« Arrêter le massacre qu'il y a aujourd'hui à Gaza », c’est la demande que formule la France à Israël, a déclaré la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, après le conseil des ministres lundi 28 avril.
Paris demande aussi la libération des otages encore retenus par le Hamas dans l’enclave palestinienne ainsi qu’une « démilitarisation » du mouvement islamiste palestinien et un « renouveau de l'Autorité palestinienne ». Il s'agit « des conditions pour aller vers la reconnaissance » d'un État palestinien qu'Emmanuel Macron a envisagée « en juin ». Le chef de l'État français doit coprésider en juin avec l'Arabie saoudite une conférence internationale aux Nations unies pour la création d’un État palestinien et mettre en œuvre la solution à deux États. Près de 150 pays reconnaissent l'Etat palestinien, mais Israël s'y refuse catégoriquement.
La demande de la France à Israël de cesser le carnage dans la bande de Gaza n’est cependant pas assortie de sanctions, comme le réclament de nombreux ONG, associations et collectifs de défense des droits des Palestiniens ou encore même des Israéliens horrifiés par les exactions de l'armée israélienne. Leur gouvernement, qui viole le droit international en toute impunité, n’est, en effet, pas prêt d'arrêter ses bombardements quotidiens. Depuis la rupture de la trêve par Israël en mars, plus de 2 200 personnes ont été tuées sur le territoire palestinien, devenue aujourd’hui « une fosse commune pour les Palestiniens et ceux qui leur viennent en aide », selon Médecins sans frontières (MSF).
Quelques jours plus tôt, les ministres des Affaires étrangères de la France, du Royaume-Uni et d’Allemagne ont fait une déclaration conjointe pour dénoncer le blocage de l’aide humanitaire par Israël. Alors que « les civils palestiniens, dont un million d’enfants, sont confrontés à un risque grave de famine, d’épidémies et de mort », « la décision israélienne de bloquer l’entrée de l’aide à Gaza est intolérable. Les récentes déclarations du ministre Israël Katz instrumentalisant l’aide humanitaire et le projet d’Israël de demeurer à Gaza après la guerre sont inacceptables : elles nuisent à la perspective de paix », ont-ils fait part. Mais, malgré la gravité de la situation, la France déclare encore privilégier « la voie diplomatique » avec Israël, qui a aussi accentué la pression coloniale sur la Cisjordanie depuis octobre 2023.
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