Deux semaines après l'assassinat d'Aboubakar Cissé dans la mosquée de La Grand-Combe, dans le Gard, Olivier Hadzovic a été remis, vendredi 9 mai, à la justice française par les autorités italiennes dans le cadre d'une procédure accélérée. Le suspect, qui s'était rendu à la police italienne après trois jours de fuite, a été mis en examen dans la foulée de son extradition pour « assassinat à raison de la race ou de la religion ».
Olivier Hadzovic, qui nie pour le moment avoir agi par haine de l’islam, a été placé en détention provisoire. « Les faits paraissent construits autour de l’envie obsessionnelle de tuer une personne », avait déclaré, quelques jours plus tôt, la procureure de Nîmes, Cécile Gensac, en charge du dossier. Les avocats de la famille de la victime réclament que l'affaire soit aux mains du Parquet national antiterroriste (Pnat).
Aboubakar Cissé a, quant à lui, été inhumé ce jeudi 8 mai dans sa terre natale, le Mali. Une cérémonie s'est tenue à Bamako, où vit sa famille. « Je me console en voyant que, au-delà de ma personne, la condamnation a été planétaire. Cela atténue ma douleur de mère », a fait part sa mère à l'AFP. Une grande manifestation contre l'islamophobie est prévue dimanche 11 mai à Paris en mémoire du fidèle.
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Aboubakar Cissé a, quant à lui, été inhumé ce jeudi 8 mai dans sa terre natale, le Mali. Une cérémonie s'est tenue à Bamako, où vit sa famille. « Je me console en voyant que, au-delà de ma personne, la condamnation a été planétaire. Cela atténue ma douleur de mère », a fait part sa mère à l'AFP. Une grande manifestation contre l'islamophobie est prévue dimanche 11 mai à Paris en mémoire du fidèle.
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