Une exposition en l'honneur de Maurice Béjart, pour faire connaître la « véritable nature de l’islam »

Par Lina Farelli, le 27/09/2021

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La Maison Béjart, qui célèbre depuis Bruxelles la vie et l’œuvre du célèbre chorégraphe franco-suisse Maurice Béjart, présente une nouvelle exposition baptisée « Béjart, le jardin des roses », ouverte du 22 septembre au 28 novembre.

Le but de l’exposition est de montrer au grand public de quelle façon l’islam a influencé le danseur, décédé en 2007 à l'âge de 80 ans. Maurice Béjart, né Berger avant d’adopter, en hommage à Molière, le nom de famille de l'épouse du dramaturge, Armande Béjart, s’est en effet converti à l’islam en 1973 au cours d’un séjour en Iran. « Le Jardin des roses », qui retrace les ballets créés par le chorégraphe après sa « reconversion » en 1973, est aussi une invitation à mieux connaître, à travers son regard et ses créations, la « véritable nature de l’islam », font part les organisateurs.

Le commissaire de l’exposition est Walid Aouni. Ce plasticien, danseur et chorégraphe libanais, aujourd’hui âgé de 70 ans, a fait la rencontre de Maurice Béjart en 1973 à Bruxelles. C'est en tant que costumier et scénographe qu'il a collaboré avec le créateur durant sept ans entre 1983 et 1990. Walid Aouni vit aujourd'hui en Egypte, où il créa en 1993 la première troupe de danse contemporaine dans le pays des Pharaons au sein des Ballets de l’Opéra du Caire.

« J’ai toujours pensé que la danse était liée à la divinité, que le sacré se mêlait au mouvement de la danse », disait Maurice Béjart dans le livre d'entretiens Ainsi danse Zarathoustra (Actes Sud, 2006). « La danse est toujours née d’un rituel. Qu’il soit social, magique ou pour la plupart du temps, sacré. C’est là son élément naturel. C’est un univers transcendant qui fait appel au subconscient. »

« Béjart, le jardin des roses », du 22 septembre au 28 novembre 2021
A la Maison Béjart

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