
A Paris et en province, des milliers de manifestants dans les rues pour dire stop à l'islamophobie
« Non, non à l'islamophobie ! » Tel était le principal mot d'ordre des manifestations organisées dimanche 11 mai à travers la France en hommage à Aboubakar Cissé, enterré au Mali deux semaines après son assassinat dans une mosquée du Gard. Zoom sur la manifestation parisienne. A l'appel de plusieurs dizaines de personnalités et d'organisations politiques et associatives, des milliers de personnes ont défilé, dimanche 11 mai, à travers le pays pour dénoncer l'islamophobie, un peu plus de deux semaines après l'assassinat d'Aboubakar Cissé qui a secoué la mosquée de La Grand-Combe et l'ensemble des musulmans de France. De Lille à Marseille, le 11 mai était placé sous le signe de la mobilisation contre l'islamophobie et le racisme. C'est à Paris, entre la place de la Bastille et celle de la Nation, qu'ont convergé la grande majorité des manifestants, 3 700 selon la préfecture de police, quelque 15 000 selon les organisateurs. Étaient présents des leaders et…

Lycée Averroès : malgré la victoire judiciaire, la peur du groupe scolaire musulman de porter « une cible sur le dos »
Après l’annonce, fin avril, du ministère de l’Education nationale d’interjeter appel contre le jugement du tribunal administratif de Lille ayant annulé la décision de résiliation du contrat d'association du lycée Averroès de Lille, ce dernier est bien décidé à demander la confirmation du jugement de première instance. Si le combat judiciaire est donc loin d’être terminé, le chef de l’établissement, Eric Dufour, appelle à retrouver « des relations sereines et de confiance » avec les services de l’Etat face à des « discours de haine » contre Averroès qui lui font craindre le pire.

Meurtre islamophobe à La Grand-Combe : l'appel solennel de responsables musulmans à « un sursaut républicain »
Huit représentants du culte musulman en France ont appelé conjointement, fin avril, les pouvoirs publics à reconnaître que « les amalgames, quand ils deviennent obsessionnels, alimentent une atmosphère de défiance qui nourrit inévitablement la haine et la violence ». Alors que la grogne de leaders musulmans traditionnellement engagés dans le dialogue avec l'Etat monte, plusieurs responsables départementaux du culte musulman participant au Forum de l'islam de France (Forif) ont lancé cette semaine un « appel solennel à la République » en mémoire d'Aboubakar Cissé, le jeune fidèle tué vendredi 25 avril dans la mosquée de La Grand-Combe (Gard). Ces présidents d'associations représentatives locales de Paris, de Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne, de Seine-et-Marne mais aussi des Alpes-Haute-Provence, des Ardennes, de Gironde, d'Indre-et-Loire, ont exprimé ensemble, dans une déclaration conjointe leur « indignation profonde », leur « douleur » et leur «…

L'Etat français appelé à reconnaître l'islamophobie comme « une menace majeure pour notre République »
L'Association de défense contre les discriminations et les actes antimusulmans (ADDAM) appelle les autorités à définir la lutte contre la haine des musulmans comme « une priorité absolue des pouvoirs publics ». Après le meurtre d'un fidèle musulman à la mosquée de La Grand-Combe, l'Association de défense contre les discriminations et les actes antimusulmans (ADDAM) y voit « une alerte pour la République ». Selon la structure, qui a adressé dans la soirée du lundi 28 avril ses « pensées solidaires à la famille de la victime et à l'ensemble de la communauté musulmane », « cet acte barbare s'inscrit dans un contexte de libération croissante de la parole haineuse contre les musulmans, encouragée par certains discours stigmatisants. La banalisation de cette rhétorique favorise indéniablement le passage à l'acte ». « Face à cette réalité, le sentiment d'insécurité des musulmans en France est légitime et doit être entendu par les autorités et les…

Meurtre islamophobe à La Grand-Combe : le tueur arrêté en Italie, des hommages nombreux à Aboubakar Cissé
Trois jours après le meurtre perpétré à la mosquée de La Grand-Combe, le suspect est désormais hors d'état de nuire. Le point sur l'affaire, qui suscite beaucoup d'émotion, comme en témoignent les rassemblements organisés en hommage à Aboubakar Cissé mais aussi contre l'islamophobie. Au lendemain des rassemblements d'hommage au jeune Aboubakar Cissé, sauvagement tué dans la mosquée de La Grand-Combe (Gard), le procureur de la République d'Alès, Abdelkrim Grini, a annoncé à l'AFP, lundi 28 avril, que son meurtrier s'est rendu dimanche soir de lui-même dans un commissariat de la ville de Pistoia, près de Florence. L'homme, qui avait revendiqué son geste dans une vidéo, était traqué depuis trois jours par les autorités françaises. Le magistrat du ministère public en charge de l'affaire a précisé qu'une procédure d'extradition va être engagée et un mandat d'arrêt européen émis en vue de son transfèrement en France, une procédure qui pourrait prendre…

Une « ignominie islamophobe » : l'effroi des musulmans après le meurtre à la mosquée de La Grand-Combe
La piste islamophobe est sérieusement envisagée par les enquêteurs aux lendemains du meurtre d'un fidèle de la mosquée de La Grand-Combe, dans le Gard, dans l'enceinte même du lieu de culte musulman. Les réactions politiques se font plus nombreuses désormais, jusqu'au sommet du gouvernement, mais les appels à bien plus de considération et d'action face à un acte aussi grave se multiplient. A mesure que le caractère islamophobe du meurtre, vendredi 25 avril, du fidèle de la mosquée Khadidja, à La Grand-Combe, apparaît des plus plausibles, la composante musulmane française, déjà inquiète depuis fort longtemps par l'islamophobie d'ambiance en France, est aujourd'hui saisie d'effroi. Ce sentiment est d'autant plus grand que le suspect, désormais identifié, est toujours en fuite, qu'il est « potentiellement extrêmement dangereux » et qu'il a « manifesté son intention de recommencer », selon le procureur de la République d'Alès, Abdelkrim Grini. Selon les…

La justice rétablit le contrat d'association du lycée Averroès, une victoire judiciaire décisive contre l'Etat
Alea jacta est. Le sort en est jeté, et il est favorable au lycée Averroès. Le tribunal administratif de Lille a décidé, mercredi 23 avril, d’annuler la décision de résiliation du contrat d’association avec l'Etat. Une victoire « de l'Etat de droit » qui « rétablit l'honneur » du groupe scolaire musulman de Lille, selon ses mots. Depuis près de 15 mois, l’association Averroès faisait valoir ouvertement sa confiance en la justice, malgré les revers qu’elle subissait en référé. C’est une victoire judiciaire de taille qu’elle remporte, cette fois au fond, contre l’Etat. Le tribunal administratif de Lille a annulé, mercredi 23 avril, la décision prise en décembre 2023 par la préfecture du Nord résiliant le contrat d'association du lycée musulman lillois avec l’Etat. « Cette décision à effet immédiat réattribue de manière rétroactive intégralement le contrat d'association au lycée Averroès », fait savoir Averroès, qui salue « le travail…

Au meeting contre l’islamisme, « une prime manifeste aux idées les plus radicales » qui renforcent la « logique du soupçon » envers les musulmans de France
Lutter contre l’islamisme en France, mais à quel prix ? Les confusions entre islam, islamisme et terrorisme entretenues par plusieurs intervenants au grand meeting « pour la République » organisé mercredi 27 mars à Paris ont fait bondir nombre d’observateurs et experts au rang desquels figure Haoues Seniguer. Ce maître de conférences à Sciences Po Lyon, spécialiste de l’islamisme au Maroc et des liens entre islam et politique en France, livre son analyse sur Saphirnews, non sans inquiétudes face à une installation durable de la « logique du soupçon » envers les Français musulmans, « désormais portée par des représentants de l’État au plus haut niveau ».

Les femmes musulmanes, « angles morts » de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles en France
La nouvelle édition de la Journée internationale des femmes musulmanes (Muslim Women’s Day), célébrée chaque année le 27 mars, a été placée en 2025 par l'association feministe Lallab sous le signe du combat contre les violences sexistes et sexuelles. Son rapport sur ce fléau qui impacte les musulmanes avec des spécificités qui leur sont propres se présente comme une ressource pour accompagner les victimes dans leur chemin de guérison. « Pendant 10 mois, j’ai été victime de violences conjugales, psychologiques et sexuelles. La religion était au cœur du rapport de domination. Selon les termes de mon mari, "Je connais mieux la religion que toi" (...) L’islamophobie a contribué à m’enfermer dans le silence. (...) Vous avez peur lorsque vous racontez votre histoire à des non musulmans, de recevoir des "ah mais de toute façon cette religion est sexiste par nature, tu n’as qu’à changer de religion". »* Pour la Journée internationale des femmes musulmanes,…

Lycée Averroès : pourquoi le rapporteur public recommande l'annulation de la résiliation du contrat avec l'Etat
Le lycée privé musulman Averroès de Lille se bat pour le rétablissement de son contrat d'association que la préfecture du Nord a résilié en décembre 2023. Le rapporteur public du tribunal administratif de Lille est allé dans son sens au cours d'une audience qui s'est tenue mardi 18 mars. Mais il faudra encore attendre quelques semaines pour connaître le délibéré. Dans la rude bataille judiciaire qui oppose Averroès à l’Etat, le rapporteur public penche en faveur du lycée privé musulman de Lille. Alors que le tribunal administratif de Lille examinait ce mardi 18 mars le bien-fondé de la résiliation du contrat d’association qui liait l'Etat et l’établissement scolaire, le rapporteur public a recommandé l'annulation de la décision prise en décembre 2023 par la préfecture du Nord. Ce magistrat, dont le rôle est d’exposer en toute indépendance son analyse des questions soulevées par l’affaire examinée et de proposer une solution juridique, a relevé des…

Le tribunal administratif de Lyon donne raison à l'État contre le groupe scolaire musulman Al-Kindi
Un coup dur est porté au groupe scolaire musulman Al-Kindi, qui a vu, mercredi 12 mars, sa requête contestant la résiliation de son contrat d'association avec l'Etat rejetée par la justice administrative. Le groupe scolaire musulman Al-Kindi n'a pas obtenu gain de cause contre l'Etat devant le tribunal administratif de Lyon. Sa requête en référé-suspension a été rejetée mercredi 12 mars, les juges ayant estimé que « les manquements reprochés à l’établissement étaient suffisamment établis ». La préfète du Rhône avait décidé en janvier dernier de résilier le contrat liant l’Etat et l’association pour l’ensemble des établissements gérés par l’association Al-Kindi, « en raison de manquements aux obligations administratives, budgétaires et comptables d’une part, de manquements à ses obligations pédagogiques d’autre part et enfin, d’atteinte aux valeurs de la République », a rappelé le tribunal dans un communiqué.

Al-Kindi : l'Etat accusé devant la justice par le groupe scolaire musulman de produire du « séparatisme »
Les dirigeants d'Al-Kindi ont contesté, lundi 10 mars, devant la justice administrative la résiliation de leurs contrats d'association avec l'Etat, décidée en janvier dernier par la préfecture d’Auvergne-Rhône-Alpes. Le groupe scolaire musulman a de nouveau dénoncé fermement une décision fondée sur « des raisons politiques ». Le groupe scolaire privé musulman Al-Kindi, situé à Décines-Charpieu, a contesté, lundi 10 mars, la résiliation de ses contrats d’association avec l’Etat devant le tribunal administratif de Lyon. Ses responsables, qui exigent de « bénéficier d'une très exacte application de la loi », réclament le rétablissement de ses contrats au regard notamment des mesures correctrices mises en place en décembre 2024 pour répondre aux attentes des autorités. Des mesures insuffisantes pour la préfecture, qui juge qu'Al-Kindi serait un établissement « noyauté par les Frères musulmans ». « Cet établissement dysfonctionne et…

A Lyon, des engagements pris pour la création de nouveaux carrés musulmans
A Lyon, de nouveaux espaces dédiés à l'inhumation des défunts de confession musulmane verront le jour dans les prochains mois et les prochaines années. Le fruit d'une collaboration fructueuse entre les autorités et les organisations musulmanes locales. Il est un fait indéniable : il manque cruellement de carrés musulmans dans les cimetières communaux en France. Un besoin urgent que la crise de la Covid-19 a révélé. Alors que les musulmans sont bien plus nombreux que par le passé à vouloir être enterré sur le sol français, des maires refusent encore la création de nouveaux carrés confessionnels ou l'extension d'espaces préexistants. Dans le Rhône, des municipalités, conscientes du besoin, font figure de bonnes élèves. C’est le cas de la capitale des Gaules, Lyon, où un nouveau carré musulman doté d’une centaine de concessions verra prochainement le jour au sein du plus grand des cimetières lyonnais, celui de la Guillotière, dans le 8e arrondissement.

L'interdiction du port du voile pour les avocates approuvée par le Conseil d'Etat
Le Conseil d'Etat a rejeté, lundi 3 mars, la requête du Syndicat des avocats de France (SAF) contestant la légalité de l'interdiction des signes religieux pour les avocats en France. Le Conseil d’Etat a validé, lundi 3 mars, l’interdiction du port des signes religieux pour les avocats. L’interdiction, qui vise principalement les femmes musulmanes portant le voile, a été instauré sur décision en septembre 2023 du Conseil national des barreaux (CNB) pour qui les avocats ne doivent porter « aucun signe distinctif » avec la robe noire. Cette règle, introduite par plusieurs barreaux en France, a été contestée devant la justice par le Syndicat des avocats de France (SAF), pour qui la mesure est une atteinte à des libertés fondamentales dont la liberté de conscience que le Conseil national des barreaux ne pouvait réglementer. Selon ce dernier, « le Conseil national des barreaux ne peut légalement fixer des prescriptions nouvelles qui mettraient en cause la liberté…

Incendie de la mosquée de Jargeau : pourquoi la piste criminelle est désormais privilégiée
La mosquée de Jargeau, dans le Loiret, a été visée par un incendie de nature criminelle, selon le parquet d'Orléans. Pourtant, l'information délivrée la veille du mois du Ramadan, qui a débuté samedi 1er mars, ne provoque guère plus de réactions indignées au sein de la classe politique, surtout à droite. Le choc se mêle désormais à la peur pour les musulmans du Loiret. Deux jours après l'incendie de la mosquée de Jargeau, la procureure d'Orléans, Emmanuelle Bochenek-Puren, a fait savoir, vendredi 28 février, que « les analyses des prélèvements effectués sur les lieux (...) confirment l'hypothèse d'un acte criminel ». L'enquête se poursuit maintenant sous la qualification criminelle de « destruction par un moyen dangereux pour les personnes commise en raison de la religion et de provocation publique à la haine et à la discrimination raciale ». Les responsables de la mosquée craignaient fortement cette piste, mettant en évidence des éléments très…

A Jargeau, une mosquée dévastée par un incendie qui secoue les musulmans avant Ramadan
Une salle de prière musulmane à Jargeau, dans le Loiret, a été détruite par un incendie dans la nuit du mardi 25 au mercredi 26 février. Si les circonstances de ce sinistre restent encore à éclaircir, la peur s'est installée auprès des responsables de l'association et de leurs fidèles. A quelques jours du mois du Ramadan, l’association culturelle franco-turque de Jargeau, gestionnaire d’une salle de prière musulmane dans cette commune du Loiret, près d’Orléans, fait face à une catastrophe. Un incendie a complètement ravagé le lieu de culte dans la nuit du mardi 25 au mercredi 26 février. Aucun blessé n’est à dénombrer mais les dégâts sont très lourds. Selon les premiers éléments, le feu serait parti de la salle de prière avant de se propager à l’ensemble du bâtiment. Il aura fallu déployer de gros moyens pour parvenir à éteindre le feu. La maire de Jargeau, Sophie Heron, s’est rendue sur place pour apporter son soutien à l’association et…

Attaque au couteau à Mulhouse : l’indignation unanime des mosquées et organisations musulmanes de France
L’attaque au couteau perpétrée samedi 22 février à Mulhouse a suscité l’émoi en France. En parallèle des condamnations unanimes de la classe politique, les organisations religieuses ont exprimé leur indignation face au drame qui coûté la vie à un passant innocent. La ville de Mulhouse est endeuillée par l’attaque au couteau survenue samedi 22 février. Un hommage sera rendu lundi 24 février par la municipalité à la victime, Lino Sousa Loureiro, un Portugais de 69 ans mort après avoir tenté de s’interposer face à l’assaillant, ainsi qu’aux blessés de l’attaque, des agents du stationnement et des policiers municipaux en exercice. « Ce rassemblement républicain témoignera de la nécessaire unité face au terrorisme et au fanatisme islamiste, et pour que force reste à l'ordre et à la Loi », a déclaré la mairie dans un communiqué. « Un temps de rassemblement pour l’unité de notre ville », a appuyé la maire, Michèle Lutz, sur ses réseaux…

Al-Kindi : la justice administrative saisie, le deux poids, deux mesures dénoncé face au scandale de Bétharram
Le groupe scolaire musulman Al-Kindi a saisi, mardi 18 février, la justice administrative pour dénoncer la rupture du contrat d'association avec l'Etat. Cette annonce intervient en plein scandale entachant gravement le collège-lycée catholique Notre-Dame de Bétharram et le Premier ministre François Bayrou ; une affaire qui illustre un traitement différencié flagrant entre les établissements privés, selon Al-Kindi et ses soutiens. Le groupe scolaire Al-Kindi, situé dans la métropole lyonnaise, a annoncé, mercredi 19 février, avoir saisi la justice administrative la veille afin de contester la décision préfectorale prononçant en janvier dernier la résiliation du contrat d'association avec l’Etat. « Après avoir examiné la requête, le Tribunal administratif de Lyon a décidé de fixer rapidement l'audience à laquelle sera examinée la demande de l'association », à savoir lundi 10 mars, a fait savoir la direction, qui a salué « la célérité » avec laquelle…

Chrétiens et musulmans du Mantois célèbrent les 20 ans de leur collecte alimentaire annuelle
Dans les Yvelines, en région parisienne, un collectif de chrétiens et de musulmans engagés contre la précarité ont organisé, samedi 8 février, la 20e édition de leur collecte alimentaire annuelle. Vingt ans, déjà ! Chrétiens et musulmans du Mantois se sont mobilisés, samedi 8 février, pour une collecte alimentaire dans plusieurs supermarchés des Yvelines. A l’issue de cette belle action de solidarité qui mobilise chaque année une centaine de bénévoles, ce sont 3,5 tonnes de produits qui ont pu être collectées, indique à Saphirnews Mohamed Ait Saghir. Les denrées non périssables, comprenant également des produits d’hygiène, ont, par la suite, été distribués à des associations caritatives partenaires agissant dans la région (Human Appeal, Au cœur de la fraternité - ACF, Nouvel espoir, LME Mission Limay et la Conférence Saint-Vincent de Paul). « Depuis 20 ans, ce sont plus de 55 tonnes de denrées collectées, des milliers de bénéficiaires et de…

La fraternité, si souvent négligée mais ô combien essentielle
L’édition 2025 du baromètre de la Fraternité dessine « le portrait d'une nation consciente de ses carences en matière de fraternité ». La Journée internationale de la fraternité humaine, instituée par l’ONU depuis 2020, est une opportunité en France de mettre en lumière cette valeur qui fait figure de parent pauvre de la devise républicaine, bien qu’elle soit reconnue collectivement comme importante. En effet, si 83 % des Français reconnaissent l'utilité de la fraternité aujourd'hui, seuls 12 % la placent comme première valeur de la République, loin derrière la liberté (65 %) et l'égalité (23 %), selon une étude IFOP commandée par le Labo de la Fraternité. Les résultats de l’édition 2025 du baromètre de la Fraternité, dévoilés mardi 4 février, montre ainsi « un décalage entre l'adhésion théorique et la priorisation pratique » qui « illustre les tensions qui caractérisent notre rapport à cette valeur fondamentale ».

Le lycée musulman Averroès célèbre ses 20 ans avec combativité et résilience
Le groupe scolaire Averroès a mis les petits plats dans les grands, mardi 28 janvier, en célébrant dignement ses 20 ans d’existence au Grand Palais de Lille. Malgré la résiliation, en 2024, du contrat d’association avec l’Etat qui est venu ternir deux décennies d’une insolente réussite pour le lycée, les responsables et leurs soutiens ne s’avouent pas vaincus. Ils sont bien déterminés à poursuivre une aventure dont la tournure dépendra beaucoup de l'issue du bras de fer judiciaire engagé contre l'Etat et ô combien décisif pour l’avenir d’Averroès. Le lycée Averroès fête ses 20 ans d’existence. Et celles et ceux qui imaginent un anniversaire empreint d’amertume et de morosité se trompent lourdement. Les temps sont durs pour le groupe scolaire lillois, mais le défaitisme n’est pas à l’ordre du jour, loin de là. Les personnels, les élèves, anciens et actuels, leurs familles… quelque 1 500 personnes ont investi, mardi 28 janvier, un…