L'auteur présumé de l'attaque sur le marché de Noël de Magdebourg est un individu « mentalement perturbé », à « l'islamophobie marquée », « imprégné par des théories du complot confuses », et influencé par « les idéologies d'extrême droite », a indiqué, jeudi 16 janvier, la ministre allemande de l'Intérieur Nancy Faeser.
L'enquête a démontré une « haine dirigée à la fois contre l'État allemand et contre les individus » mais il ne s'agit pourtant « pas officiellement d'une attaque terroriste », a-t-elle aussi affirmé.
Les troubles de comportement de Taleb al-Abdulmohsen avaient fait l'objet de « 105 signalements » des autorités régionales et fédérales mais ces éléments n'étaient « pas disponibles de manière centralisée quelque part », a souligné la ministre. Les autorités allemandes sont sous le feu des critiques pour ne pas avoir vu le danger que représentait l'assaillant avant l'attaque.
Nancy Faeser avait souligné, fin décembre, que l'individu, connu pour ses opinions radicalement hostiles à l'islam après avoir rompu avec sa religion et son pays d'origine, l'Arabie Saoudite, ne rentrait « dans aucun schéma antérieur » connu des autorités. Inculpé pour meurtres et tentatives de meurtres, il est actuellement en détention provisoire.
L'attaque avait fait six morts et 300 blessés le 20 décembre 2024. Une cérémonie d'hommage aux victimes a été organisée, jeudi 16 janvier à Magdebourg, en présence du président allemand Frank-Walter Steinmeier. Ce dernier a appelé les habitants à « ne pas se laisser paralyser par la peur et la colère ».
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Allemagne : un ex-musulman, activiste anti-islam, derrière l'attaque sur le marché de Noël
L'enquête a démontré une « haine dirigée à la fois contre l'État allemand et contre les individus » mais il ne s'agit pourtant « pas officiellement d'une attaque terroriste », a-t-elle aussi affirmé.
Les troubles de comportement de Taleb al-Abdulmohsen avaient fait l'objet de « 105 signalements » des autorités régionales et fédérales mais ces éléments n'étaient « pas disponibles de manière centralisée quelque part », a souligné la ministre. Les autorités allemandes sont sous le feu des critiques pour ne pas avoir vu le danger que représentait l'assaillant avant l'attaque.
Nancy Faeser avait souligné, fin décembre, que l'individu, connu pour ses opinions radicalement hostiles à l'islam après avoir rompu avec sa religion et son pays d'origine, l'Arabie Saoudite, ne rentrait « dans aucun schéma antérieur » connu des autorités. Inculpé pour meurtres et tentatives de meurtres, il est actuellement en détention provisoire.
L'attaque avait fait six morts et 300 blessés le 20 décembre 2024. Une cérémonie d'hommage aux victimes a été organisée, jeudi 16 janvier à Magdebourg, en présence du président allemand Frank-Walter Steinmeier. Ce dernier a appelé les habitants à « ne pas se laisser paralyser par la peur et la colère ».
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