La relation entre l’Homme et Dieu est complexe, intime et souvent mystérieuse. Les Écritures saintes, comme le Coran, sont considérées comme des révélations directes du Créateur, une parole divine transmise à l’humanité pour la guider. Pourtant, bien que le message coranique soit clair pour beaucoup, des malentendus surgissent souvent, provoquant confusion, doute, et parfois désespoir. Ces malentendus proviennent parfois de la manière dont nous interprétons le langage de Dieu à travers notre propre expérience humaine, limitée et subjective.
Pour mieux comprendre le langage divin, il est essentiel d’accepter une vérité fondamentale du Coran : Dieu est au-delà de tout ce que nous connaissons. Il est Al-Aliyy (le Très-Haut), Al-Hakim (le Sage), et Al-Rahman (le Très Miséricordieux). Pourtant, nous tentons souvent de comprendre Dieu avec des catégories humaines, en projetant sur Lui nos propres attentes, émotions et limitations. Ce fossé entre l’infini et le fini est la première cause de malentendus, mais le Coran nous enseigne aussi que Dieu, dans Sa miséricorde, a choisi de parler à l’humanité dans un langage qu’elle peut comprendre.
Pour mieux comprendre le langage divin, il est essentiel d’accepter une vérité fondamentale du Coran : Dieu est au-delà de tout ce que nous connaissons. Il est Al-Aliyy (le Très-Haut), Al-Hakim (le Sage), et Al-Rahman (le Très Miséricordieux). Pourtant, nous tentons souvent de comprendre Dieu avec des catégories humaines, en projetant sur Lui nos propres attentes, émotions et limitations. Ce fossé entre l’infini et le fini est la première cause de malentendus, mais le Coran nous enseigne aussi que Dieu, dans Sa miséricorde, a choisi de parler à l’humanité dans un langage qu’elle peut comprendre.
Le Coran, un guide pour l’esprit et le cœur
Le Coran se présente comme un livre de guidance (hudâ), non seulement pour comprendre les lois divines, mais pour atteindre une compréhension plus profonde de la sagesse qui régit l’univers et nos propres vies. Chaque verset, chaque mot, contient une sagesse qui s’applique non seulement à la société et à la loi, mais aussi à l’expérience humaine individuelle.
Dieu, dans le Coran, s’adresse à notre raison autant qu’à notre cœur. Par exemple, les nombreux versets qui invitent à la réflexion sur la création — les étoiles, les montagnes, les saisons — nous rappellent que chaque élément de l’univers est un signe (ayat) de Dieu, destiné à renforcer notre foi. Le croyant qui médite sur ces signes trouve en eux un rappel constant que Dieu est à l’œuvre dans chaque aspect de la création.
Dieu, dans le Coran, s’adresse à notre raison autant qu’à notre cœur. Par exemple, les nombreux versets qui invitent à la réflexion sur la création — les étoiles, les montagnes, les saisons — nous rappellent que chaque élément de l’univers est un signe (ayat) de Dieu, destiné à renforcer notre foi. Le croyant qui médite sur ces signes trouve en eux un rappel constant que Dieu est à l’œuvre dans chaque aspect de la création.
Le malentendu de la souffrance et de l’épreuve
L’une des sources les plus courantes de malentendu concernant Dieu est la question de la souffrance et des épreuves. Nombreux sont ceux qui se demandent pourquoi un Dieu miséricordieux permet la souffrance humaine. Le Coran offre une réponse subtile, qui demande une compréhension profonde du langage divin.
Dans le Coran, il est enseigné que « Dieu n’impose à aucune âme une charge plus grande qu’elle ne peut porter » (Sourate la Vache, verset 286) Ce verset souligne la sagesse divine dans les épreuves : elles ne sont pas une punition arbitraire, mais une occasion d’élévation spirituelle, un moyen de purifier l’âme et de la rapprocher de Dieu. « Les gens pensent-ils qu’on les laissera dire : “Nous croyons ! ” sans les éprouver ? Certes, Nous avons éprouvé ceux qui ont vécu avant eux. » (Sourate l’Araignée, versets 2-3)
L’épreuve, loin d’être un signe de l’abandon divin, est une partie intégrante du dessein de Dieu pour l’humanité. C’est un rappel que la vie terrestre n’est qu’un passage, une préparation pour une réalité plus grande dans la vie dernière. En comprenant cela, nous pouvons commencer à percevoir la souffrance non comme une absence de la miséricorde divine, mais comme une manière pour Dieu d’éveiller nos âmes, de nous rappeler notre dépendance à Lui, et de nous guider vers une foi plus pure.
Dans le Coran, il est enseigné que « Dieu n’impose à aucune âme une charge plus grande qu’elle ne peut porter » (Sourate la Vache, verset 286) Ce verset souligne la sagesse divine dans les épreuves : elles ne sont pas une punition arbitraire, mais une occasion d’élévation spirituelle, un moyen de purifier l’âme et de la rapprocher de Dieu. « Les gens pensent-ils qu’on les laissera dire : “Nous croyons ! ” sans les éprouver ? Certes, Nous avons éprouvé ceux qui ont vécu avant eux. » (Sourate l’Araignée, versets 2-3)
L’épreuve, loin d’être un signe de l’abandon divin, est une partie intégrante du dessein de Dieu pour l’humanité. C’est un rappel que la vie terrestre n’est qu’un passage, une préparation pour une réalité plus grande dans la vie dernière. En comprenant cela, nous pouvons commencer à percevoir la souffrance non comme une absence de la miséricorde divine, mais comme une manière pour Dieu d’éveiller nos âmes, de nous rappeler notre dépendance à Lui, et de nous guider vers une foi plus pure.
Dieu et le libre arbitre
Un autre malentendu fréquent concerne la question du libre arbitre et de la prédestination (Qadar). Le Coran affirme que Dieu sait tout, qu’Il est l’Omniscient (Al-‘Alim), mais aussi qu’il a donné à l’humain la capacité de choisir : « En vérité, Dieu ne change l’état d’un peuple, tant qu’ils ne changent pas ce qu’il y a en eux-mêmes. » (Coran, sourate Le Tonnerre, verset 11)
Cela souligne un aspect fondamental du langage de Dieu : bien qu’Il soit en contrôle ultime de tout, Il a doté l’humanité d’une responsabilité, celle de choisir le bien ou le mal. Ce choix est au cœur de l’expérience humaine, et les conséquences de nos actions, bonnes ou mauvaises, découlent de cette liberté.
Dieu ne force personne à croire, mais Il fournit à chacun des signes et des opportunités pour Le reconnaître. Le libre arbitre est un don précieux, mais il vient avec une responsabilité : celle de vivre selon les commandements divins et de rechercher Sa proximité.
Cela souligne un aspect fondamental du langage de Dieu : bien qu’Il soit en contrôle ultime de tout, Il a doté l’humanité d’une responsabilité, celle de choisir le bien ou le mal. Ce choix est au cœur de l’expérience humaine, et les conséquences de nos actions, bonnes ou mauvaises, découlent de cette liberté.
Dieu ne force personne à croire, mais Il fournit à chacun des signes et des opportunités pour Le reconnaître. Le libre arbitre est un don précieux, mais il vient avec une responsabilité : celle de vivre selon les commandements divins et de rechercher Sa proximité.
Apprendre à écouter le langage de Dieu
Pour comprendre le langage de Dieu, il est nécessaire de développer une disposition intérieure d’écoute et d’ouverture. Le Coran nous rappelle souvent que ce ne sont pas les oreilles ou les yeux qui sont aveugles, mais les cœurs (Coran, sourate Le Pèlerinage, verset 46). Cette cécité spirituelle empêche de percevoir les vérités divines, même si elles sont claires et présentes tout autour de nous.
L’humilité est clé. Reconnaitre que nos esprits limités ne peuvent comprendre la totalité du plan divin, mais que chaque difficulté, chaque succès, chaque instant de nos vies a un sens plus profond, qui, bien qu’il nous échappe parfois, est toujours guidé par une sagesse divine infinie.
L’humilité est clé. Reconnaitre que nos esprits limités ne peuvent comprendre la totalité du plan divin, mais que chaque difficulté, chaque succès, chaque instant de nos vies a un sens plus profond, qui, bien qu’il nous échappe parfois, est toujours guidé par une sagesse divine infinie.
Concilier la révélation et l’expérience humaine
Comprendre le langage de Dieu dans le Coran et le relier à l’expérience humaine demande une réceptivité particulière, une ouverture à la fois intellectuelle et spirituelle. Les malentendus surgissent lorsque nous projetons nos attentes humaines sur Dieu, lorsque nous cherchons des réponses immédiates à des questions complexes. Mais le Coran nous rappelle que « Dieu est plus proche de nous que notre veine jugulaire » (Sourate Qaf, verset 16), et que sa sagesse s’étend bien au-delà de ce que nous pouvons percevoir.
En méditant sur Ses paroles et en observant le monde à travers le prisme de la révélation, nous pouvons mieux saisir Ses desseins et mieux comprendre la manière dont Il agit dans l’univers et dans nos vies. Le croyant qui prend le temps d’écouter avec un cœur ouvert et une foi sincère finit par reconnaître que Dieu, dans Sa miséricorde et Sa sagesse, ne cesse de guider ceux qui Le cherchent véritablement.
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Première parution sur le site de Participation et Spiritualité Musulmanes (PSM).
Lire aussi :
Comment vivre une épreuve ?
En méditant sur Ses paroles et en observant le monde à travers le prisme de la révélation, nous pouvons mieux saisir Ses desseins et mieux comprendre la manière dont Il agit dans l’univers et dans nos vies. Le croyant qui prend le temps d’écouter avec un cœur ouvert et une foi sincère finit par reconnaître que Dieu, dans Sa miséricorde et Sa sagesse, ne cesse de guider ceux qui Le cherchent véritablement.
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Première parution sur le site de Participation et Spiritualité Musulmanes (PSM).
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