Rire fait du bien mais un bien que des bigots veulent retirer non seulement à eux-mêmes mais aussi aux autres au nom d'une lecture très austère de la religion. L'humour est-il vraiment futile ? Que peut-il apporter de bon à chacun de nous et à nos sociétés ? C'est le thème du neuvième épisode de la saison 2 de la série « La Casa del Hikma ». Ciao les préjugés.
« Rire est le propre de l'homme. » Il est non seulement commun à tous les humains - autant les hommes que les femmes - mais aussi, selon des zoologistes, à des animaux. Mais là, on s'éloigne franchement du sujet qui nous réunit ici ! La célèbre citation de François Rabelais, extrait de Gargantua (1534), n'en est pas moins une bonne introduction à la thématique de la place de l'humour dans les religions, et en particulier en islam, dans un contexte où la montée des extrémismes religieux tend à faire croire qu'ils sont incompatibles.
En cause, les professionnels de la bigoterie qui veulent faire de l'islam une religion austère, sévère, qui serait la source d'une suite sans fin de restrictions et d'interdits. L'humour, l'autodérision, que certains font vite de confondre avec une forme de moquerie et d'insulte à peine qu'ils sont dérangés, en ferait partie. Pour les moins rigides, il est assimilé à un divertissement inutile, sans intérêt, qui éloigne de Dieu et de l'islam, une affaire trop sérieuse pour s'en détourner de quelque manière que ce soit.
Humour, religion et islam n'ont en réalité rien d'antinomiques. Le rire participe même de l'existence du Prophète et de ses compagnons, explique ici Mohamed Ben Mansour pour qui « la condamnation du rire par le salafisme, le radicalisme et le désespoir ne résiste pas à l’épreuve des sources ».
Plus encore, il faut savoir rire de soi avec les autres ! Cette conviction a d'ailleurs amené l'équipe de Saphirnews à la matérialiser en produisant la série « Islam School Welkoum » qui n'a pas pris une ride plus de dix ans après sa sortie.
L'humour a autant de vertus pour soi que pour la société, appuie le comédien Ismaël Saidi. En plus d'être « un des instruments des plus puissants pour aider à réfléchir », il « est le plus grand vaccin contre l’arrogance. À ce moment-là, la première valeur qui, finalement, si on revient à l’islam, est une valeur très islamique, c’est l’humilité. Si je suis capable de rire de moi et de voir une assemblée en train de rire de moi, c’est que j’ai de l’humilité en fait. »
L'islam n'a pas à être une école de la déshumanisation, bien au contraire. Et l'humour est aussi le signe de notre humanité partagée qu'il est bon de cultiver avec le monde, par-delà sa communauté religieuse, ethnique ou nationale. Comme le dit l'humoriste Michel Boujenah récemment, « il faut rire ensemble et de tout, sinon on est foutu ! »
En cause, les professionnels de la bigoterie qui veulent faire de l'islam une religion austère, sévère, qui serait la source d'une suite sans fin de restrictions et d'interdits. L'humour, l'autodérision, que certains font vite de confondre avec une forme de moquerie et d'insulte à peine qu'ils sont dérangés, en ferait partie. Pour les moins rigides, il est assimilé à un divertissement inutile, sans intérêt, qui éloigne de Dieu et de l'islam, une affaire trop sérieuse pour s'en détourner de quelque manière que ce soit.
Humour, religion et islam n'ont en réalité rien d'antinomiques. Le rire participe même de l'existence du Prophète et de ses compagnons, explique ici Mohamed Ben Mansour pour qui « la condamnation du rire par le salafisme, le radicalisme et le désespoir ne résiste pas à l’épreuve des sources ».
Plus encore, il faut savoir rire de soi avec les autres ! Cette conviction a d'ailleurs amené l'équipe de Saphirnews à la matérialiser en produisant la série « Islam School Welkoum » qui n'a pas pris une ride plus de dix ans après sa sortie.
L'humour a autant de vertus pour soi que pour la société, appuie le comédien Ismaël Saidi. En plus d'être « un des instruments des plus puissants pour aider à réfléchir », il « est le plus grand vaccin contre l’arrogance. À ce moment-là, la première valeur qui, finalement, si on revient à l’islam, est une valeur très islamique, c’est l’humilité. Si je suis capable de rire de moi et de voir une assemblée en train de rire de moi, c’est que j’ai de l’humilité en fait. »
L'islam n'a pas à être une école de la déshumanisation, bien au contraire. Et l'humour est aussi le signe de notre humanité partagée qu'il est bon de cultiver avec le monde, par-delà sa communauté religieuse, ethnique ou nationale. Comme le dit l'humoriste Michel Boujenah récemment, « il faut rire ensemble et de tout, sinon on est foutu ! »
Après deux épisodes consacrés à la oumma, au tour de l'humour d'être abordé dans « La Casa del Hikma » avec Ismaël Saidi, auteur dernièrement du livre « Comme un musulman de France » et du spectacle « Muhammad ».
Un nouvel épisode qui intervient après la production d’une série d'une vingtaine de vidéos pédagogiques sur les thèmes de la charia, de la fatwa, du soufisme, de la foi face au doute, de l’universalisme, du califat, de la culture, de l'apostasie ou encore du réformisme que vous pouvez (re)voir ici à l’occasion du Ramadan.
Un nouvel épisode qui intervient après la production d’une série d'une vingtaine de vidéos pédagogiques sur les thèmes de la charia, de la fatwa, du soufisme, de la foi face au doute, de l’universalisme, du califat, de la culture, de l'apostasie ou encore du réformisme que vous pouvez (re)voir ici à l’occasion du Ramadan.
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