Le Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux (PCDI) ne rate pas chaque année d'adresser ses vœux aux musulmans à l'occasion du mois du Ramadan et de l'Aïd al-Fitr. Dans son traditionnel message que Saphirnews publie dans son intégralité, son président Miguel Ángel Ayuso Guixot appelle à s'unir pour « éteindre les feux de la haine, de la violence et de la guerre » et allumer « la délicate bougie de la paix en puisant dans les ressources de paix présentes dans nos riches traditions humaines et religieuses ».
Chers frères et sœurs musulmans,
Une fois de plus, c’est avec un message de proximité et d’amitié que nous vous saluons à l’occasion du mois de Ramadan, conscients de l’importance de ce mois pour votre cheminement spirituel et pour votre vie familiale et sociale qui comprend également vos amis et voisins chrétiens.
Nous sommes heureux de savoir que notre message annuel pour le Ramadan est un moyen important de renforcer et de construire de bonnes relations entre les chrétiens et les musulmans, grâce à sa diffusion par les médias traditionnels et modernes, en particulier les médias sociaux. C’est aussi pourquoi il serait bénéfique de mieux faire connaître ce message auprès des deux communautés.
Une fois de plus, c’est avec un message de proximité et d’amitié que nous vous saluons à l’occasion du mois de Ramadan, conscients de l’importance de ce mois pour votre cheminement spirituel et pour votre vie familiale et sociale qui comprend également vos amis et voisins chrétiens.
Nous sommes heureux de savoir que notre message annuel pour le Ramadan est un moyen important de renforcer et de construire de bonnes relations entre les chrétiens et les musulmans, grâce à sa diffusion par les médias traditionnels et modernes, en particulier les médias sociaux. C’est aussi pourquoi il serait bénéfique de mieux faire connaître ce message auprès des deux communautés.
Toute guerre est fratricide, inutile, insensée et sombre
Nous aurions aimé partager avec vous quelques considérations sur un thème différent de celui que nous avons choisi d’aborder. Cependant, le nombre croissant de conflits de nos jours, allant des combats militaires aux affrontements armés d’intensité variable impliquant des États, des organisations criminelles, des bandes armées et des civils, est devenu véritablement alarmant. Le pape François a récemment observé que cette augmentation des hostilités transforme en fait « une troisième guerre mondiale par morceaux » en « un véritable conflit mondial ».
Les causes de ces conflits sont multiples, certaines anciennes, d’autres plus récentes. Outre l’éternel désir humain de domination, les ambitions géopolitiques et les intérêts économiques, l’une des principales causes est sans aucun doute la production continue et le commerce d’armes. Alors qu’une partie de notre famille humaine souffre cruellement des effets dévastateurs de l’utilisation de ces armes dans les guerres, d’autres se réjouissent cyniquement du grand profit économique qui découle de ce commerce immoral. Le pape François a décrit cela comme le fait de tremper un morceau de pain dans le sang de notre frère.
Dans le même temps, nous pouvons nous féliciter de posséder d’immenses ressources humaines et religieuses pour faire avancer la paix. Le désir de paix et de sécurité est profondément ancré dans l’âme de toute personne de bonne volonté, car personne ne peut manquer de voir les effets tragiques de la guerre dans la perte de vies humaines, le nombre de blessés graves et la multitude d’orphelins et de veuves.
La destruction des infrastructures et des biens rend la vie désespérément difficile, voire impossible. Parfois, des centaines de milliers de personnes sont déplacées dans leur propre pays ou forcées de fuir vers d’autres pays comme réfugiés. La condamnation et le rejet de la guerre devraient être par conséquent sans ambiguïté : toute guerre est fratricide, inutile, insensée et sombre. Dans la guerre, tout le monde est perdant. Une fois de plus, selon les mots du pape François : « Seule la paix est sainte, pas la guerre. »
Toutes les religions, chacune à sa manière, considèrent la vie humaine comme sacrée et, donc, digne de respect et de protection. Les États qui autorisent et pratiquent la peine capitale sont heureusement de moins en moins nombreux chaque année. Le réveil du sens du respect de cette dignité fondamentale qu’est le don de la vie contribuera à la conviction qu’il faut rejeter la guerre et chérir la paix.
Les causes de ces conflits sont multiples, certaines anciennes, d’autres plus récentes. Outre l’éternel désir humain de domination, les ambitions géopolitiques et les intérêts économiques, l’une des principales causes est sans aucun doute la production continue et le commerce d’armes. Alors qu’une partie de notre famille humaine souffre cruellement des effets dévastateurs de l’utilisation de ces armes dans les guerres, d’autres se réjouissent cyniquement du grand profit économique qui découle de ce commerce immoral. Le pape François a décrit cela comme le fait de tremper un morceau de pain dans le sang de notre frère.
Dans le même temps, nous pouvons nous féliciter de posséder d’immenses ressources humaines et religieuses pour faire avancer la paix. Le désir de paix et de sécurité est profondément ancré dans l’âme de toute personne de bonne volonté, car personne ne peut manquer de voir les effets tragiques de la guerre dans la perte de vies humaines, le nombre de blessés graves et la multitude d’orphelins et de veuves.
La destruction des infrastructures et des biens rend la vie désespérément difficile, voire impossible. Parfois, des centaines de milliers de personnes sont déplacées dans leur propre pays ou forcées de fuir vers d’autres pays comme réfugiés. La condamnation et le rejet de la guerre devraient être par conséquent sans ambiguïté : toute guerre est fratricide, inutile, insensée et sombre. Dans la guerre, tout le monde est perdant. Une fois de plus, selon les mots du pape François : « Seule la paix est sainte, pas la guerre. »
Toutes les religions, chacune à sa manière, considèrent la vie humaine comme sacrée et, donc, digne de respect et de protection. Les États qui autorisent et pratiquent la peine capitale sont heureusement de moins en moins nombreux chaque année. Le réveil du sens du respect de cette dignité fondamentale qu’est le don de la vie contribuera à la conviction qu’il faut rejeter la guerre et chérir la paix.
La paix est un don divin, mais aussi le fruit des efforts humains
Malgré leurs différences, les religions reconnaissent l’existence et le rôle important de la conscience. Former les consciences au respect de la valeur absolue de la vie de chaque personne et de son droit à l’intégrité physique, à la sécurité et à une vie digne contribuera également à la condamnation et au rejet de la guerre, de toute guerre et de toutes les guerres.
Nous regardons le Tout-Puissant comme le Dieu de la paix, la source de la paix, qui aime d’une manière particulière tous ceux qui consacrent leur vie au service de la paix. Comme tant d’autres choses, la paix est un don divin, mais en même temps le fruit des efforts humains, notamment pour préparer les conditions nécessaires à son établissement et à sa préservation.
En tant que croyants, nous sommes aussi des témoins de l’espérance, comme nous l’avons rappelé dans notre message pour le Ramadan de 2021: « Chrétiens et musulmans : témoins de l’espérance. » L’espérance peut être symbolisée par une bougie, dont la lumière diffuse la sécurité et la joie, alors que le feu, non maîtrisé, peut conduire à la destruction de la faune et de la flore, des infrastructures, et à la perte de vies humaines.
Chers frères et sœurs musulmans, unissons-nous pour éteindre les feux de la haine, de la violence et de la guerre, et allumons plutôt la délicate bougie de la paix en puisant dans les ressources de paix présentes dans nos riches traditions humaines et religieuses.
Que votre jeûne et d’autres pratiques pieuses pendant le Ramadan et la célébration de l'Aïd al-Fitr qui le conclut, vous apportent des fruits abondants de paix, d’espérance et de joie.
Lire aussi :
Ramadan 2023 : chrétiens et musulmans, promoteurs d’amour et d’amitié, les vœux fraternels du Vatican
Nous regardons le Tout-Puissant comme le Dieu de la paix, la source de la paix, qui aime d’une manière particulière tous ceux qui consacrent leur vie au service de la paix. Comme tant d’autres choses, la paix est un don divin, mais en même temps le fruit des efforts humains, notamment pour préparer les conditions nécessaires à son établissement et à sa préservation.
En tant que croyants, nous sommes aussi des témoins de l’espérance, comme nous l’avons rappelé dans notre message pour le Ramadan de 2021: « Chrétiens et musulmans : témoins de l’espérance. » L’espérance peut être symbolisée par une bougie, dont la lumière diffuse la sécurité et la joie, alors que le feu, non maîtrisé, peut conduire à la destruction de la faune et de la flore, des infrastructures, et à la perte de vies humaines.
Chers frères et sœurs musulmans, unissons-nous pour éteindre les feux de la haine, de la violence et de la guerre, et allumons plutôt la délicate bougie de la paix en puisant dans les ressources de paix présentes dans nos riches traditions humaines et religieuses.
Que votre jeûne et d’autres pratiques pieuses pendant le Ramadan et la célébration de l'Aïd al-Fitr qui le conclut, vous apportent des fruits abondants de paix, d’espérance et de joie.
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