Du 30 juin au 2 juillet, la première édition de la Biennale interculturelle se déroulera dans une vingtaine de villes de Seine-Saint-Denis. « Multitude », c’est son nom, promet défilés de mode, concerts, expositions photos, balades multiculturelles et même une tablée géante.
Fin juin, les Séquano-dyonisiens, habitants de la Seine-Saint-Denis, pourront partir à la découverte des cultures de leurs voisins. « Multitude » est un nouvel évènement culturel proposé par le conseil départemental. « Le but est de créer un récit commun à partir de l’art et la culture », indiquait en avril dernier Stéphane Troussel, le président du conseil départemental, lors du lancement de l’évènement dans les locaux de la MC93, la Maison de la culture de Bobigny. Une bonne idée tant ce département francilien est souvent réduit à des clichés et des stéréotypes dévalorisants.
Le programme a été construit avec des acteurs des milieux associatifs, culturels et sportifs du territoire et imaginé pour que les habitants puissent s’impliquer. Trois défilés de mode lanceront les festivités le vendredi 30 juin. Ils permettront de mettre en lumière des chorégraphes, des créateurs et des modèles, tous enfants de la Seine-Saint-Denis. Samedi 1er juillet, cinq cortèges convergeront vers le Parc de la Bergère, à Bobigny. La plupart seront à pied, mais certains défileront sur le canal de l’Ourcq. La réservation sera alors indispensable. Tous seront composés de musiciens et de danseurs originaires de plusieurs villes : Bondy, Pantin, Bobigny et Noisy-le-Sec. Les marionnettes géantes des Grandes personnes seront de la partie.
Le programme a été construit avec des acteurs des milieux associatifs, culturels et sportifs du territoire et imaginé pour que les habitants puissent s’impliquer. Trois défilés de mode lanceront les festivités le vendredi 30 juin. Ils permettront de mettre en lumière des chorégraphes, des créateurs et des modèles, tous enfants de la Seine-Saint-Denis. Samedi 1er juillet, cinq cortèges convergeront vers le Parc de la Bergère, à Bobigny. La plupart seront à pied, mais certains défileront sur le canal de l’Ourcq. La réservation sera alors indispensable. Tous seront composés de musiciens et de danseurs originaires de plusieurs villes : Bondy, Pantin, Bobigny et Noisy-le-Sec. Les marionnettes géantes des Grandes personnes seront de la partie.
Un programme riche qui loue la diversité
Multitude proposera également des projections de film dans les cinémas indépendants. Thème central des œuvres présentées, « les migrations et les banlieues ». Une exposition de photographies issues des archives départementales sera également visible et montrera des clichés pris après la création du département en 1968. Deux scènes mobiles, tractées par vélo et alimentées à l’énergie solaire, proposeront de la musique et un concert de rap se déroulera sur une grande scène installée dans le parc de la Bergère. De nombreux artistes locaux s’y produiront.
Parallèlement, les habitants pourront s’impliquer. Une trentaine de pavillons seront mis à la disposition des associations représentatives des différentes diasporas du territoire afin qu’elles puissent présenter leur gastronomie, leur artisanat et leur culture. Et un « championnat du monde des cuisines du monde » parrainé par le chef Alain Ducasse aura lieu. Dimanche 2 juillet, une « Coupe du monde des quartiers » se déroulera au stade vélodrome d’Aulnay-sous-Bois, au cours de laquelle se rencontreront les finalistes des CAN (Coupe d’Afrique des Nations) des quartiers de huit villes.
Sept parcours de randonnée multiculturelle (entre 3 et 7 km) seront également proposés au départ de six villes qui permettront de découvrir différents lieux emblématiques des transformations du territoire départemental. Enfin, les habitants pourront participer au dressage de « la plus grande table du monde » sur plus de 2,5 km, le record mondial déjà établi en septembre dernier entre Saint-Ouen et Saint-Denis.
Le coût de cette biennale est estimé à un million d’euros par les services du département. Ce dernier prendra 90 % du budget à sa charge. Gratuite, la Biennale reviendra tous les deux ans et entend bien marquer les esprits.
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