Etienne Nasreddine Dinet : une peinture mystique qui reflète la lumière muhammadienne
Par Clara Murner

Etienne Nasreddine Dinet : une peinture mystique qui reflète la lumière muhammadienne

Etienne Nasreddine Dinet (1861-1929) n’est pas seulement le peintre admirable des tribus berbères du Sud algérien, de leur vie simple et joyeuse, de la grande beauté des corps et de celle innocente et pure des visages jeunes et vieux. En embrassant l’islam au début du 20e siècle, il devient un peintre mystique inspiré par son Prophète Muhammad dont la présence invisible irradie de sa lumière une œuvre unique d’une saisissante beauté, témoignage de sa foi d’une absolue sincérité. Etienne Dinet est mis à l’honneur par l’Institut du monde arabe, offrant ainsi l’occasion de parler du grand peintre français musulman qui s’est choisi pour prénom Nasreddine. Dans la biographie que sa sœur Jeanne publie après la mort d’Etienne Dinet, celle-ci note, dès son jeune âge, la prédisposition du peintre à l’isolement et à la méditation solitaire, à l’instar du Prophète Muhammad qui « aimait les grands espaces vides où il aimait à flâner tout seul…

Un reportage à la rencontre des artistes punk de culture musulmane (vidéo)
Par Hanan Ben Rhouma

Un reportage à la rencontre des artistes punk de culture musulmane (vidéo)

Sur Arte, l’émission Tracks, consacrée aux contre-cultures, aux mouvements underground et aux différentes formes d'art émergentes, est allée à la rencontre de ces hommes et femmes qui ont su allier islam et punk. A la base, le punk est un courant musical et culturel dérivé du rock, issu du mouvement anarchiste qui se revendique anti-système, anti-religion et anti-pouvoir. Mais pour des jeunesses issues de diasporas de culture musulmane, implantées principalement dans les pays anglo-saxons, islam et punk ne sont pas si antinomiques. Le punk islamique s’est particulièrement fait connaître après le 11-Septembre avec la formation du taqwacore, en réponse à l’explosion de l’islamophobie aux Etats-Unis. Ce mouvement – contraction de « taqwa », la piété en arabe, et de « hardcore » –, allie la philosophie anti-système du punk avec un message de tolérance religieuse et une critique du rigorisme. Le taqwacore, qui se joue des stéréotypes, a inspiré une…

Aux PolyKromies de Sarcelles, une « Symphonie pour la coexistence » bienvenue dans un climat politique troublé
Par Lina Farelli

Aux PolyKromies de Sarcelles, une « Symphonie pour la coexistence » bienvenue dans un climat politique troublé

C’est en des temps troublés en France que la troisième édition des PolyKromies va se tenir à Sarcelles les 5 et 6 juillet. Une initiative salutaire face à la montée des haines qui entend célébrer « la diversité culturelle et l’entente entre les peuples ». La troisième édition des PolyKromies de Sarcelles tombe à point nommé. Alors que les élections législatives anticipées occupent naturellement bien des esprits en France, le festival se tiendra cette année – hasard du calendrier – du vendredi 5 au samedi 6 juillet.* Annoncé bien avant les élections européennes du 9 juin, l'événement artistique, initié en 2021 par la Ville de Sarcelles, dans le Val d’Oise, entend valoriser la réalité multiculturelle d’une ville-monde qui compte plus de 80 communautés en son sein, au travers d’une programmation « qui invite à se faire croiser les genres artistiques pour se faire croiser les publics ». « En cette année particulièrement troublée – en…

L'exposition consacrée au peintre français et musulman Etienne Dinet joue les prolongations à l’IMA
Par Lina Farelli

L'exposition consacrée au peintre français et musulman Etienne Dinet joue les prolongations à l’IMA

Etienne Dinet est une figure artistique à la destinée hors du commun. A cheval entre le 19e et le 20e siècle, il est l’un des seuls peintres orientalistes qui a échappé au reproche d’exotisme colonial, fait valoir l’Institut du monde arabe, qui met à l’honneur les passions algériennes de l'artiste depuis le 30 janvier. Né en 1861 à Paris dans une famille bourgeoise du Second Empire, formé à l’École des Beaux-Arts, Etienne Dinet découvre l’Algérie en 1884 par hasard, au cours d’un voyage qu’il effectue avec un ami de son frère. Le coup de foudre est immédiat, au point de renoncer dès 1895 à toute source d’inspiration en dehors des sujets algériens. Il s’installe en 1904 dans l’oasis de Bou-Saâda, aux portes du désert, s’intègre dans une famille de la société saharienne et apprend l’arabe. Son œuvre témoigne de son amour incandescent pour son pays d’adoption dont il a épousé la terre, la foi et la cause. Elle s’inscrit, selon…

Une immersion dans l'Egypte des Pharaons garantie depuis Paris
Par Lina Farelli

Une immersion dans l'Egypte des Pharaons garantie depuis Paris

Paris abrite depuis ce mois de février deux expositions consacrées à l'Egypte antique, signe d'une fascination sans conteste des Français pour cette civilisation trimillénaire. L'Egypte des Pharaons n'en finit pas de nous passionner ! L'Atelier des Lumières, un centre d'art numérique situé dans le 11e arrondissement de Paris, invite depuis le 9 février le grand public à remonter le temps en venant découvrir une exposition immersive inédite plongeant les visiteurs au cœur de la civilisation égyptienne. Une histoire qui s'étend sur 3 000 ans et qui a vu naître des Pharaons mythiques, des pyramides somptueuses et quantité d'histoires et de mythes captivants. « Le digital offre l'opportunité de réunir des œuvres qui sont exposés dans les plus belles collections de musées à travers le monde : du Louvre au MET, du British Museum à l'Ermitage, et bien sûr du GEM au Caire, affirme la directrice artistique Virginie Martin. Il en est de même pour les tombeaux. Nous…

Narimène : le grand défi d'une soprano musulmane pour percer dans le milieu de l'opéra
Par Hanan Ben Rhouma

Narimène : le grand défi d'une soprano musulmane pour percer dans le milieu de l'opéra

Un documentaire retrace le parcours insolite d'une jeune femme française qui, habitée par sa passion du chant, travaille dur pour percer dans le monde très fermé de l'opéra. Narimène Bey est une talentueuse chanteuse lyrique française qui rêve de percer dans le monde de l’opéra. A 35 ans, cette professeure de français, issue d’un milieu très modeste, a ainsi décidé de se mettre en disponibilité pour une année afin de se consacrer entièrement à la passion qu’elle nourrit depuis sa tendre jeunesse. Mais son talent, indéniable, ne fait pas tout et le chemin qu’elle doit tracer vers le succès est loin d’être facile. « Visiblement » musulmane, Narimène doit faire face aux préjugés dans le milieu de l’opéra français, trop peu enclin encore à inclure de nouveaux visages. « Ce n’est jamais dit, c’est juste qui je suis qui est un peu problématique », confie à des admiratrices la jeune femme. Elle ne désespère pas pour autant. Malgré les…

Une pluie d'hommages pour Sinead O'Connor, une artiste engagée « fière d'être musulmane »
Par Hanan Ben Rhouma

Une pluie d'hommages pour Sinead O'Connor, une artiste engagée « fière d'être musulmane »

L'Irlande pleure la disparition de Sinead O'Connor dont le talent et les nombreux engagements ne laissent personne indifférent. Du président irlandais aux stars de la musique et du cinéma en passant par des imams, la mémoire de la chanteuse convertie à l'islam est aujourd'hui massivement saluée. Sinead O'Connor est décédée mercredi 26 juillet à l'âge de 56 ans. Les causes de sa mort sont encore inconnues mais « le décès n'est pas considéré comme suspect », a fait savoir la police après la découverte de son corps dans sa résidence londonienne. Depuis, des hommages massifs ont été rendus à la chanteuse irlandaise, star des années 1990 grâce à son tube phare Nothing Compares 2 U. Une femme au parcours de vie des plus tumultueux que Saphirnews racontait ici après la conversion à l'islam de l'artiste en 2018. Une conversion sur laquelle Sinead O'Connor, qui se faisait aussi appeler Shuhada Sadaqat, s'était confiée en 2019 sur la radio irlandaise RTÉ 2FM. «…

Felfel, le festival qui met les cultures maghrébines en France à l'honneur
Par Lina Farelli

Felfel, le festival qui met les cultures maghrébines en France à l'honneur

L'Institut du monde arabe (IMA) et la Fondation Cartier pour l'art contemporain lanceront du 12 au 14 juillet le festival de l’effervescence des cultures maghrébines en France. Baptisée Felfel (« piment » en arabe), la manifestation culturelle entend célébrer durant trois jours l’effervescence des scènes franco-maghrébines, tout juste 40 ans après la marche pour l’égalité et contre le racisme. « Le bouillonnement créatif apparu dans le sillage de ce mouvement citoyen s’est inscrit durablement dans le paysage culturel français, devenant une composante essentielle de notre patrimoine contemporain, de la musique aux arts visuels en passant par la littérature, le cinéma ou encore la danse », signale-t-on. Lire aussi ici le témoignage de l'un des initiateurs de la marche de 1983, Djamel Atallah : « Il fallait interpeller la République »

De Paris à Marseille, hommage à Baya, icône de la scène artistique algérienne
Par Lina Farelli

De Paris à Marseille, hommage à Baya, icône de la scène artistique algérienne

Après l’Institut du monde arabe (IMA), c’est au tour du Centre de la Vieille Charité à Marseille d’accueillir l’exposition hommage à une artiste algérienne singulière du XXe siècle connue sous le nom de Baya. « Baya, une héroïne algérienne de l'art moderne. » C’est sous ce nom qu’une exposition entièrement dédiée à l’œuvre de l’artiste algérienne Fatma Haddad, connue aujourd’hui sous le pseudonyme de Baya, a fait son apparition à Marseille, au Centre de la Vieille Charité (CVC) depuis samedi 13 mai. Jusqu’au 24 septembre 2023, les amateurs d’art et les amoureux de la culture pourront découvrir les œuvres et la trajectoire artistique d’une femme qui a très tôt accédé à la notoriété – à l’âge de 16 ans ! – grâce à la peinture. Un destin incroyable lorsque l’on sait que Fatma Haddad est née en Algérie en 1931, à une époque où il était encore bien difficile pour les femmes de se faire un nom par elles-mêmes. A plus…

Art Paris : l’exil, de la dépossession aux résistances au cœur d'une grande foire d'art contemporain
Par Lionel Lemonier

Art Paris : l’exil, de la dépossession aux résistances au cœur d'une grande foire d'art contemporain

Pour les 25 ans d'Art Paris, la foire d'art contemporain met en avant des artistes internationaux qui, après l'environnement en 2022, travaillent sur les thèmes liés à l'engagement et à l’exil. Du 30 mars au 2 avril se tient Art Paris 2023 au Grand Palais Éphémère, au Champ-de-Mars. Cette année, les organisateurs fêtent les 25 ans de ce rendez-vous artistique du printemps, sorte de foire d’exposition et de découverte qui explore l’art moderne et contemporain avec l’aide de galeries françaises et étrangères. Depuis 2018, l'événement donne la possibilité à un ou une commissaire d’exposition étranger de présenter son regard subjectif et critique sur un thème donné. Cette année, c’est Amanda Abi Khalil, fondatrice de Temporary Art Platform (TAP) à Beyrouth, au Liban, qui a été choisie pour être commissaire d’expositions indépendante. Elle présente les œuvres de 18 artistes internationaux pour illustrer le thème de « L’Exil : dépossession et…

A la rencontre d'une maître de la calligraphie islamique, Nuria Garcia Masip
Par Clara Murner

A la rencontre d'une maître de la calligraphie islamique, Nuria Garcia Masip

Née à Ibiza, en 1978, Nuria Garcia Masip, calligraphe diplômée depuis 2007, a remporté des prix internationaux et compte plusieurs dizaines d’expositions internationales à son actif, tant en Orient qu’en Occident. Après des études d’art aux Etats-Unis, elle cherche d’abord sa voie dans la philosophie et la littérature qu’elle étudie à George Washington University, avec Seyyed Hossein Nasr qui l’encourage à pratiquer un art islamique. C’est à Fès, en 1999, qu’elle explore les arts traditionnels, dans la médina où elle habite, et qu’elle y rencontre un calligraphe autodidacte qui lui donne ses premiers cours de calligraphie. Séduite par la beauté, la simplicité et l’aspect méditatif de cet art, qui ne demande rien d’autre qu’un calame, de l’encre et la solitude pendant de longues heures, elle s’engage pleinement dans cette voie artistique et initiatique. Lire aussi : Le savez-vous ? La calligraphie arabe est inscrite au patrimoine

Sur les traces des splendides richesses patrimoniales et spirituelles d’Ouzbékistan
Par Clara Murner

Sur les traces des splendides richesses patrimoniales et spirituelles d’Ouzbékistan

Avec l’actuelle exposition du Louvre « Splendeurs des oasis d’Ouzbékistan », c’est l’occasion de revisiter 19 siècles d’une région d’Asie centrale mythique dans l’histoire et le patrimoine de l’islam et du soufisme. Les routes caravanières, ou routes de la soie, qui traversaient l’Ouzbékistan, pays au carrefour de l’Inde, de la Chine et de l’Iran, et les cités célèbres de Boukhara, Samarkand et Nichapour font revivre dans la mémoire des musulmans des époques, une civilisation et des grandes figures : Alexandre, Tamerlan, Avicenne, Al-Birunî, Al-Bukharî, Al-Bistâmî, Al-Tirmidhî, Jalâl ad-dîn Rûmî, et bien d’autres encore. C’est cette histoire que le Louvre réactive grâce à l’exposition « Splendeurs des oasis d’Ouzbékistan » que les visiteurs peuvent découvrir depuis le 23 novembre 2022.

Paris et nulle part ailleurs : zoom sur ces artistes immigrés qui ont participé à la réputation de la Ville Lumière
Par Lionel Lemonier

Paris et nulle part ailleurs : zoom sur ces artistes immigrés qui ont participé à la réputation de la Ville Lumière

L'exposition « Paris et nulle part ailleurs » présentent 24 artistes étrangers qui se sont installés à Paris après la Seconde Guerre mondiale. Elle tisse des liens entre art, culture et vécu des artistes expatriés « dont le travail permet de saisir les enjeux de la migration ». Une visite encore possible jusqu'au 22 janvier 2023. Le Musée national de l’histoire de l’immigration continue sur sa lancée. Après avoir présenté une exposition consacrée à « Picasso l’étranger », il abrite encore jusqu’au 22 janvier une deuxième exposition intitulée « Paris et nulle part ailleurs », consacrée à 24 artistes étrangers présents à Paris entre 1945 et 1972. Il persistera ensuite avec un troisième événement consacré aux artistes asiatiques venus en France. Parce que « histoire sociale et histoire de l’art entrent en écho. L’expérience de la migration constitue souvent un grand changement dans l’existence qui transparaît dans les œuvres », fait…

Au MuCem, le rendez-vous pris avec l’histoire de l’émir Abdelkader
Par Lina Farelli

Au MuCem, le rendez-vous pris avec l’histoire de l’émir Abdelkader

Depuis le mois d’avril, l’émir Abdelkader (1808-1883) est au cœur d’une exposition retraçant son épopée au Musée des civilisations de l’Europe et la Méditerranée (MuCEM). A Marseille, le Musée des civilisations de l’Europe et la Méditerranée (MuCEM) met à l’honneur l’émir Abdelkader auprès du grand public du 5 avril au 22 août. A l’heure du 139e anniversaire de sa mort, survenue le 26 mai 1883 à Damas, l’occasion nous est donnée de mettre un coup de projecteur sur une exposition hommage qui offre un regard complet sur une figure historique d’importance tant pour l’Algérie que pour la France. Quelque 260 œuvres issues de collections publiques et privées françaises et méditerranéennes viennent retracer les multiples vies d’un homme que rien ne destinait à devenir un grand chef militaire avant d’être surnommé « le meilleur ennemi de la France ». « Émir de la résistance, saint combattant, fondateur de l’État algérien,…

Les artistes algériens honorés à l’Institut du monde arabe pour les 60 ans de l’indépendance
Par Emir Kaplan

Les artistes algériens honorés à l’Institut du monde arabe pour les 60 ans de l’indépendance

A l’occasion du 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, l’Institut du monde arabe accueille une exposition qui offre un beau coup de projecteur en France sur l’art moderne et contemporaine algérienne. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une série de rencontres et de projections qui auront lieu jusqu’au 31 juillet. Il ne faut pas marcher longtemps pour en prendre plein les yeux à l’Institut du monde arabe (IMA). L’exposition « Algérie mon amour, artistes de la fraternité algérienne », lancée vendredi 18 mars dans le cadre des 60 ans des accords d'Évian, s’ouvre par la toile de Denis Martinez, intitulée Portes de l’Illumination (1991), qui fait plonger le visiteur dans une vision colorée et surréaliste de la réalité. Des formes et des images semblent se dessiner ici et là en laissant libre court à l’imaginaire. Le choix de cet artiste pour introduire l’exposition n’est sans doute pas anodin puisqu’il était professeur de…

« Juifs d’Orient » explore les potentialités créatrices des mémoires juives en terres d’islam
Par Samia Hathroubi

« Juifs d’Orient » explore les potentialités créatrices des mémoires juives en terres d’islam

Dans la continuité des expositions sur le Hajj et les Chrétiens d’Orient, l’Institut du monde arabe (IMA) invite jusqu’au 13 mars spectatrices et spectateurs à explorer la complexité et la richesse de l’histoire pluriséculaire des « Juifs d’Orient ». Sous cette appellation tirée de la terminologie hébreu « Mizrahim » (Orientaux), elle-même tirée d'une perspective israélienne pour désigner les juifs venant du monde arabe, l’IMA dévoile sur plus de 1000 m2 une très large diversité d’œuvres, d’objets, de matériaux et de médias afin d’offrir un éclairage sur la vie, la présence, les départs et ainsi, les mémoires des communautés juives ayant vécu sur une zone géographique qui s’étend de l’Espagne médiévale musulmane au Maroc jusqu’aux confins du Yémen, en passant par l’Irak et l’Iran. Par le biais d’un parcours chronologique commençant à la période antique, avant la révélation du Prophète de l’islam Muhammad, jusqu’à…

« Douce France », ou comment les musiques de l’immigration ont enrichi le paysage musical français
Par Lina Farelli

« Douce France », ou comment les musiques de l’immigration ont enrichi le paysage musical français

De quelle manière le paysage musical français s’est enrichi grâce à la diversité ? C’est le sujet central abordé dans l’exposition-événement « Douce France. Des musiques de l’exil aux cultures urbaines » à découvrir au Musée des arts et métiers (CNAM) jusqu’en mai 2022. Après Guingamp, Paris ! Le Musée des arts et métiers (CNAM) ouvre ses portes depuis mardi 14 décembre au grand public pour « Douce France. Des musiques de l’exil aux cultures urbaines », une exposition nous invitant à la découverte des chansons de l'exil qui ont contribué à l'émergence des cultures urbaines dans l’Hexagone. « Douce France » revisite, des mots du CNAM, « l’émergence artistique de la génération dite "beur", symbole de l’intégration métissée et joyeuse d’une jeunesse issue de l’immigration » à travers la trajectoire singulière du chanteur franco-algérien Rachid Taha, décédé brutalement d'un arrêt cardiaque dans son sommeil en septembre 2018.…

Coup de projecteur sur l’histoire plurimillénaire des juifs dans le monde arabe
Par Lina Farelli

Coup de projecteur sur l’histoire plurimillénaire des juifs dans le monde arabe

Des siècles de cohabitation entre juifs et musulmans sont explorés à travers l’exposition-événement « Juifs d’Orient » lancée mercredi 24 novembre à l’Institut du monde arabe (IMA). Dans le prolongement des expositions « Hajj, le pèlerinage à la Mecque » en 2014 et « Chrétiens d’Orient, 2000 ans d’histoire » en 2017, l’IMA présente du 24 novembre 2021 au 13 mars 2022 l’exposition « Juifs d’Orient », qui entend porter un regard inédit sur l’histoire plurimillénaire des communautés juives dans le monde arabe. Elle a été inaugurée lundi 22 novembre en présence du chef de l'Etat Emmanuel Macron. A travers un parcours chronologique et thématique, l’exposition, conçue par l’historien Benjamin Stora, auteur dernièrement de Histoire dessinée de la guerre d'Algérie (Albin Michel) avec Sébastien Vassant, invite les visiteurs à découvrir les multiples facettes de la cohabitation entre juifs et musulmans, « des premiers liens tissés entre…

Les arts de l’islam à l’honneur en France : les fruits d'une union entre la politique et la culture
Par Hanan Ben Rhouma

Les arts de l’islam à l’honneur en France : les fruits d'une union entre la politique et la culture

Une opération nationale qui se décline en une série d’expositions visant à faire rayonner les arts islamiques à travers la France est inaugurée en novembre. Durant quatre mois, le grand public est invité à découvrir des œuvres d’exception témoignant de siècles d’échanges entre l’Orient et l’Occident. Un hymne à un dialogue interculturel fécond qui enrichit nos sociétés et favorise une meilleure cohésion sociale. C’est une opération culturelle d’une ampleur inédite que le musée du Louvre et la Réunion des musées nationaux - Grand Palais lance du 20 novembre 2021 au 27 mars 2022. « Arts de l’islam. Un passé pour un présent » se décline en 18 expositions simultanées dans 18 villes de France : Angoulême, Blois, Clermont-Ferrand, Dijon, Figeac, Limoges, Mantes-La-Jolie, Marseille, Nancy, Nantes, Narbonne, Rennes, Rillieux-la-Pape, Rouen, Saint-Denis, Saint-Louis (La Réunion), Toulouse et Tourcoing. Pour l’ensemble des sites d’exposition, ce…

L'influence des arts de l'islam sur la Maison Cartier au cœur d'une exposition à Paris
Par Lina Farelli

L'influence des arts de l'islam sur la Maison Cartier au cœur d'une exposition à Paris

Au Musée des arts décoratifs, l'exposition « Cartier et les arts de l’Islam. Aux sources de la modernité » dévoile la place et l'influence qu'ont eues les arts de l'islam sur la création joaillère de la Maison française. Les arts de l’islam sont « une source d’inspiration infinie pour la Maison Cartier ». Cette phrase sonne comme un slogan assumé pour l’entreprise française de joaillerie d’exception, au centre d’une exposition inédite ouverte au public depuis le 21 octobre au Musée des arts décoratifs (MAD), à Paris. « Cartier et les arts de l’Islam. Aux sources de la modernité » nous ouvre les portes des coulisses méconnues de la création joaillère de la Maison, créée en 1847, et l’influence qu’ont eu les arts de l’islam sur leur production de bijoux et d’objets précieux du début du XXe siècle à nos jours. Plus de 500 pièces – bijoux et objets de la Maison Cartier, chefs-d’œuvre de l’art islamique, dessins, livres,…

Entre l'Iran et l'Australie, « Puisque tout passe » s'expose à Paris à l’Institut des cultures d’islam
Par Benjamin Andria

Entre l'Iran et l'Australie, « Puisque tout passe » s'expose à Paris à l’Institut des cultures d’islam

« Puisque tout passe » est la première exposition personnelle en Europe de l’artiste australien d’origine iranienne Hossein Valamanesh. C’est à Paris, à l’Institut des cultures d’islam (ICI), qu’il est possible de la découvrir jusqu’au 13 février 2022. Depuis le 23 septembre, l’Institut des cultures d’islam (ICI) présente l’exposition « Puisque tout passe » signée de Hossein Valamanesh. L’artiste plasticien australien d’origine iranienne explore depuis plus de 40 ans les thèmes de l’amour, de la nature et de la spiritualité à travers une grande diversité de médiums, « formant une œuvre intime et universelle d’une cohérence totale inspirée à la fois par ses racines et sa terre d’adoption » où il est installé depuis 1973. Une sélection d’œuvres propose notamment de « découvrir sa démarche imprégnée par les écrits de Djalâl ad-Dîn Rûmî, poète mystique persan du 13e siècle ayant profondément influencé le soufisme ».…

Une exposition en l'honneur de Maurice Béjart, pour faire connaître la « véritable nature de l’islam »
Par Lina Farelli

Une exposition en l'honneur de Maurice Béjart, pour faire connaître la « véritable nature de l’islam »

La Maison Béjart, qui célèbre depuis Bruxelles la vie et l’œuvre du célèbre chorégraphe franco-suisse Maurice Béjart, présente une nouvelle exposition baptisée « Béjart, le jardin des roses », ouverte du 22 septembre au 28 novembre. Le but de l’exposition est de montrer au grand public de quelle façon l’islam a influencé le danseur, décédé en 2007 à l'âge de 80 ans. Maurice Béjart, né Berger avant d’adopter, en hommage à Molière, le nom de famille de l'épouse du dramaturge, Armande Béjart, s’est en effet converti à l’islam en 1973 au cours d’un séjour en Iran. « Le Jardin des roses », qui retrace les ballets créés par le chorégraphe après sa « reconversion » en 1973, est aussi une invitation à mieux connaître, à travers son regard et ses créations, la « véritable nature de l’islam », font part les organisateurs.

« Divas », la déclaration d’amour de l’IMA aux plus grandes artistes féminines du monde arabe
Par Myriam Attaf

« Divas », la déclaration d’amour de l’IMA aux plus grandes artistes féminines du monde arabe

Avec l’exposition « Divas, d’Oum Keltoum à Dalida », l’Institut du monde arabe (IMA) propose du 19 mai au 26 septembre de partir à la rencontre des grandes artistes féminines qui ont fait la culture du monde arabe et ont été les visages du renouveau dans des sociétés en pleine mutation. Les lieux culturels sont déconfinés depuis mercredi 19 mai partout en France. Un tour à l’Institut du monde arabe (IMA) vous dit ? Oum Keltoum, Dalida, Samia Gamal, Fayrouz… Ces noms évoquent souvent dans la conscience collective sensualité et exotisme oriental. Avec l’exposition « Divas, d’Oum Keltoum à Dalida », l'institution dirigée par Jack Lang vous propose d’aller au-delà de ces premières impressions pour redécouvrir les plus grandes artistes de la musique et du cinéma arabe du XXe siècle, et célébrer à la fois leurs parcours ainsi que leur héritage. Cette exposition, construite en quatre actes respectivement consacrés à ces grandes figures féminines…

« Mosaïque », une exposition pour valoriser la diversité des musulmans de Belgique
Par Saphirnews

« Mosaïque », une exposition pour valoriser la diversité des musulmans de Belgique

Avec l'exposition « Mosaïque » qui se tient du 4 au 27 février au Centrissime, l'organe chargé de promouvoir le tourisme dans la région du Centre, en Belgique, trois photographes livrent le fruit de leurs rencontres avec des Belges de culture musulmane en Wallonie et à Bruxelles. Une contribution au mieux vivre-ensemble. L'exposition « Mosaïque », présentée depuis le 4 février au Centrissime, la Maison du tourisme du Pays du Centre, située à à La Louvière, en Wallonie, est le fruit de rencontres entre Viviane Stevens, Bénédicte Thomas et Véronique Vercheval, trois photographes membres du collectif De Vizu, et des Belges de confession et de culture musulmanes en Wallonie et à Bruxelles. « A travers les images de vie quotidienne, de travail, de fêtes, de jeunes et de leurs aînés, de milieux de vie porteurs de cultures et de racines,…elles tentent de contribuer à une meilleure connaissance par le dialogue et l’image », explique-t-on. La série de clichés…