« Le temps est venu. » Voilà qui est fait : la France, par la voix d'Emmanuel Macron, a officiellement reconnu l’Etat de Palestine au cours d’une réunion qu'elle co-préside avec l'Arabie saoudite lundi 22 septembre, à l’occasion la 80e Assemblée générale de l’ONU à New York. Cette reconnaissance, qui vise à promouvoir la solution des deux États refusée par Israël, devait intervenir en juin dernier, mais avait été reportée en raison de la guerre qu'avait déclenché Israël contre l'Iran.
Depuis, plusieurs pays occidentaux ont décidé de s'engager dans le même processus, après presque deux ans de massacres dans la bande de Gaza commis par l’armée israélienne. La Belgique, le Luxembourg et Malte ont officiellement reconnu l'Etat de Palestine. La veille du sommet, le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et le Portugal ont aussi fait une annonce similaire. En 2024, la Norvège, l'Espagne, l'Irlande, la Slovénie et l'Arménie faisaient partie des pays ayant reconnu la Palestine.
En amont de l'annonce de cette reconnaissance par la France, des dizaines de municipalités ont hissé le drapeau palestinien sur le fronton de l’hôtel de ville, et ce malgré la mise en garde du ministre – démissionnaire – de l’Intérieur, Bruno Retailleau. Ce dernier, qui a recensé pas moins de 86 cas à travers le pays, a donné instruction aux préfets de s’opposer au pavoisement du drapeau au nom du principe de neutralité du service public, de non-ingérence dans la politique internationale de la France et du risque de troubles à l’ordre public.
Une sanction est d’ores et déjà tombée contre la municipalité de Malakoff. Saisi par le préfet des Hauts-de-Seine, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a décidé, lundi 22 septembre, d’infliger à la mairie d’une amende journalière de 150 euros, jusqu’au retrait du drapeau palestinien de son fronton. Une décision contestée par la ville qui a saisi le Conseil d’Etat pour « défendre le principe de libre administration des communes et la libre expression démocratique ».
A ce jour, 157 pays reconnaissent l’Etat de Palestine, sur les 193 membres des Nations unis. Les Etats-Unis refusent catégoriquement d’engager ce processus que fustige Israël. Le gouvernement de Benjamin Netanyahou a estimé que, après les attaques du 7-Octobre, la reconnaissance de la Palestine est « une récompense énorme au terrorisme », et ce alors même qu’Israël commet, selon les conclusions rendues dernièrement par la Commission d’enquête internationale de l’ONU, un génocide à Gaza.
Lire aussi :
La France face à l’Histoire : reconnaître la Palestine au nom de la dignité d'un peuple
Depuis, plusieurs pays occidentaux ont décidé de s'engager dans le même processus, après presque deux ans de massacres dans la bande de Gaza commis par l’armée israélienne. La Belgique, le Luxembourg et Malte ont officiellement reconnu l'Etat de Palestine. La veille du sommet, le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et le Portugal ont aussi fait une annonce similaire. En 2024, la Norvège, l'Espagne, l'Irlande, la Slovénie et l'Arménie faisaient partie des pays ayant reconnu la Palestine.
En amont de l'annonce de cette reconnaissance par la France, des dizaines de municipalités ont hissé le drapeau palestinien sur le fronton de l’hôtel de ville, et ce malgré la mise en garde du ministre – démissionnaire – de l’Intérieur, Bruno Retailleau. Ce dernier, qui a recensé pas moins de 86 cas à travers le pays, a donné instruction aux préfets de s’opposer au pavoisement du drapeau au nom du principe de neutralité du service public, de non-ingérence dans la politique internationale de la France et du risque de troubles à l’ordre public.
Une sanction est d’ores et déjà tombée contre la municipalité de Malakoff. Saisi par le préfet des Hauts-de-Seine, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a décidé, lundi 22 septembre, d’infliger à la mairie d’une amende journalière de 150 euros, jusqu’au retrait du drapeau palestinien de son fronton. Une décision contestée par la ville qui a saisi le Conseil d’Etat pour « défendre le principe de libre administration des communes et la libre expression démocratique ».
A ce jour, 157 pays reconnaissent l’Etat de Palestine, sur les 193 membres des Nations unis. Les Etats-Unis refusent catégoriquement d’engager ce processus que fustige Israël. Le gouvernement de Benjamin Netanyahou a estimé que, après les attaques du 7-Octobre, la reconnaissance de la Palestine est « une récompense énorme au terrorisme », et ce alors même qu’Israël commet, selon les conclusions rendues dernièrement par la Commission d’enquête internationale de l’ONU, un génocide à Gaza.
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