L'exposition « Paris et nulle part ailleurs » présentent 24 artistes étrangers qui se sont installés à Paris après la Seconde Guerre mondiale. Elle tisse des liens entre art, culture et vécu des artistes expatriés « dont le travail permet de saisir les enjeux de la migration ». Une visite encore possible jusqu'au 22 janvier 2023.
Le Musée national de l’histoire de l’immigration continue sur sa lancée. Après avoir présenté une exposition consacrée à « Picasso l’étranger », il abrite encore jusqu’au 22 janvier une deuxième exposition intitulée « Paris et nulle part ailleurs », consacrée à 24 artistes étrangers présents à Paris entre 1945 et 1972. Il persistera ensuite avec un troisième événement consacré aux artistes asiatiques venus en France. Parce que « histoire sociale et histoire de l’art entrent en écho. L’expérience de la migration constitue souvent un grand changement dans l’existence qui transparaît dans les œuvres », fait savoir Sébastien Gökalp, le directeur de ce musée pas comme les autres.
Amateurs d’art ou simples curieux, il ne faut pas hésiter à rendre visite à « Paris et nulle part ailleurs ». Le fil rouge de l’exposition est de découvrir comment les artistes exposés, qui viennent des quatre coins du monde, ont exprimé le sentiment d’expatriation et comment leur art s’est transformé une fois installés à Paris. Autre sujet de réflexion en parcourant les salles où sont exposées les œuvres : les migrations et l’immigration enrichissent une culture « nationale ». Nourrie d'apports diverses et de diversités artistique, elle est plus riche et plus rayonnante.
S’il déplore le manque d’ouverture des musées et collectionneurs français sur l’actualité artistique, Jean-Paul Ameline, le commissaire de l’exposition, ne dit pas autre chose quand il explique qu’à l’époque, ce qui distingue Paris des autres capitales est « l’importance des communautés artistiques nationales qui s’y maintiennent. Son prestige, même suranné, va attirer encore longtemps les jeunes étrangers en quête de formation, d’autant que l’accès aux titres de séjour est facilité par l’État français via l’octroi des bourses d’études par les ambassades françaises ou les pays d’origine ». Et si le gouvernement actuel en prenait de la graine ?
L’exposition est organisée en quatre thèmes : s’exiler, mêler sa culture d’origine et celle d’accueil, réagir à l’étrangeté du monde que l’on découvre, construire un langage universel sans frontières. En plus des œuvres, la vie des artistes est également évoquée : les motivations du départ, l’installation, les sociabilités, la vie quotidienne parfois difficile dans une ville cosmopolite… Un parcours qui, pour Sébastien Gökalp, « démontre tout l’intérêt d’un regard croisé entre art, histoire et sociologie de l’immigration ».
Amateurs d’art ou simples curieux, il ne faut pas hésiter à rendre visite à « Paris et nulle part ailleurs ». Le fil rouge de l’exposition est de découvrir comment les artistes exposés, qui viennent des quatre coins du monde, ont exprimé le sentiment d’expatriation et comment leur art s’est transformé une fois installés à Paris. Autre sujet de réflexion en parcourant les salles où sont exposées les œuvres : les migrations et l’immigration enrichissent une culture « nationale ». Nourrie d'apports diverses et de diversités artistique, elle est plus riche et plus rayonnante.
S’il déplore le manque d’ouverture des musées et collectionneurs français sur l’actualité artistique, Jean-Paul Ameline, le commissaire de l’exposition, ne dit pas autre chose quand il explique qu’à l’époque, ce qui distingue Paris des autres capitales est « l’importance des communautés artistiques nationales qui s’y maintiennent. Son prestige, même suranné, va attirer encore longtemps les jeunes étrangers en quête de formation, d’autant que l’accès aux titres de séjour est facilité par l’État français via l’octroi des bourses d’études par les ambassades françaises ou les pays d’origine ». Et si le gouvernement actuel en prenait de la graine ?
L’exposition est organisée en quatre thèmes : s’exiler, mêler sa culture d’origine et celle d’accueil, réagir à l’étrangeté du monde que l’on découvre, construire un langage universel sans frontières. En plus des œuvres, la vie des artistes est également évoquée : les motivations du départ, l’installation, les sociabilités, la vie quotidienne parfois difficile dans une ville cosmopolite… Un parcours qui, pour Sébastien Gökalp, « démontre tout l’intérêt d’un regard croisé entre art, histoire et sociologie de l’immigration ».
Présentation de l'exposition Paris et nulle part ailleurs sous titré from Palais de la Porte Dorée on Vimeo.
Avec les œuvres de Shafic Abboud (Liban), Eduardo Arroyo (Espagne), André Cadere (Roumanie), Ahmed Cherkaoui (Maroc), Carlos Cruz-Diez (Vénézuela), Dado (Monténégro), Erró (Islande), Tetsumi Kudo (Japon), Wifredo Lam (Cuba), Julio Le Parc (Argentine), Milvia Maglione (Italie), Roberto Matta (Chili), Joan Mitchell (États-Unis), Véra Molnar (Hongrie), Iba N’Diaye (Sénégal), Alicia Penalba (Argentine), Judit Reigl (Hongrie), Antonio Seguí (Argentine), Jesús Rafael Soto (Vénézuela), Daniel Spoerri (Roumanie), Hervé Télémaque (Haïti), Victor Vasarely (Hongrie), Maria Helena Vieira da Silva (Portugal), Zao Wou-Ki (Chine).
MNHI / Palais de la Porte dorée - 293, avenue de Daumesnil, 75012 Paris
Visite guidée de 1h30 : les samedis 14 et 21 janvier 2023 à 14h30 et les mercredis à 19h
Plus d'informations ici
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MNHI / Palais de la Porte dorée - 293, avenue de Daumesnil, 75012 Paris
Visite guidée de 1h30 : les samedis 14 et 21 janvier 2023 à 14h30 et les mercredis à 19h
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