Ce sont deux décennies d’engagement que les organisateurs du Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient (PCMMO) célèbrent en 2025. Pour la nouvelle édition du festival qui se tient du 1er au 14 avril, la Palestine est à l’honneur, avec la projection de films emblématiques et parfois inédits, accompagnés de nombreuses rencontres avec des cinéastes de talent venus de tous horizons.
Vingt ans, déjà ! Le Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient (PCMMO) fait son comeback, pour le plus grand plaisir des passionnés de cinéma. Chaque année, un pays est à l’honneur ; ce sera la Palestine en 2025 avec le réalisateur Rashid Masharawi en invité d'honneur. Ce dernier, à l’initiative de l’œuvre collective « From Ground Zero », est une grande figure du cinéma palestinien. Son nouveau film Songe sort en salle le 2 avril. Il sera d’ailleurs diffusé dans le cadre du festival – à l’instar de From Ground Zero et de L’anniversaire de Leila – qui débute mardi 1er avril.
bMise à jour avec notre recension du film Songe ici
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Parmi les films bouleversants présents dans la programmation, figurent Bye Bye Tibériade de Lina Soualem ou encore Un médecin pour la paix de Tal Barda. Ce documentaire retrace le parcours d’Izzeldin Abuelaish, premier médecin palestinien à travailler dans un hôpital israélien, et qui a vu sa maison bombardée en 2009, tuant ses trois filles et une nièce. « Malgré cette tragédie, il trouve la force de parler d'espoir et de réconciliation. Exilé depuis au Canada, ii milite sans relâche pour la paix entre Israël et la Palestine, ce qui lui vaudra d’être nominé trois fois pour le Prix Nobel de la Paix. »
Le cinéma libanais est également bien représenté au PCMMO 2025, qui court jusqu'au 14 avril. A côté de la projection des films dans sept salles de cinéma en Seine-Saint-Denis et à Paris, une exposition et un ciné-concert sont organisés pour la première fois en partenariat avec la commune de Pierrefitte, et le cinéma Le Luxy à Ivry-sur-Seine, dans le Val-de-Marne.
Avec un vernissage prévu lundi 7 avril à Pierrefitte, l’exposition Filiations se présente comme « un parcours d’exposition où artistes visuels, plasticiens et auteur explorent les liens familiaux et la mémoire », « une invitation à interroger ce qui nous lie et comment la mémoire se réinvente d’une génération à l’autre ».
Le PCMMO est « une véritable tranche de vie dédiée à la mise en lumière de films souvent méconnus ». Une initiative qui, selon les mots des organisateurs, « a su préserver son indépendance, offrant un espace unique où différentes cinématographies se rencontrent et s’enrichissent mutuellement ». « Nous avons toujours été guidés par le désir de partager des instants précieux et de rassembler autour de ce langage universel qu'est le cinéma. Un grand merci à toutes celles et ceux qui ont contribué à la construction et à l’évolution de ce festival au fil des années : les équipes, les bénévoles, les partenaires, ainsi que les réalisatrices et réalisateurs. Sans leur soutien, leur passion et leur engagement, le PCMMO n’aurait pas pu atteindre la place qu’il occupe aujourd’hui ».
Pour tout connaître du programme, cliquez ici !
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Avec un vernissage prévu lundi 7 avril à Pierrefitte, l’exposition Filiations se présente comme « un parcours d’exposition où artistes visuels, plasticiens et auteur explorent les liens familiaux et la mémoire », « une invitation à interroger ce qui nous lie et comment la mémoire se réinvente d’une génération à l’autre ».
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