Donald Trump a été investi, lundi 20 janvier, 47e président des Etats-Unis. Deux mois après son élection triomphale face à Kamala Harris, le milliardaire a fait son retour à la Maison Blanche après avoir prêté serment sur la Bible au cours d’une cérémonie très codifiée au sein du Capitole de Washington.
La cérémonie a aussi vu l’intervention de plusieurs personnalités religieuses, venues offrir une bénédiction au nouveau président américain. Si un prêtre catholique, un pasteur évangélique et un rabbin ont bel et bien pris la parole, aucun imam ne s'est en revanche présenté. Husham Al-Husainy, responsable du Centre d’éducation islamique de Kerbala, à Dearborn, dans le Michigan, figurait sur la liste des invités prestigieux, et ce choix n'avait rien d'un hasard. Il fait partie de ces représentants musulmans qui ont publiquement soutenu la candidature de Donald Trump dans un Etat clé traditionnellement démocrate qui a basculé dans le camp républicain aux élections de 2024.
L’imam, d'obédience chiite, n’a donc finalement pas fait d'apparition lors de la cérémonie d'investiture, et aucune explication n’a été officiellement donnée sur son absence. Selon diverses sources américaines, le nom de Husham Al-Husainy aurait été retiré en dernière minute en raison de son refus de qualifier le Hezbollah comme une organisation terroriste au cours d’une interview sur Fox News remontant à 2007. Alors que son nom circulait depuis plusieurs jours parmi les intervenants au Capitole, une organisation pro-israélienne qualifiant l’imam d’« antisémite » s’est empressée de déterrer les archives afin de convaincre l’administration Trump de réviser la liste. Que ce soit ou non de son fait, ce fut chose faite, effaçant du coup toute présence musulmane à la tribune.
« Make America great again ! » Aussitôt investi, il a signé une série de décrets qui promettent, pour nombre d’entre elles, d’être l’objet de grandes batailles juridiques. Parmi les mesures controversées prises, citons celle décrétant l’état d’urgence à la frontière avec le Mexique afin d’arrêter l’immigration, celle remettant en cause le droit du sol, celles actant le retrait des Etats-Unis de l’Accord de Paris sur le climat et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ou encore celles mettant fin aux politiques en faveur de la diversité et des personnes transgenres.
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La cérémonie a aussi vu l’intervention de plusieurs personnalités religieuses, venues offrir une bénédiction au nouveau président américain. Si un prêtre catholique, un pasteur évangélique et un rabbin ont bel et bien pris la parole, aucun imam ne s'est en revanche présenté. Husham Al-Husainy, responsable du Centre d’éducation islamique de Kerbala, à Dearborn, dans le Michigan, figurait sur la liste des invités prestigieux, et ce choix n'avait rien d'un hasard. Il fait partie de ces représentants musulmans qui ont publiquement soutenu la candidature de Donald Trump dans un Etat clé traditionnellement démocrate qui a basculé dans le camp républicain aux élections de 2024.
L’imam, d'obédience chiite, n’a donc finalement pas fait d'apparition lors de la cérémonie d'investiture, et aucune explication n’a été officiellement donnée sur son absence. Selon diverses sources américaines, le nom de Husham Al-Husainy aurait été retiré en dernière minute en raison de son refus de qualifier le Hezbollah comme une organisation terroriste au cours d’une interview sur Fox News remontant à 2007. Alors que son nom circulait depuis plusieurs jours parmi les intervenants au Capitole, une organisation pro-israélienne qualifiant l’imam d’« antisémite » s’est empressée de déterrer les archives afin de convaincre l’administration Trump de réviser la liste. Que ce soit ou non de son fait, ce fut chose faite, effaçant du coup toute présence musulmane à la tribune.
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