
Fin de vie : pourquoi les responsables religieux s'opposent fermement au « droit à l’aide à mourir »
Alors que la proposition de loi relative au « droit à l’aide à mourir » fera l'objet d'un vote solennel, ce mardi 27 mai, à l’Assemblée nationale, les responsables des principaux cultes de France font valoir leurs vives inquiétudes « face aux risques de dérives éthiques et sociales » qu’introduirait une telle législation dans le pays. Après plusieurs jours de débats dans l’hémicycle, les députés ont achevé, samedi 24 mai, l’examen de la proposition de loi relative au « droit à l’aide à mourir ». Alors qu’un vote solennel sur ce texte - et celui portant sur les soins palliatifs - est prévu mardi 27 mai,* que disent les principaux responsables religieux français ? La Conférence des responsables de culte en France (CRCF), qui réunit les cultes catholique, protestant, orthodoxe, juif, musulman et bouddhiste*, s’est exprimée mi-mai sur ce sujet très sensible. Faisant de nouveau valoir « sa vive inquiétude face aux risques de dérives éthiques…

Après la sortie du rapport sur « l’entrisme islamiste » en France, des mosquées inquiètes pour leur sécurité
Le rapport sur « l’entrisme islamiste » et « la menace » que les « réseaux fréristes » feraient peser sur la cohésion nationale et la République a été largement dénoncé, dès sa sortie le 21 mai, parmi les musulmans, en particulier parmi des responsables de mosquées qui craignent aujourd'hui des répercussions physiques et morales à l’encontre de leurs lieux de culte. L’heure est difficile pour les musulmans de France. Autour du Conseil des mosquées du Rhône (CMR), trente responsables et représentants de mosquées se sont réunis, dimanche 25 mai, pour discuter du rapport sur « les Frères musulmans et l’islamisme politique » et de ses conséquences. Plusieurs mosquées dont certaines comptent parmi les membres fondateurs du CMR y sont explicitement citées comme la mosquée Othmane de Villeurbanne et le Centre interculturel de Décines (CID). Ce faisant, elles craignent d’être victimes d’amalgames mettant à mal leur réputation, ou encore d’être…

Marseille : les aides financières attribuées au collège-lycée musulman Ibn Khaldoun suspendues
A peine le rapport sur les Frères musulmans et l'islamisme politique publié que le collège-lycée musulman Ibn Khaldoun, à Marseille, a vu des aides financières brutalement suspendues. La direction de l'établissement scolaire réagit. Les conséquences de la publication, mercredi 21 mai, du rapport sur les réseaux fréristes en France ne se sont pas fait attendre pour le collège-lycée privé Ibn Khaldoun à Marseille. L'établissement musulman, ouvert depuis 2009 et dirigé par Mohsen Ngazou, par ailleurs président de la fédération Musulmans de France (MF), pourrait voir son contrat d'association avec l'Etat résilié. La menace plane, alors que cette mesure est pleinement souhaitée par les présidents de la Région Provence-Alpes Côte d'Azur (PACA), Renaud Muselier (Renaissance), et du département des Bouches-du-Rhône, Martine Vassal (DVD). Ces derniers ont appelé, jeudi 22 mai, le ministère de l'Education nationale à suspendre le contrat d'association qui…

Un rapport sur « l’islamisme politique » aux répercussions qui inquiètent les musulmans de France
Après des mois d'attente, les grandes lignes du rapport sur « les Frères musulmans et l’islamisme politique » sont désormais connues et suscitent de nombreuses réactions, d'abord parmi les musulmans, préoccupés par la menace toujours plus forte d'une suspicion généralisée à leur encontre que les conclusions rendues par le document génèrent. Ce qu'il faut en retenir. La version déclassifiée du rapport sur « les Frères musulmans et l’islamisme politique », rendue publique mercredi 21 mai à l’occasion d’un conseil de défense à l’Elysée consacré au sujet, fait l’effet d’une déflagration sur la composante musulmane de France, au-delà même de ceux que le gouvernement cherche ouvertement à attaquer. Le rapport initialement classé secret, commandé à deux hauts fonctionnaires par l'exécutif en septembre 2024 mais dont la publication aujourd’hui est perçu comme un service politique rendu tout particulièrement au ministre de l’Intérieur Bruno…

Pour l'hommage de Stains à Aboubakar Cissé, l'émotion d'une famille en quête de justice
Un vibrant hommage à Aboubakar Cissé a été rendu, mardi 13 mai à Stains, en Seine-Saint-Denis. Sa famille, présente pour l'occasion, a martelé sa confiance en la justice, tout en comptant sur le plus large soutien possible à son endroit pour qu'elle puisse mener de front le lourd combat judiciaire. Une fresque en hommage à Aboubakar Cissé a été dévoilée, mardi 13 mai à Stains, en Seine-Saint-Denis, par son maire, Azzedine Taïbi, en présence de la famille du fidèle assassiné le 25 avril à la mosquée de La Grand-Combe (Gard). Des représentants de la communauté malienne étaient également présents pour l’occasion, qui se tient deux jours après la manifestation contre l’islamophobie organisée à Paris et à travers la France. « L’islamophobie tue », est-il inscrit au-dessus du portrait du jeune vingtenaire dont l’assassinat est considéré par la justice comme étant « à raison de la race ou de la religion ». « Encore aujourd’hui, malheureusement,…

A quelle date aura lieu l’Aïd al-Adha 2025 en France et dans le monde ?
L'Aïd al-Adha, aussi connu sous le nom de l'Aïd el-Kébir, est l'une des deux principales fêtes musulmanes, celle qui se tient au cours du grand pèlerinage à La Mecque (hajj). A quelle date sera-t-elle célébrée cette année 1446/2025 en France, en Arabie Saoudite et dans le monde ? Un organe théologique français annonce aujourd'hui sa date. Saphirnews fait le point. L’Aïd al-Adha, littéralement appelée la fête du sacrifice en arabe, est célébrée le dixième jour de Dhul-Hijjah, le dernier mois du calendrier hégirien. Aussi appelée Aïd el-Kébir (la grande fête), cette célébration religieuse, qui dure jusqu'à trois jours, est traditionnellement fixée au lendemain du rassemblement des pèlerins sur le mont Arafat à La Mecque, pendant le grand pèlerinage. Ce dernier, appelé hajj, est constitutif du cinquième pilier de l’islam dès lors que le musulman en a les moyens physiques et financiers. Lire aussi : Les rites et le parcours du Hajj en vidéo Pour…

A Paris et en province, des milliers de manifestants dans les rues pour dire stop à l'islamophobie
« Non, non à l'islamophobie ! » Tel était le principal mot d'ordre des manifestations organisées dimanche 11 mai à travers la France en hommage à Aboubakar Cissé, enterré au Mali deux semaines après son assassinat dans une mosquée du Gard. Zoom sur la manifestation parisienne. A l'appel de plusieurs dizaines de personnalités et d'organisations politiques et associatives, des milliers de personnes ont défilé, dimanche 11 mai, à travers le pays pour dénoncer l'islamophobie, un peu plus de deux semaines après l'assassinat d'Aboubakar Cissé qui a secoué la mosquée de La Grand-Combe et l'ensemble des musulmans de France. De Lille à Marseille, le 11 mai était placé sous le signe de la mobilisation contre l'islamophobie et le racisme. C'est à Paris, entre la place de la Bastille et celle de la Nation, qu'ont convergé la grande majorité des manifestants, 3 700 selon la préfecture de police, quelque 15 000 selon les organisateurs. Étaient présents des leaders et…

De Robert Francis Prevost à Léon XIV, un proche du pape François élu à la tête du Vatican
L'Eglise catholique s'est trouvée, jeudi 8 mai, un nouveau chef à l'issue d'un conclave qui aura durer près de 24 heures. Une nouvelle saluée du côté des institutions musulmanes en France. Habemus papam, et voici que s'ouvre l'ère du pape Léon XIV. Le successeur du pape François, décédé le 21 avril, est désormais connu de tous : le Vatican a annoncé, jeudi 8 mai, l'élection du cardinal Robert Francis Prevost à la tête de l'Eglise catholique, devenant ainsi le premier pape américain de l'histoire. Agé de 69 ans, l'archevêque natif de Chicago est un proche du pape François. Ce membre de l'ordre de Saint Augustin, ordonné prêtre en 1982, a longtemps été en mission au Pérou, avant d'être appelé ces dernières années à de très hautes fonctions au Vatican. En le nommant en 2023 cardinal puis préfet du Dicastère chargé de la nomination des évêques, le défunt souverain pontife a donné au cardinal une place centrale dans la Curie romaine. Robert Francis…

Lycée Averroès : malgré la victoire judiciaire, la peur du groupe scolaire musulman de porter « une cible sur le dos »
Après l’annonce, fin avril, du ministère de l’Education nationale d’interjeter appel contre le jugement du tribunal administratif de Lille ayant annulé la décision de résiliation du contrat d'association du lycée Averroès de Lille, ce dernier est bien décidé à demander la confirmation du jugement de première instance. Si le combat judiciaire est donc loin d’être terminé, le chef de l’établissement, Eric Dufour, appelle à retrouver « des relations sereines et de confiance » avec les services de l’Etat face à des « discours de haine » contre Averroès qui lui font craindre le pire.

Les enfants rouges, le récit bouleversant d'un traumatisme en Tunisie porté sur grand écran
L'attaque terroriste visant de jeunes bergers en novembre 2015 avait choqué la Tunisie toute entière. Avec « Les enfants rouges », Lotfi Achour revient sur cette tragédie sous une dimension intime. A Slatnya, un village reculé du gouvernorat de Sidi Bouzid, en Tunisie, le 13-Novembre rappelle aussi de douloureux souvenirs. Comme en France, sauf qu’il vient commémorer un autre crime terroriste commis ce même jour en 2015, celui de Mabrouk Soltani, un jeune adolescent de 16 ans. Ce berger faisait paître son troupeau dans la zone montagneuse de Mghila, proche de la frontière algérienne, avec son cousin de 14 ans lorsqu’ils ont été attaqués par des hommes se revendiquant du groupe Etat islamique (Daesh). Mabrouk Soltani, accusé d’être un indic pour le compte des autorités, est décapité ; son cousin est contraint d’apporter la tête du berger à sa famille… Une horreur qui se répètera à Slatnya en 2017, lorsque le frère aîné de Mabrouk subira le même…

La mosquée Eyüp Sultan de Roubaix inaugurée, une fierté affichée pour les musulmans du Nord
A Roubaix, c'est avec grande fierté que la mosquée Eyüp Sultan a été inaugurée, dimanche 4 mai, en présence des élus locaux et du gratin de la communauté musulmane franco-turque. « Un lieu où la spiritualité se conjugue avec la citoyenneté », promet son président, Ibrahim Alci. Dimanche 4 mai restera un jour gravé dans les mémoires des Roubaisiens musulmans. Douze ans après la pose de la première pierre, la mosquée Eyüp Sultan a été inaugurée en grande pompe en présence du gratin des communautés locales. Le lieu de culte musulman, qui peut accueillir une jauge de 2 000 fidèles, représente indubitablement une fierté pour la communauté franco-turque. Le consul général de Paris Kerem Yilmaz ainsi que les représentants de l'Union des affaires culturelles turco-islamiques (DITIB) et de la Direction des Affaires religieuses turques (Diyanet), Bayram Demirtas et Şaban Kondi, ont notamment fait le déplacement pour l'occasion. La construction de l’édifice…

Une dernière prière pour Aboubakar Cissé à la Grande Mosquée de Paris, un « crime terroriste » dénoncé
Des centaines de fidèles ont fait le déplacement, lundi 5 mai, à la Grande Mosquée de Paris pour un dernier hommage religieux en mémoire d'Aboubakar Cissé avant le rapatriement de sa dépouille au Mali. La famille de ce fidèle musulman tué à La Grand-Combe (Gard), qui réclame que l'affaire soit traitée en tant qu'assassinat à caractère terroriste, n'a pas rencontré ce jour le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, comme il avait été envisagé un temps. Des fidèles ont convergé massivement, lundi 5 mai, à la Grande Mosquée de Paris pour effectuer la prière mortuaire en mémoire d'Aboubakar Cissé, quelques jours après qu’une même cérémonie religieuse s’est tenue à la mosquée de La Grand-Combe où le fidèle a été sauvagement poignardé à mort.

Un vendredi de prières pour Aboubakar Cissé dans les mosquées de France
Des prières se sont élevées, vendredi 2 mai, pour Aboubakar Cissé dans les mosquées de La Grand-Combe, qui a accueilli sa dépouille, et de toute la France. Une autre cérémonie est programmée à Paris lundi 5 mai avant le rapatriement du corps au Mali. Une prière mortuaire pour Aboubakar Cissé a été organisée, vendredi 2 mai, à la mosquée Khadidja de La Grand-Combe, dans le Gard, là où le fidèle musulman s'est vu lâchement ôté la vie, en pleine prière. Ce rassemblement, qui s'est tenu après la grande prière hebdomadaire, a réuni plusieurs centaines de personnes. Pour le président de SOS Racisme, Dominique Sopo, qui s'est rendu sur les lieux, « ce moment fut une démonstration de grande dignité des musulmanes et des musulmans réunis en ces lieux et parfois venus depuis Paris ou Lyon. Une dignité qui fut aussi celle de Laurence Baldit, maire de la ville, de son prédécesseur Patrick Malavieille et d'une partie du conseil municipal. Une dignité qui…

Meurtre islamophobe à La Grand-Combe : l'appel solennel de responsables musulmans à « un sursaut républicain »
Huit représentants du culte musulman en France ont appelé conjointement, fin avril, les pouvoirs publics à reconnaître que « les amalgames, quand ils deviennent obsessionnels, alimentent une atmosphère de défiance qui nourrit inévitablement la haine et la violence ». Alors que la grogne de leaders musulmans traditionnellement engagés dans le dialogue avec l'Etat monte, plusieurs responsables départementaux du culte musulman participant au Forum de l'islam de France (Forif) ont lancé cette semaine un « appel solennel à la République » en mémoire d'Aboubakar Cissé, le jeune fidèle tué vendredi 25 avril dans la mosquée de La Grand-Combe (Gard). Ces présidents d'associations représentatives locales de Paris, de Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne, de Seine-et-Marne mais aussi des Alpes-Haute-Provence, des Ardennes, de Gironde, d'Indre-et-Loire, ont exprimé ensemble, dans une déclaration conjointe leur « indignation profonde », leur « douleur » et leur «…

Face à la stigmatisation des musulmans, les exigences des acteurs du Forum de l'islam de France à Bruno Retailleau
A leur demande expresse, des participants du Forum de l'islam de France (Forif) ont rencontré, mercredi 30 avril, Bruno Retailleau. Si l'audience privée s'est tenue dans un contexte difficile marqué par l'assassinat d'Aboubakar Cissé dans une mosquée du Gard, elle était une occasion de dénoncer avec franchise les propos hostiles tenus ces dernières semaines par le ministre de l'Intérieur à l'encontre des musulmans. Au lendemain de la rencontre organisée à l’Elysée entre Emmanuel Macron et des acteurs du culte musulman faisant suite à l’assassinat d’un fidèle dans une mosquée gardoise, plusieurs participants au Forum de l’islam de France (Forif) ont été conviés, mercredi 30 avril, à s’entretenir place Beauvau avec le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau. Selon nos informations, ce rendez-vous a été organisé sous l'impulsion d'une dizaine de participants à la plateforme de dialogue avec l’Etat, peu après la participation, fin mars, du…

Après l’assassinat d’Aboubakar Cissé, « nous avons demandé au président de mettre un terme à la stigmatisation systématique des musulmans »
L’attaque islamophobe visant la mosquée de La Grand-Combe, dans le Gard, n’a pas laissé Emmanuel Macron indifférent. Afin de marquer sa solidarité auprès des musulmans de France, le président de la République a reçu, mardi 29 avril, le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz, et la présidente de la Coordination des associations musulmanes de Paris (CAP 75), Najat Benali. L'énergique rectrice de la mosquée de Javel, dans le 15e arrondissement de la capitale, par ailleurs participante au Forum de l’islam de France (Forif), revient plus en détail auprès de Saphirnews sur cette rencontre, qui est intervenue la veille d'une autre prévue de longue date entre le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, et des acteurs du Forif.

Après l'attaque islamophobe à La Grand-Combe, Emmanuel Macron à l'écoute des musulmans de France
Cinq jours après le meurtre islamophobe à La Grand-Combe, deux acteurs du culte musulman en France ont été conviés, mardi 29 avril, à l'Elysée par le chef de l'Etat, Emmanuel Macron. Alors que les appels à la mobilisation contre l'islamophobie se multiplient en France après le meurtre d'Aboubakar Cissé à la mosquée de La Grand-Combe, les pouvoirs publics sont pressés de toute part par la composante musulmane française de réagir à la hauteur de la gravité de la situation. Après avoir exprimé « le soutien de la Nation » aux musulmans de France le président de la République a convié, dans la matinée du mardi 29 avril, le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz, et la rectrice de la mosquée de Javel et présidente de la Coordination des associations musulmanes de Paris (CAP 75), Najat Benali, afin que ces derniers puissent remonter au sommet les préoccupations et exigences de leurs coreligionnaires devant pareille situation. Le chef de l'Etat,…

L'Etat français appelé à reconnaître l'islamophobie comme « une menace majeure pour notre République »
L'Association de défense contre les discriminations et les actes antimusulmans (ADDAM) appelle les autorités à définir la lutte contre la haine des musulmans comme « une priorité absolue des pouvoirs publics ». Après le meurtre d'un fidèle musulman à la mosquée de La Grand-Combe, l'Association de défense contre les discriminations et les actes antimusulmans (ADDAM) y voit « une alerte pour la République ». Selon la structure, qui a adressé dans la soirée du lundi 28 avril ses « pensées solidaires à la famille de la victime et à l'ensemble de la communauté musulmane », « cet acte barbare s'inscrit dans un contexte de libération croissante de la parole haineuse contre les musulmans, encouragée par certains discours stigmatisants. La banalisation de cette rhétorique favorise indéniablement le passage à l'acte ». « Face à cette réalité, le sentiment d'insécurité des musulmans en France est légitime et doit être entendu par les autorités et les…

Contre l’islamophobie, les responsables musulmans d’Auvergne-Rhône-Alpes menacent de boycotter les activités institutionnelles
Sans la réaction « ferme » des autorités contre « la banalisation croissante de l'islamophobie », les institutions musulmanes de la Région Auvergne Rhône-Alpes menacent de revoir leur participation aux activités institutionnelles. Elles ont exprimé, lundi 28 avril, leur mécontentement et appellent les pouvoirs publics à réagir sans tarder. L’heure est grave et le Conseil de coordination des institutions musulmanes de la Région Auvergne Rhône-Alpes le fait savoir. Aux lendemains du crime islamophobe commis à la mosquée de La Grand-Combe, dans le Gard, l’instance a fait part, lundi 28 avril, aux autorités qu’elle envisage « avec regret » de « reconsidérer (sa) participation à l'ensemble des activités institutionnelles » auxquelles ses membres seront conviés « si ce climat de suspicion généralisée persistait, et si les discours stigmatisants à l'encontre des musulmans continuaient d'être tolérés, voire légitimés ». « Les institutions musulmanes…

Meurtre islamophobe à La Grand-Combe : le tueur arrêté en Italie, des hommages nombreux à Aboubakar Cissé
Trois jours après le meurtre perpétré à la mosquée de La Grand-Combe, le suspect est désormais hors d'état de nuire. Le point sur l'affaire, qui suscite beaucoup d'émotion, comme en témoignent les rassemblements organisés en hommage à Aboubakar Cissé mais aussi contre l'islamophobie. Au lendemain des rassemblements d'hommage au jeune Aboubakar Cissé, sauvagement tué dans la mosquée de La Grand-Combe (Gard), le procureur de la République d'Alès, Abdelkrim Grini, a annoncé à l'AFP, lundi 28 avril, que son meurtrier s'est rendu dimanche soir de lui-même dans un commissariat de la ville de Pistoia, près de Florence. L'homme, qui avait revendiqué son geste dans une vidéo, était traqué depuis trois jours par les autorités françaises. Le magistrat du ministère public en charge de l'affaire a précisé qu'une procédure d'extradition va être engagée et un mandat d'arrêt européen émis en vue de son transfèrement en France, une procédure qui pourrait prendre…

Une « ignominie islamophobe » : l'effroi des musulmans après le meurtre à la mosquée de La Grand-Combe
La piste islamophobe est sérieusement envisagée par les enquêteurs aux lendemains du meurtre d'un fidèle de la mosquée de La Grand-Combe, dans le Gard, dans l'enceinte même du lieu de culte musulman. Les réactions politiques se font plus nombreuses désormais, jusqu'au sommet du gouvernement, mais les appels à bien plus de considération et d'action face à un acte aussi grave se multiplient. A mesure que le caractère islamophobe du meurtre, vendredi 25 avril, du fidèle de la mosquée Khadidja, à La Grand-Combe, apparaît des plus plausibles, la composante musulmane française, déjà inquiète depuis fort longtemps par l'islamophobie d'ambiance en France, est aujourd'hui saisie d'effroi. Ce sentiment est d'autant plus grand que le suspect, désormais identifié, est toujours en fuite, qu'il est « potentiellement extrêmement dangereux » et qu'il a « manifesté son intention de recommencer », selon le procureur de la République d'Alès, Abdelkrim Grini. Selon les…