Nantes est sous le choc. Une attaque au couteau a été perpétrée, jeudi 24 avril, dans le collège-lycée privé Notre-Dame de Toutes-Aides par un élève de 15 ans, en classe de seconde. Une élève a été tuée et trois autres ont été blessés dont un grièvement.
Avant son passage à l'acte, le jeune assaillant de 16 ans, un élève au profil dépressif, a envoyé par courriel un manifeste de 13 pages à des camarades ainsi qu'à des professeurs. Il s'en prend au « système technico-industriel mondial », sorte de « tumeur étendue, proliférante, qui détruit les conditions de viabilité de l’organisme Terre » et accuse « la mondialisation » d’avoir transformé « notre système en une machine à décomposer l’humain ». Il dénonce un « écocide globalisé » et appelle à « la révolte écologique » afin de protéger la Terre.
En outre, il fustige « l’aliénation sociale » et « le conditionnement social totalitaire » par la faute, entre autres, des médias, des réseaux sociaux ou encore de l'intelligence artificielle. L'auteur du manifeste précise néanmoins que son document, encore « inachevé », « ne justifie aucun acte ».
Alors que les élèves ont pu être évacués, plusieurs membres du gouvernement ont fait le déplacement à Nantes dont le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, et la ministre de l’Éducation nationale, Elisabeth Borne. Ils sont notamment aux côtés de la maire Johanna Rolland, de la présidente de Région Pays de la Loire, Christelle Morançais, et du préfet de Loire-Atlantique, Fabrice Rigoulet-Roze.
« J’adresse mes pensées émues aux familles, aux lycéens et à toute la communauté éducative dont la Nation partage le choc et la peine. Par leur intervention, des professeurs ont sans doute empêché d’autres drames. Leur courage force le respect », a signifié Emmanuel Macron via X.
Avant son passage à l'acte, le jeune assaillant de 16 ans, un élève au profil dépressif, a envoyé par courriel un manifeste de 13 pages à des camarades ainsi qu'à des professeurs. Il s'en prend au « système technico-industriel mondial », sorte de « tumeur étendue, proliférante, qui détruit les conditions de viabilité de l’organisme Terre » et accuse « la mondialisation » d’avoir transformé « notre système en une machine à décomposer l’humain ». Il dénonce un « écocide globalisé » et appelle à « la révolte écologique » afin de protéger la Terre.
En outre, il fustige « l’aliénation sociale » et « le conditionnement social totalitaire » par la faute, entre autres, des médias, des réseaux sociaux ou encore de l'intelligence artificielle. L'auteur du manifeste précise néanmoins que son document, encore « inachevé », « ne justifie aucun acte ».
Alors que les élèves ont pu être évacués, plusieurs membres du gouvernement ont fait le déplacement à Nantes dont le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, et la ministre de l’Éducation nationale, Elisabeth Borne. Ils sont notamment aux côtés de la maire Johanna Rolland, de la présidente de Région Pays de la Loire, Christelle Morançais, et du préfet de Loire-Atlantique, Fabrice Rigoulet-Roze.
« J’adresse mes pensées émues aux familles, aux lycéens et à toute la communauté éducative dont la Nation partage le choc et la peine. Par leur intervention, des professeurs ont sans doute empêché d’autres drames. Leur courage force le respect », a signifié Emmanuel Macron via X.