes, mais un rattrapage des jours manqués est à faire avant le Ramadan suivant.
Lire aussi : Ramadan : préserver sa santé, une obligation au-dessus du jeûne
Le jeûne du mois du Ramadan est une prescription obligatoire pour les musulmans dès lors qu’ils ont atteints l'âge de la puberté et qu’ils ont les moyens physiques et mentaux de l’accomplir. Si une personne ne parvient pas à jeûner en raison d’une maladie bénigne (rhume, grippe…) ou d’un voyage, elle devra rattraper les jours manqués ultérieurement. Il en va de même pour les femmes ayant les menstrues par exemple ; une dérogation au jeûne existent pour elles, de même que pour les femmes enceintes et allaitantes, mais un rattrapage des jours manqués est à faire avant le Ramadan suivant.
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Entre fidyah et kaffara, la différence est de taille
Une compensation financière (fidya) est prévue pour les personnes ne pouvant pas rattraper le jeûne en raison d’une santé défaillante ou d’une maladie chronique comme le diabète : elle est fixée à 5 € par jour manqué.
De l’aube au coucher du soleil, les musulmans doivent s’abstenir de boire, de manger, de se faire vomir, de fumer ou encore d’avoir des relations sexuelles. Tous ces actes, dès lors qu'ils sont commis de façon volontaire – sans motif religieux valable – au cours de la journée, annulent le jeûne. Dans ces cas, pour une majorité de savants (oulémas), le musulman ne peut pas se contenter de rattraper un jour manqué par un jour : il lui faudra jeûner pendant deux mois consécutifs ou bien nourrir à 60 pauvres. C’est le principe de l’expiation (kaffara) qui s’applique ici.
De l’aube au coucher du soleil, les musulmans doivent s’abstenir de boire, de manger, de se faire vomir, de fumer ou encore d’avoir des relations sexuelles. Tous ces actes, dès lors qu'ils sont commis de façon volontaire – sans motif religieux valable – au cours de la journée, annulent le jeûne. Dans ces cas, pour une majorité de savants (oulémas), le musulman ne peut pas se contenter de rattraper un jour manqué par un jour : il lui faudra jeûner pendant deux mois consécutifs ou bien nourrir à 60 pauvres. C’est le principe de l’expiation (kaffara) qui s’applique ici.
Qu'est-ce qui n'annule pas le jeûne ?
En parallèle, rappelle la Grande Mosquée de Paris, les actes suivants n’annulent pas le jeûne :
- l’administration de vaccins : la question avait été largement posée lors de la crise sanitaire de la Covid-19, la réponse avait alors été très claire ;
- les injections, y compris d’insuline, de même que les transfusions (sauf substitut alimentaire) ;
- la ventoline et les gouttes pour les yeux et les oreilles (collyres auriculaires et oculaires) ;
- l’extraction d’une dent ;
- le fait de goûter, sans avaler, un plat lors de sa préparation ;
- l'utilisation du dentifrice ;
- l'usage du parfum tant qu’il est « léger ».
Le fait de boire ou de manger par erreur n'annule pas le jeûne, tout comme le fait, ajoutons-le, d’avaler sa salive.
Le Ramadan, le mois sacré des musulmans ? Une erreur fréquente et des explications ici
Saphirnews vous informera en direct de la date solennelle du début du Ramadan ce mardi 21 mars en France et dans le monde. Pour être informés de l'actualité du fait musulman, téléchargez notre application en un clic et recevez nos notifications.
- l’administration de vaccins : la question avait été largement posée lors de la crise sanitaire de la Covid-19, la réponse avait alors été très claire ;
- les injections, y compris d’insuline, de même que les transfusions (sauf substitut alimentaire) ;
- la ventoline et les gouttes pour les yeux et les oreilles (collyres auriculaires et oculaires) ;
- l’extraction d’une dent ;
- le fait de goûter, sans avaler, un plat lors de sa préparation ;
- l'utilisation du dentifrice ;
- l'usage du parfum tant qu’il est « léger ».
Le fait de boire ou de manger par erreur n'annule pas le jeûne, tout comme le fait, ajoutons-le, d’avaler sa salive.
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