La xénophobie n’est pas une opinion et l’humanisme en est la victime collatérale
Oui, la xénophobie est un délit. En plus de l’être, c’est une réponse inappropriée à une situation donnée à un moment donné. Et il n’est pas question de liberté d’expression lorsque l’on laisse un-e citoyenn-e laisser libre cours à sa parole, pensée, écriture ou acte en lien étroit avec la manifestation d’un comportement manifestement ou secrètement xénophobe. La xénophobie n’arrive pas du jour au lendemain comme cela. Autant, la xénophobie se transforme graduellement en ce monstre froid qu’il fait advenir la personne qui en est porteuse. D’abord, elle se fait hostilité, puis elle se fait harcèlement, en groupe, au besoin, en secret ou ouvertement, pour enfin prendre le visage d’une haine sans fin. Premièrement, apparaît l’hostilité qui, elle, se succède à l’inimitié. En effet, on commence par avoir maille à partir avec un collègue, un ami, un membre de sa famille en faisant montre d’inimitié. Puis au terme de ce premier temps, nos…