L’association Culture & Education organise un tout nouveau festival « ouvert à toutes les expressions du sacré » réunissant du 18 au 20 février des troupes artistiques reflétant la diversité des cultures et de croyances dans nos sociétés. Abdelaziz El Jaouhari, à l'initiative de l'événement, nous explique la démarche.
« Proposer au public de prendre le temps de vivre des émotions hors du temps et de se laisser porter vers des voies insoupçonnées », c'est l'ambition portée par Abdelaziz El Jaouhari, président de l'association Culture & Education, à l'initiative du Festival des arts sacrés de Mantes-la-Ville, dans les Yvelines. Programmé du vendredi 18 au dimanche 20 février, cet événement est porté par cette association du Mantois – région naturelle du nord-ouest des Yvelines – et soutenu par l'ensemble des communautés religieuses de la région.
Pour sa première édition, le festival présente une programmation qui mélange chants et musique sacrés, avec une exposition sur les figures féminines du Coran. Bien qu’il ne soit pas sacré, « l’art culinaire » sera également de la fête puisqu’une « pause buffet cuisine du monde », visant à découvrir des spécialités d’Orient, de Turquie, du Tibet et d’Afrique, séparera première et seconde partie de soirée au cours des trois jours. « Nous souhaitons mettre tous les sens en ébullition », sourit le président de Culture & Education. « Mais notre ambition est de rendre compte de la beauté et de l’art autour du sacré. »
Pour sa première édition, le festival présente une programmation qui mélange chants et musique sacrés, avec une exposition sur les figures féminines du Coran. Bien qu’il ne soit pas sacré, « l’art culinaire » sera également de la fête puisqu’une « pause buffet cuisine du monde », visant à découvrir des spécialités d’Orient, de Turquie, du Tibet et d’Afrique, séparera première et seconde partie de soirée au cours des trois jours. « Nous souhaitons mettre tous les sens en ébullition », sourit le président de Culture & Education. « Mais notre ambition est de rendre compte de la beauté et de l’art autour du sacré. »
Le festival mélange les influences religieuses et culturelles avec l’idée que la beauté est diverse. Suivant les cultures d’accueil, une même religion peut inspirer des artistes de diverses manières. « A travers les différentes musiques liées à l’islam, nous voulons aussi corriger l’idée que l’islam est d’abord lié aux pays arabes. C’est une civilisation aux multiples formes artistiques et de pensée. Pas seulement un rituel », insiste Abdelaziz El Jaouhari, qui est également le président de la mosquée de Mantes-la-Ville.
La création de ce festival est tout un symbole. « Nous habitons un territoire où la diversité religieuse est très importante », nous rappelle-t-il. « Il y a des catholiques, bien sûr, des protestants et des musulmans qui ont leurs lieux de cultes. Les juifs sont également présents, même s’ils n’ont pas de lieu de culte. Il y a même depuis peu, une communauté de bouddhistes tibétains. Nous avons l’habitude de nous rencontrer dans un cadre associatif, notamment pour réaliser des actions de solidarité comme des collectes alimentaires. »
Lire aussi : Dans le Mantois, quinze ans d'une collecte alimentaire interreligieuse qui soude chrétiens et musulmans
À Culture & Education, association dont l'objet est de « promouvoir la culture sous toutes ses formes et par ce biais, renforcer le lien social », mélanger les sons, les cultures et les plats issus des différents cultes s'est imposé comme une évidence.
La création de ce festival est tout un symbole. « Nous habitons un territoire où la diversité religieuse est très importante », nous rappelle-t-il. « Il y a des catholiques, bien sûr, des protestants et des musulmans qui ont leurs lieux de cultes. Les juifs sont également présents, même s’ils n’ont pas de lieu de culte. Il y a même depuis peu, une communauté de bouddhistes tibétains. Nous avons l’habitude de nous rencontrer dans un cadre associatif, notamment pour réaliser des actions de solidarité comme des collectes alimentaires. »
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Musique sacrée et chants populaires
Vendredi 18 février, la chorale Saint Martin et son chef de chœur Michel Hilger proposeront des chants liturgiques catholiques. Cet ensemble participe activement à la vie paroissiale de la ville de Sucy-en-Brie (Val-de-Marne) en animant des cérémonies et autres événements locaux. En deuxième partie de soirée, l’ensemble Ranine Orchestra et Naziha Meftah proposeront un récital et un concert ancrés dans la culture magrébine. Issus de différents pays (Belgique, Maroc, Turquie et Iraq), les musiciens qui composent Ranine Orchestra mélangent influences et expériences diverses : jazz, classique, orient.
Samedi 19 février, l’ensemble Dervish Spirit ouvrira la soirée. Il est constitué de musiciens et de disciples de la voie soufie Naqshbandi. Enris Qinami et les disciples naqshbandis ont mis en musique la traditionnelle répétition de la formule « la ilaha illallah » qui, selon les soufis, est la traduction universelle de la quête humaine d’Absolu. Le spectacle mélange le mode concert, qui est une expression, et le sama’, la danse giratoire des derviches tourneurs. Après la pause buffet, des chants populaires et spirituels du Maghreb s'élèveront au-dessus des têtes.
Dimanche 20 février, le groupe Phasa Band se produira en fin d’après-midi. Ses membres chantent des chansons traditionnelles bouddhistes en s’appuyant sur des instruments tels le dranyen, le yanchen et le pin anglais pour « emmener le public sur le toit du monde ». Suivront des chants populaires et spirituels du Maghreb. Après la pause buffet, les spectateurs pourront découvrir le qawwali, « un genre musical populaire en Inde et au Pakistan exprimant une dévotion soufie ». La programmation est riche ; tout le monde y sera le bienvenu !
Le Festival des arts sacrés se tiendra dans l'espace culturel Jacques Brel, 21 rue des Merisiers, à Mantes-la-Ville. Pour en savoir plus.
Lire aussi :
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