Les Rohingyas ont fui la Birmanie mais n’ont pas pour autant trouvé leur salut dans les pays voisins, à commencer au Bangladesh. Alors que leurs conditions de vie sont des plus précaires, entre 4 000 et 7 000 réfugiés se sont soudainement retrouvés, dimanche 7 janvier, sans-abri après un incendie présumé criminel qui a ravagé un camp de Cox’s Bazar, dans le sud-est du pays.
Plus de 700 abris ont brûlé, selon le commissaire aux réfugiés Mizanur Rahman. Aucune victime n’est à déplorer mais les sinistrés doivent désormais faire face à une situation encore plus rude, dans un environnement où la sécurité s’est dégradée avec le temps.
Le Bangladesh abrite environ un million de Rohingyas, principalement à Cox’s Bazar, dont beaucoup ont fui la répression militaire de 2017 en Birmanie contre cette minorité majoritairement musulmane dont les persécutions sont reconnues comme un génocide par les Etats-Unis.
L'Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), qui a confirmé ce vaste incendie, est au chevet des sinistrés. « La cause de l'incendie reste actuellement inconnue. Les autorités gouvernementales nous ont assuré qu'une enquête serait menée », a-t-elle déclaré.
Les incendies sont malheureusement fréquents dans les camps rohingyas. En mars 2023, un feu avait laissé plusieurs milliers de personnes sans-abris.
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